Les élections départementales résumées en 3 dessins !

Canton de Givet : le FN renforce son enracinement local !

Les résultats du Front National

Remarques : le FN confirme sa percée effectuée lors des européennes de 2014
                     le FN gagne 148 voix entre les 2 tours, soit presque 6 % des suffrages exprimés
                     le FN gagne des voix dans 10 communes sur 12 !
                     le FN représente 1/3 de l'électorat du canton
                     la percée du FN est surtout sensible dans le Viroquois  

Vireux-Molhain : la lutte contre les incivilités s'intensifie !

Nouveau record historique pour le chômage qui repart à la hausse...

Givet : la fermeture de la Chiers à l'affiche du Manège samedi !

Givet : rassemblement demain contre la fermeture d'une classe à l'école de Fromelennes !

Cette année encore, à la rentrée de septembre, des postes d’enseignants vont être supprimés dans la Pointe. Dans le secondaire où le projet de carte scolaire a été rendu public en fin de semaine dernière, il s’agira d’un poste de SVT au collège de Fumay et d’un poste d’arts plastiques au collège de Vireux-Wallerand. Quant au lycée de Givet, s’il est pour une fois épargné, tout le monde comprend que l’ouverture d’un poste d’italien au lycée de Revin a pour objectif de renforcer l’attractivité de la filière littéraire de cet établissement au détriment de celle du lycée Vauban, dont la disparition programmée reste d’actualité. Enfin, dans le premier degré, même si l’annonce de la carte scolaire a été repoussée au 07 avril afin de ne pas perturber les élections départementales, des informations ont déjà filtrées. Ainsi, on sait qu’une fermeture de classe devrait avoir lieu à l’école maternelle de Fromelennes. Une perspective que refusent les parents ! C’est pourquoi ils ont décidé d’organiser un rassemblement demain matin, à 07 h 30, devant l’entrée de la cité scolaire Vauban, située rue Bousy à Givet, auquel j’invite à participer tous ceux qui, comme moi, sont attachés à un service public d’éducation de qualité et de proximité dans la Pointe…

Canton de Givet : les résultats détaillés des élections départementales !

5 constats : l'abstention dépasse largement les 50 %
                    le binôme de droite résiste en rééditant son score de 2008
                    le FN profite de l'absence d'attaque du binôme de droite pour être au 2ème tour
                    le nouveau FN-village est désormais Aubrives
                    la gauche locale réalise un score global historiquement bas
      

Canton de Givet : quelques petites devinettes pour clore la campagne électorale !

1) Comment appelle-t-on un élu qui a voté tous les budgets de la majorité UMP au Conseil général depuis 2008 ? Pour moi, un élu de Droite ! Mais pour Claude Wallendorff, c’est un élu sans étiquette…

2) Comment appelle-t-on un candidat qui affirmait en 2008 qu’il prendrait sa retraite dès 2009 pour se consacrer entièrement à son mandat et qui est resté en fonction jusqu’en 2014 ? Pour moi, un menteur ! Mais pour Claude Wallendorff, c’est un travailleur indispensable qui est resté fidèle à son poste jusqu’à l’âge limite pour faire face à des problèmes insurmontables sans lui…

3) Comment appelle-t-on un quadrinôme constitué d’un socialiste et de 3 personnes, certes de gauche, mais non cartées ? Pour moi, une liste Divers Gauche ! Pour Claude Wallendorff à qui certaines subtilités politiques échappent, une liste socialiste…

4) Comment appelle-t-on un candidat qui prône le développement du tourisme et qui a tout fait, heureusement en vain, pour installer un incinérateur extrêmement polluant à Givet ? Pour moi, un incohérent ! Pour Claude Wallendorff, un candidat sérieux doté d'une solide expérience…

5) Comment appelle-t-on un candidat qui a dû céder à la Croix Rouge, suite à un déficit cumulé de 600.000 euros, la gestion des 2 maisons de retraite qu’il dirigeait à Givet et aux Hauts Buttés ? Pour moi, un faillitaire ! Pour Claude Wallendorff, un élu qui n’a fait qu’appliquer une décision prise par le conseil municipal de Givet…

6) Comment appelle-t-on un candidat qui concentre dans ses tracts ses attaques contre la liste Divers Gauche et qui souhaite dans un article de L’Ardennais « bon courage » au Front National ? Pour moi, un allié objectif du FHaine qui ne verrait aucun inconvénient à sa présence au 2ème tour ! Pour Claude Wallendorff, un élu local qui peut compter sur sa personnalité pour contrer la vague Bleu Marine…    

Canton de Givet : les petites communes ont droit à la même considération que les autres !

