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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)
samedi 28 février 2015
vendredi 27 février 2015
jeudi 26 février 2015
mardi 24 février 2015
dimanche 22 février 2015
samedi 21 février 2015
jeudi 19 février 2015
mercredi 18 février 2015
mardi 17 février 2015
lundi 16 février 2015
samedi 14 février 2015
vendredi 13 février 2015
jeudi 12 février 2015
mercredi 11 février 2015
Givet : la SAS Spanevello mise en redressement judiciaire
C'est un fait, peu de personnes maîtrisent les mécanismes qui régissent le fonctionnement de l'économie ! Cependant, cela n'empêche pas la grande majorité de la population de connaître l'adage selon lequel "lorsque le bâtiment va, tout va". Hélas, ces derniers temps, c'est loin d'être le cas en France puisque, en janvier, la construction y a reculé pour le 10ème mois d'affilée. Dans les Ardennes, la situation y est encore pire avec, selon les déclarations faites lors de ses vœux par la présidente du BTP 08 Nathalie Ferracin-Bousart, une chute de 35 % des permis de construire en 2014 (soit le triple de la moyenne nationale) et une perte de 200 emplois.
Une véritable saignée, qui porte à 700 en 6 ans la suppression de postes dans ce secteur pour l'ensemble du département ! Et apparemment, la purge n'est pas finie puisque le BODACC (bulletin officiel des annonces civiles et commerciales) du 03 février dernier a révélé que la plus grande entreprise du BTP du canton de Givet, la SAS Spanevello créée il y a plus de 25 ans et faisant travailler une grosse vingtaine de salariés, a été placée en redressement judiciaire le 08 janvier. Une bien mauvaise nouvelle qui montre que la Pointe, malgré les retombées fiscales que ses collectivités locales reçoivent de la centrale de Chooz, n'échappe pas au marasme ambiant. Il reste maintenant à espérer que l'entreprise Spanevello réussira à profiter des quelques mois de répit que la procédure judiciaire en cours lui offre pour surmonter ses difficultés conjoncturelles et renouer, comme cela avait été le cas en 2010 et 2012, avec des résultats bénéficiaires...
lundi 9 février 2015
Voilà ce que l'Etat versera en 2015 aux partis politiques...
Peu de gens le
savent, mais depuis la loi du 11 mars 1988 relative à la transparence
financière de la vie politique, l’Etat verse tous les ans une coquette somme
aux partis politiques. Une contrepartie pour l’interdiction qui leur est faite
de recevoir des dons des personnes morales, notamment des entreprises
désireuses d’être bien en cours afin d’obtenir des marché publics ! Cette
année, le montant de l’aide, rendu public par un décret publié au Journal
officiel le 25 janvier dernier, s’élèvera globalement à 63,101 millions
d’euros, répartis en deux fractions.
28,765 millions
seront partagés en fonction du nombre de voix obtenu lors des législatives de
juin 2012 entre les partis politiques ayant recueilli au moins 1 % des
suffrages exprimés dans au moins 50 circonscriptions métropolitaines, avec une
minoration pour les formations n’ayant pas respecté la parité des candidatures.
Quant aux 34,335 millions d’euros restants, ils seront attribués aux partis
politiques en fonction du nombre de parlementaires (députés et sénateurs) ayant
déclaré se rattacher à eux au cours du mois de novembre 2014.
Une répartition
loin d’être parfaite, puisqu’elle fait la part belle aux quelques grands partis
capables de présenter des candidats dans le maximum de circonscriptions et d’y
obtenir des élus, mais qui vaut toujours mieux que la situation préexistante et
qui aboutit cette année à la situation qui figure dans le tableau
ci-dessous…
(pour une meilleure lecture du document, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)
samedi 7 février 2015
Ardenne Rives de Meuse s'est encore mise dans le pét(r)in
Mi-décembre 2014 : Cellatex est "donnée" à un investisseur qui promet monts et merveilles !
Fin janvier 2015 : les factures non payées par l'investisseur sont révélées au grand jour !
Début février 2015 : des salariés non payés dévoilent la face cachée de l'investisseur !
Fin janvier 2015 : les factures non payées par l'investisseur sont révélées au grand jour !
Début février 2015 : des salariés non payés dévoilent la face cachée de l'investisseur !
