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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

vendredi 17 février 2017

Givet : quelques éclairages sur la situation d'Aerofleet !

(pour une meilleure lecture de cet article publié dans l'édition du 16 février 2017 de L'Ardennais en page Givet, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

Les précisions qui s'imposent pour une bonne compréhension : 

1) Aerofleet est une entreprise belge qui comprend 2 sociétés : la société mère, Aerofleet SA, installée à Soumagne près de Liège en Belgique et une filiale, Aerofleet France, créée en février 2008, installée route de Bon Secours à Givet. Raphaël Van Vlodorp, créateur de l'entreprise, a bien dirigé Aerofleet France, mais depuis le 10/10/2009 c'est son fils Marc qui remplit cette tâche...

2) Raphaël Van Vlodorp, qui a créé la société mère Aerofleet SA, reconnait qu'il "regarde toutes les possibilités [...] avec l'idée de se repositionner en Belgique ou en France". Il affirme que le choix n'est pas fait, mais précise que "le carnet de commandes est bien rempli, mais pas pour le nautisme". Or, Aerofllet France est spécialisée dans le secteur de la construction de bateaux de plaisance. D'où la pancarte "A VENDRE / A LOUER" installée sur la grille du site givetois...     

3) Raphaël Van Vlodorp se dit rebuté par "les réglementations [...], c'est très compliqué et elles sont parfois très contraignantes". Après 8 grosses années passées en France, il était temps qu'il s'en rende compte. A moins, bien sûr, qu'il entende par contrainte administrative le fait d'avoir payé pour la 1ère fois en 2016 les cotisations sociales dont il a été exonéré pendant 7 années grâce au dispositif BER (bassin d'emplois à redynamiser) dont bénéficie Givet depuis 2007...

4) L'entrepreneur belge envisagerait de retirer l'affiche de la barrière de l'entreprise. C'est son droit le plus absolu, mais ce n'est pas en cassant le thermomètre qu'il éliminera la fièvre et encore moins qu'il fera disparaître la maladie. Une maladie de toute évidence grave, comme le démontre la demande déposée en décembre 2016 auprès du Registre du Commerce et des Sociétés de poursuite de l'activité malgré un actif net devenu inférieur à la moitié du capital social...    

CONCLUSION : on n'est pas des pigeons, et il en faudra plus que l'enfumage consistant à confondre volontairement la situation d'Aerofleet France et  d'Aerofleet SA pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes !!  

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