Canton de Givet : le bilan plus que contestable de Claude Wallendorff !

(pour une meilleure lecture de cet article paru aujourd'hui dans L'Ardennais, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

Quelques remarques : 

  - 4ème photo de Claude Wallendorff dans L'Ardennais pour cette campagne contre 2 pour ses concurrents ! L'écart commence à devenir gênant...

  - 600.000 euros de déficit cumulé pour les 2 maisons de retraite de l'Agespana présidée par Claude Wallendorff, avec à la clé leur cession forcée à la Croix Rouge, n'est-ce pas un échec ?

  - S'attribuer la construction d'équipements réalisés grâce à l'argent reçu pour compenser la fermeture du CEC, n'est-ce pas se réjouir du départ des militaires ?

  - Pourquoi ne rien dire des services publics qui sont menacés, dont le collège de Vireux-Wallerand qui dépend directement du Conseil général ?

  - Si le bilan de ce mandat était aussi satisfaisant, pourquoi la population du canton a-t-elle été en baisse continue depuis 2008 ?

Canton de Givet : démasquons le Front National !

Le nord-Ardennes, maillon faible d'une région en difficulté

Taux de pauvreté par région : 

Taux de pauvreté par département :

Taux de chômage par bassin d'emploi :

Le vrai Claude Wallendorff démasqué par L'Ardennais !

Hier, c'était vendredi ! Et à Givet, comme tous les habitants de la Pointe le savent, le vendredi c'est le jour du marché. Les bonimenteurs - ces spécialistes des propos destinés à plaire et à convaincre afin d'attirer le chaland - étaient donc de sortie. Parmi eux, il y avait les habitués, ceux qui viennent courageusement chaque semaine, quelles que soit les conditions météorologiques, pour vendre leurs marchandises et gagner ainsi leur vie. Mais pas uniquement ! A moins de 10 jours du premier tour des élections départementales, il y avait aussi des représentants des candidats au poste de conseiller départemental du canton de Givet. Du moins des candidats sérieux, ceux qui font réellement campagne pour obtenir les suffrages des électeurs. Il y avait donc des fervents partisans de la liste divers gauche menée par le binôme Gouget/Husson et de la liste de droite dirigée par le duo Coquet/Wallendorff.

Pour tous les clients du marché, ça a été l'occasion de se voir remettre en main propre de biens beaux documents de propagande électorale (c'est la terminologie officielle) et, pour les plus curieux, d'y jeter un œil plus ou moins intéressé. Ils ont ainsi pu découvrir sur le dépliant publicitaire concocté par l'équipe de Claude Wallendorff que plusieurs maires du canton le soutenaient officiellement, comme par exemple Fabien Prignon qui est à la tête de la commune pourtant très à gauche d'Aubrives ( le candidat de gauche y avait obtenu 73 % des voix au 2ème tour des législatives de 2012 !). Ils ont aussi pu y trouver, de façon assez étonnante, un court extrait d'un article de L'Ardennais mettant en avant la combativité et l'efficacité de Claude Wallendorff au service de Hargnies. Pourquoi étonnante, êtes-vous certainement en train de vous demander ? D'abord parce que la bonne commune de Hargnies n'est pas située dans le canton de Givet que Claude Wallendorff dirige depuis 2008, mais dans celui de Revin ! Ensuite et surtout parce que, dans un mémorable article en date du 25 mars 2011 que vous pourrez lire en intégralité ci-dessous, le rédacteur en chef de L'Ardennais s'était penché sérieusement sur le cas de Claude Wallendorff, non pas pour lui dresser des louanges, mais pour lui tailler un véritable costard comme on en a rarement vu dans ce journal...