Conclusion : nos conseillers communautaires, qui semblent encore croire aux contes de fée, voient le beau carrosse de Cendrillon se transformer en citrouille ! Une déconvenue
de plus, aux frais bien sûr des contribuables...
jeudi 5 février 2015
Givet : grève des salariés à l'usine Schulman Plastics !
Depuis hier, 22 h 00 , la majorité des salariés de l'usine Schulman Plastics située à Givet s'est mise en grève. Peu habitués à ce genre d'action puisque la dernière en date remonte à 4 ans, leurs motifs sont essentiellement au nombre de trois ! En premier, la dégradation des conditions de travail depuis l'arrivée d'un nouveau dirigeant il y a deux ans, auquel ils reprochent un comportement autoritaire (j'ai entendu cette phrase qui en dit long : "on veut un directeur, pas un dictateur"), des pratiques managériales basées sur la division des salariés et des exigences exagérées, notamment une hausse des cadences de 30 % à compter du mois d'août du fait de l'installation d'un simple monte-charge. Ensuite, il y a la sécurité qui se détériore avec le recours à des équipes parfois incomplètes, du fait de la réduction des effectifs, et la modification des rythmes de travail.
Enfin, il y a des revendications salariales puisque, dans le cadre de la NAO (négociation annuelle obligatoire), la CGT a demandé en première approche une augmentation de tous les salaires de 70 euros bruts (une somme fixe afin que l'écart des salaires dans l'entreprise n'augmente pas) et une prime de vacances de 500 euros bruts alors que la direction ne propose qu'une augmentation de 0,7 % des salaires et une prime de vacances de 120 euros bruts. Des bases de départ très divergentes qui ont amené la CGT, qui n'a rien de jusqu'au-boutiste dans cette affaire, à réduire à 250 euros net la prime de vacances demandée et à accepter de négocier le montant de l'augmentation des salaires. En vain, puisque le directeur campe sur ses positions, aux motifs que l'inflation est très faible et surtout que les salariés des autres usines de la Pointe se contenteraient aisément de ce qu'il propose dans sa grande générosité ! Des arguments qui n'ont pas convaincu les salariés de cette usine qui - contrairement à d'autres usine locales - dégage chaque année des bénéfices très confortables, ce qui les a amenés à mettre en place un piquet de grève qui bloque l'accès de tous les camions qui voudraient accéder au site et qui s'accumulent le long de la RD 8051...
mercredi 4 février 2015
Aubrives : L'Amérivière n'est pas impliquée dans le cas de travail au noir !
Comme je l'avais annoncé dans mon post de vendredi dernier concernant la mise à jour par les services de l'Etat d'un cas de travail au noir dans un hôtel-restaurant situé à Aubrives, une précision a été apportée le 30 janvier par notre quotidien départemental. Publiée dans la page 16 consacrée à Givet et ses alentours, dans la rubrique "Vu du Paradou" que vous pourrez lire en intégralité ci-dessous, elle exempte totalement l'établissement L'Amérivière de toute implication dans cet acte répréhensible. Une clarification qui s'imposait et que je me fais un devoir de relayer...
mardi 3 février 2015
L'office de tourisme communautaire mérite-t-il vraiment la subvention qu'il reçoit ?
Ce week-end a eu lieu à Givet le 1er salon international du tourisme et des loisirs ! Organisé par un acteur bien connu de ce secteur d'activités dans la Pointe, les Transports Rémi, il a réuni 19 professionnels venus essentiellement de la Belgique et a enregistré environ 200 entrées le samedi et une petite cinquantaine le dimanche avant midi, heure à laquelle je m'y suis rendu. Une affluence pas ridicule donc, mais loin des espérances des organisateurs et de tous ceux qui présentent le tourisme comme une solution majeure pour sortir la vallée de la Meuse de la situation économique catastrophique qu'elle connait ! La faute à qui ? A la météo maussade peut-être, qui n'a de toute évidence pas incité la population à sortir de chez elle, ou alors au caractère innovant de cette manifestation qui aura besoin d'un peu de temps pour s'installer dans le calendrier des activités locales à ne pas rater, à moins que ce ne soit dû à une publicité pas assez importante. C'est difficile à dire, mais une chose est certaine, c'est que l'Office de Tourisme Communautaire Val d'Ardenne - dont une des missions consiste à promouvoir le tourisme dans la Pointe - aurait pu au moins y être présent par l'intermédiaire d'un stand. Au vu des subventions plus que généreuses que nous lui versons tous via la Communauté de communes Ardenne Rives de Meuse, dont vous trouverez les montants dans le tableau ci-dessous, c'eut été la moindre des choses. Hélas, ce n'a pas été le cas, et je trouve cela déplorable...