"LE samedi 5 mars, nous avons consacré une page entière à la guerre qui fait rage autour des maisons de retraite de Givet (résidence Val de Meuse) et Monthermé (Saint-Antoine aux Hauts-Buttés). Pour faire court, deux clans s'opposent à propos de la future gestion de ces établissements : doit-elle être dorénavant confiée à un privé ou demeurer dans le giron de l'association qui s'en occupe depuis des années ? Coups bas, retournements de veste, luttes d'influence et alliances improbables sont devenus le lot quotidien d'un dossier pas vraiment anodin, puisqu'il s'agit de gérer une bonne centaine de lits et le personnel des deux établissements. Avec en fond de décor une question pas vraiment anodine non plus : que deviendraient les tarifs d'hébergement en cas de privatisation ? 

Comme de juste, l'omniprésent et omniscient Wallendorff Claude, initiales W. C., est à la baguette. Bien que contesté et réélu dans des conditions rocambolesques, il possède en effet, parmi un stock de casquettes qui ferait pâlir d'envie n'importe quel maréchal de l'ex-Armée rouge, celle de président de l'Agespana, l'association qui gère les deux maisons de retraite. Nous l'avons donc contacté à l'occasion de cet article pour qu'il daigne nous éclairer sur sa vision du dossier, par définition lumineuse. Mais à notre grand désappointement, le roitelet de la Pointe a coupé court à l'interview, reprochant à notre journaliste de « remuer les odeurs de chiottes ». Des propos que nous avons fidèlement retranscrits : dame, une déclaration de Claude Ier, même lapidaire, c'est sacré. 

Cambronne 

Mais voilà. Il faut croire que de voir ses propos un tantinet scatologiques reproduits noir sur blanc dans le journal, ça n'a pas eu l'heur de plaire à sa Majesté. Laquelle s'est donc fendue d'une « mise au point » qui vaut son pesant de cacahuètes. Vu la teneur de ce texte, une alternative : soit on s'assied sur le trône pour le lire d'un œil distrait avant de regarder la chasse faire disparaître la prose nauséabonde, soit on se bouche le nez et on dissèque l'étron. Nous avons choisi la deuxième solution. 

Avec une réponse en 5 points. Soit le nombre de lettres du mot de Cambronne. MALGRÉ les affirmations du maire, nous maintenons l'intégralité de nos propos, notamment la citation qui fâche : W. C. nous a bien dit : « Maintenant c'est votre travail de remuer les odeurs de chiottes ». ENTRE autres contre-vérités, la deuxième citation relevée par le dénommé Wallendorff Claude, « L'avenir des deux maisons de retraite relève d'ores et déjà du privé. », n'en est pas une, puisqu'il s'agit d'une conclusion tirée par notre journaliste. Pourquoi le maire de Givet fait-il siennes les réflexions du rédacteur de l'article incriminé ? Mystère… 

RÉTIF à toute intrusion dans ce qu'il considère être son pré carré, W. C. trouve « malvenu de faire des gros titres sur cette affaire. » Connaissant d'expérience le soin avec lequel cet élu cumulard veille à ce qu'aucune information ne vienne troubler ses manigances ou arrangements habituels, il est évident qu'il n'a pas dû apprécier qu'une enquête fouillée porte un salutaire coup de projecteur sur un dossier particulièrement mal ficelé. Et nous nous en félicitons. DANS son billet, W. C. affirme que nous ne nous préoccupons pas « des conséquences négatives de ce choc médiatique sur les résidents et le personnel des maisons de retraite. » C'est exactement l'inverse ! Le fait de confier ces établissements à un privé se traduirait sans doute, à terme, par une hausse des tarifs d'hébergement et une dégradation des conditions de travail des salariés, placés devant l'obligation de faire du chiffre. Là, pour le coup, on pourrait effectivement parler de « conséquences négatives »… 

ENFIN, nous nous permettons respectueusement de conseiller à Wallendorff Claude d'utiliser sa débordante énergie pour mener à bien les différents dossiers qui encombrent son triple bureau de maire, conseiller général et directeur général des services de la communauté de communes locale, sans chercher à s'attribuer une nouvelle responsabilité, celle de conseiller éditorial des médias locaux, rubrique Givet."  (Jean-Claude ROUSSEL, rédacteur en chef)

Givet : puisse le Charlemagne connaître un autre sort que la Bohème !

Claude Wallendorff : un gestionnaire au bilan calamiteux !