Subventions reçues par l'OTC Val d'Ardenne*
dimanche 1 février 2015
L'apologie du terrorisme expliquée aux nuls, et aux autres aussi...
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais depuis quelques jours je suis extrêmement gêné ! Avoir appris par les médias, qui ont diffusé l'information en boucle comme on exhibe un trophée, qu'un gamin de 8 ans - donc haut comme trois pommes et doté de facultés intellectuelles encore limitées - avait été auditionné par des fonctionnaires de police dans leurs locaux pour apologie du terrorisme, ça m'a fait quelque chose. Non pas que j'aie la moindre sympathie pour le terrorisme et ceux qui le pratiquent ou le soutiennent (précision sur laquelle j'insiste, sait-on jamais par les temps qui courent), mais parce que la démarche m'a paru exagérée. Pensez donc, apologie du terrorisme ! Ce n'est pas rien, surtout après les attentats commis dernièrement en France, mais en même temps il s'agit d'un gosse qui est dans le meilleur des cas en classe de CE2. Et puis, en réfléchissant sur le sujet, je me suis rendu compte avec effroi que je n'avais jamais entendu parler de ce délit. Curieux comme je suis, j'ai donc vérifié en quoi il consiste et j'ai vite compris pourquoi je ne le connaissais pas : il ne figure dans le code pénal que depuis le mois de novembre 2014 ! Un délit tout nouveau donc, dont on parle beaucoup mais dont je suis sûr que bien peu savent ce qu'il recouvre. C'est pourquoi, afin d'éclairer ceux qui le souhaitent, je reproduis ci-dessous l'excellent article qui vous donnera toutes les précisions nécessaires sur le sujet paru le 29 janvier dans le JDD.fr sous la plume de Jonathan Klur...
«Le polémiste Dieudonné renvoyé en correctionnelle, un homme connu comme déficient mental condamné à 6 mois de prison ferme à Bourgoin-Jallieu (Isère), un enfant de 8 ans entendu par la police à Nice… Depuis les attaques terroristes de Paris, les enquêtes, mises en examen et condamnations pour "apologie du terrorisme" – souvent à de la prison ferme – s’enchaînent. Mais que recouvre ce chef d’accusation d’"apologie du terrorisme", de plus en plus critiqué ?
"Un discours qui met en valeur le terrorisme"
"C’est avant tout la jurisprudence et le bon sens qui définissent l’apologie du terrorisme", indique Alexandre Plantevin, ancien procureur au parquet antiterroriste devenu avocat. "La définition est claire. C'est le fait de présenter le terrorisme sous un jour favorable, de façon positive. C'est un discours qui met en valeur le terrorisme et y incite."
Jusque novembre 2014, l’apologie des actes de terrorisme constituait un simple délit de presse relevant de la loi sur la liberté de la presse de 1881. C'est la loi du 14 novembre 2014 sur "la lutte contre le terrorisme" qui a fait basculer le délit dans le code pénal, avec la possibilité de comparution immédiate. Selon LeMonde.fr, le délit d'apologie du terrorisme était appliqué à des cas symboliques et plus graves avant ce changement législatif et les attentats de Paris. "Même si certaines décisions ne sont pas comprises ou paraissent lourdes, il était nécessaire d'extraire ce délit de la loi de 1881, pour permettre la comparution immédiate", considère Alexandre Plantevin.
Les premières applications de la loi antiterroriste de novembre 2014
La possibilité de comparaitre immédiatement devant la justice, voilà ce qui explique la rapidité des condamnations dans les jours qui ont suivi l’attaque à Charlie Hebdo. "Il y a eu une réponse pénale systématique parce qu'il ne fallait rien laisser passer", juge l'ancien procureur. Une semaine après l'attaque contre Charlie Hebdo, le ministère de la Justice indiquait déjà 37 procédures ouvertes pour "apologie du terrorisme". Il s’agissait là des premières applications de la loi antiterroriste de novembre 2014 pour le délit d'apologie.