Claude Wallendorff est considéré par beaucoup d'habitants du canton de Givet comme un technicien très pointu possédant une maîtrise parfaite des dossiers qu'il est amené à traiter. Reconnaissons-le, c'est souvent vrai ! Il est aussi perçu comme un gestionnaire hors pair capable d'attirer l'argent public et de le faire fructifier. Une deuxième image hélas fausse, comme le montre sa triste et lamentable gestion des maisons de retraite dont voici un petit rappel qui peut toujours être utile en cette période électorale :

janvier 2007 : fusion des résidences Val-de-Meuse (Givet) et Saint Antoine (Les Hauts Buttés) au sein de l’Agespana (association de gestion d’établissements et de services pour personnes âgées Nord-Ardennes) présidée par Claude Wallendorff

mars 2008 : Claude Wallendorff écrit dans son document de campagne pour les élections cantonales que « l’Agespana est ma plus grande satisfaction »

fin 2009 : le Conseil général lance un audit de l’Agespana qui révèle des carences en termes de gestion et de finances.

mars 2011 : Claude Wallendorff fait part de son projet de confier la gestion des 2 résidences au groupe privé Orpéa. Devant le risque d’une envolée des tarifs, cette annonce provoque un tollé chez de nombreux élus.

juillet 2011 : la Croix Rouge, association à but non lucratif, se porte candidate à la reprise des 2 résidences.

25 juillet 2011 : dans un courrier très sec, le Conseil général et l’Agence Régionale de Santé dénoncent la gestion des 2 résidences et exigent un plan de redressement pour résorber le déficit cumulé de 600.000 euros (voir documents ci-dessous, parus le 04 octobre 2011 en page 30 de L’Ardennais)

octobre 2011 : le Conseil général place l’Agespana sous le contrôle d’un administrateur provisoire

janvier 2012 : la gestion des 2 résidences de l’Agespana est cédée à la Croix Rouge.

janvier 2012 : Claude Wallendorff licencie le directeur de l’Agespana pour faute grave et porte plainte contre lui pour diffamation

mars 2013 : la plainte de Claude Wallendorff pour diffamation est rejetée en 1ère instance

juillet 2013 : la plainte de Claude Wallendorff pour diffamation est rejetée en appel

mars 2014 : l'ancien directeur obtient du tribunal des Prud’hommes 110.000 euros d’indemnités pour licenciement abusif

26 mars 2014 : un rapport de la Chambre régionale des comptes relève plusieurs subventions anormalement versées à l’Agespana par la commune de Givet  

Ardenne Rives de Meuse : un jackpot pour les communes, que les petites doivent conserver !

Sommes reversées en 2014 par Ardenne Rives de Meuse à ses 19 communes

Pour rappel : afin de financer l’entrée de Revin et d’Anchamps dans la communauté de communes, ses dirigeants avaient proposé un système qui mettait à contribution les 17 communes dites historiques. Sans entrer dans le détail, la plus grosse part de l’effort devait être supportée par les 9 communes de moins de 750 habitants, auxquelles la 3^ème part de la dotation communautaire n’aurait plus été versée. Comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessus où ces communes apparaissent en rouge, le manque à gagner pour elles aurait été dans tous les cas supérieur à 35 % du reversement communautaire, dans les 2/3 des cas supérieur à 50 % et dans les cas de Montigny-sur-Meuse et Charnois supérieur à ¾. Une véritable catastrophe financière qui a été évitée au dernier moment, malgré les pressions exercées entre autres par Claude Wallendorff, premier vice-président de la comcom ! En cette période électorale, j’espère que les électeurs de ces petites communes qui, à mes yeux, ont droit à la même considération que les autres, sauront s’en souvenir… 

canton de Givet : le FN incapable de présenter des candidats locaux !

(pour une meilleure lecture de cet article paru dans L'Ardennais d'aujourd'hui, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

Canton de Givet : pourquoi il ne faut pas voter pour le Front de Gauche !