"Les procureurs ont l'opportunité de poursuivre ou non, même lorsque l'infraction est caractérisée", souligne l'avocat. "Il y a de tout dans les gens qui font de l'apologie du terrorisme : des ignorants, des personnes qui veulent faire un bon mot et d'autres qui sont vraiment radicalisées. Il est important de faire la différence entre toutes ces personnes." Pour l'ancien procureur du parquet antiterroriste, "les peines les plus élevées, notamment la prison, doivent être réservées à ceux qui sont profondément convaincus de ce qu'ils disent."
Pour l'avocat, il faut être particulièrement prudent avec les adolescents. "Des gamins, par bravade, peuvent tenir des propos qui relèvent de l'apologie du terrorisme. Il faut se demander si un rappel à la loi ou un stage de citoyenneté ne suffisent pas", explique l'avocat, pour qui la poursuite des parents n'est pas imaginable dans l'affaire niçoise. "L'audition de l'enfant peut avoir un sens parce que ces paroles sont peut-être un révélateur de son entourage", note-t-il cependant. "Cela va peut-être permettre de creuser sur le cercle familial."
Souhaitée par le gouvernement Valls, la nouvelle loi aggrave les peines encourues. Elle prévoit ainsi une peine allant jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende, qui peut même être portée à sept ans et 100.000 euros si les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne.»
"Un discours qui met en valeur le terrorisme"
"C’est avant tout la jurisprudence et le bon sens qui définissent l’apologie du terrorisme", indique Alexandre Plantevin, ancien procureur au parquet antiterroriste devenu avocat. "La définition est claire. C'est le fait de présenter le terrorisme sous un jour favorable, de façon positive. C'est un discours qui met en valeur le terrorisme et y incite."
Jusque novembre 2014, l’apologie des actes de terrorisme constituait un simple délit de presse relevant de la loi sur la liberté de la presse de 1881. C'est la loi du 14 novembre 2014 sur "la lutte contre le terrorisme" qui a fait basculer le délit dans le code pénal, avec la possibilité de comparution immédiate. Selon LeMonde.fr, le délit d'apologie du terrorisme était appliqué à des cas symboliques et plus graves avant ce changement législatif et les attentats de Paris. "Même si certaines décisions ne sont pas comprises ou paraissent lourdes, il était nécessaire d'extraire ce délit de la loi de 1881, pour permettre la comparution immédiate", considère Alexandre Plantevin.
Les premières applications de la loi antiterroriste de novembre 2014
La possibilité de comparaitre immédiatement devant la justice, voilà ce qui explique la rapidité des condamnations dans les jours qui ont suivi l’attaque à Charlie Hebdo. "Il y a eu une réponse pénale systématique parce qu'il ne fallait rien laisser passer", juge l'ancien procureur. Une semaine après l'attaque contre Charlie Hebdo, le ministère de la Justice indiquait déjà 37 procédures ouvertes pour "apologie du terrorisme". Il s’agissait là des premières applications de la loi antiterroriste de novembre 2014 pour le délit d'apologie.
"Les procureurs ont l'opportunité de poursuivre ou non, même lorsque l'infraction est caractérisée", souligne l'avocat. "Il y a de tout dans les gens qui font de l'apologie du terrorisme : des ignorants, des personnes qui veulent faire un bon mot et d'autres qui sont vraiment radicalisées. Il est important de faire la différence entre toutes ces personnes." Pour l'ancien procureur du parquet antiterroriste, "les peines les plus élevées, notamment la prison, doivent être réservées à ceux qui sont profondément convaincus de ce qu'ils disent."
Pour l'avocat, il faut être particulièrement prudent avec les adolescents. "Des gamins, par bravade, peuvent tenir des propos qui relèvent de l'apologie du terrorisme. Il faut se demander si un rappel à la loi ou un stage de citoyenneté ne suffisent pas", explique l'avocat, pour qui la poursuite des parents n'est pas imaginable dans l'affaire niçoise. "L'audition de l'enfant peut avoir un sens parce que ces paroles sont peut-être un révélateur de son entourage", note-t-il cependant. "Cela va peut-être permettre de creuser sur le cercle familial."
Souhaitée par le gouvernement Valls, la nouvelle loi aggrave les peines encourues. Elle prévoit ainsi une peine allant jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende, qui peut même être portée à sept ans et 100.000 euros si les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne.»
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