Bien avant la calamiteuse séquence des municipales et le désastre des élections européennes, toutes les élections partielles montraient une stagnation à un niveau bas du Front de Gauche au premier tour en parallèle d’un PS en chute libre. Une véritable déception pour tous ceux qui, comme moi, pensaient que le Front de Gauche représentait un espoir et ouvrait un horizon prometteur aux exclus de la mondialisation, aux victimes des politiques libérales et à tous les laissés-pour-compte de notre société ! Une déception d’autant plus grande que la campagne présidentielle de 2012 avait été plutôt bien réussie…

Aujourd’hui, les raisons de ce fiasco m'apparaissent clairement. En premier lieu, il y a l’échec stratégique ! S’engager presque exclusivement dans un bras de fer avec le Front National en affirmant « à la fin, ce sera eux contre nous » était une erreur. Il fallait bien sûr s’opposer avec vigueur à ce parti, mais nous ne sommes pas en 1932 en Allemagne et les électeurs, qui n’apprécient pas d’être infantilisés à grand coup d’incantations tonitruantes, s’en rendent compte. D’ailleurs, ils l’ont montré, d’abord aux législatives de 2012 en éliminant dès le 1er tour à Hénin-Beaumont Jean-Luc Mélenchon face à Marine Le Pen, puis aux européennes de 2014 en plaçant pour la 1ère fois à une élection nationale le FN en tête tandis que le Front de Gauche faisait péniblement 6 % des voix.

Ensuite, il y a l’échec tactique ! L’alliance entre le Parti communiste et le Parti de Gauche s’est déchirée sur l’attitude à adopter face aux socialistes. Alors que les communistes prônaient une opposition feutrée face au PS au pouvoir pour ménager l’avenir de ses élus, Jean-Luc Mélenchon appelait à une opposition frontale. Une conception différente qui est apparue au grand jour avec les élections municipales de 2014 et qui a eu pour conséquences d’entretenir un flou sur la ligne défendue et de brouiller le message politique du Front de Gauche. Dès lors, il s'est retrouvé dans l’incapacité d’attirer à lui les frondeurs du PS ou les écologistes déçus par le couple Hollande/Valls. Dans ces conditions, comment incarner une véritable alternative crédible à gauche ?

Enfin, il y a l’échec fonctionnel ! En refusant aux dizaines de milliers de personnes qui s’étaient engagées dans la campagne présidentielle d’adhérer directement au Front de Gauche sans passer par une de ses composantes, le Front de Gauche a délibérément choisi de rester un cartel électoral où chaque parti cherche à tirer la couverture à lui. En termes d’efficacité, on a fait mieux, surtout lorsque l’adhésion au Parti de Gauche conduit à devoir supporter en permanence un caporalisme d’un autre temps. De même, se contenter d’exprimer la colère des gens s'est vite avéré contre-productif. Les gens savent que la situation est mauvaise et qu’ils sont en colère, il ne sert à rien de leur répéter en permanence. Pour amener les électeurs à mettre un bulletin dans l’urne, il faut qu’ils pensent que leur vote sera utile…

Or, à ce jour, le vote pour le Front de Gauche n’est pas utile, pas plus d’ailleurs que celui pour un PS devenu ouvertement social-libéral ! Ni l’un ni l’autre ne permettent d’ouvrir une perspective pour tous ceux qui souffrent de la situation actuelle. Dans ces conditions, voter le 22 mars dans le canton de Givet pour le binôme Carette/Thibault ne ferait que favoriser la possibilité d'un 2ème tour opposant le Front National au représentant de la droite Claude Wallendorff. Ce serait gaspiller des voix précieuses ! L’efficacité est ailleurs, elle est dans le vote pour le binôme divers gauche d’ouverture constitué par Nadine Gouget et Philippe Husson que j’ai choisi de soutenir en qualité de remplaçant. Un binôme affilié à aucun parti politique, ce qui était la condition sine qua none pour que je m’y rallie !!

Retour à la réalité, bien loin de l'esprit du 11 janvier...

Givet : les murs ont la parole !

A l'entrée du square Viénot : 

Près de la ballastière : 

Sous le pont des Américains : 

Départementales : un état des lieux initial inquiétant !

Remarques : le nombre de candidats est quasi stable malgré la réforme des cantons
                    la moyenne des binômes est d'environ 4 par canton
                    le renouvellement des élus promet d'être important
                    à gauche, EELV et le Front de Gauche sont moins présents
                    à droite, l'UMP renforce sa présence au détriment des divers droite
                    le FN ratisse très large, en termes d'âge et de taux de couverture