Hier matin : refus de la destruction des commerces ILLÉGAUX de la "jungle" de Calais
Motivations du tribunal administratif de Lille : "il n'est pas établi que la destruction de l'ensemble des commerces de la jungle permettrait, à elle seule, de mettre fin aux violences et aux trafics qui se déroulent sur le site d'une part, et aux dangers d'explosion et d'incendie liés à la nature même de l'occupation de ce site d'autre part". Les commerçants du reste de la France, qui paient leurs charges et respectent les normes de sécurité, apprécieront !
Hier après-midi : refus de la remise en liberté CONDITIONNELLE de Jacqueline Sauvage
Motivations du juge d'application des peines : "il doit également être souligné que l'importante médiatisation de son affaire rend difficile une authentique démarche de réflexion pour Madame Sauvage qui est encouragée à se cantonner dans un positionnement exclusif de victime, sans remettre en question son fonctionnement psychique personnel et sans s'interroger sur sa part de responsabilité dans le fonctionnement pathologique de son couple". Les multiples soutiens dont a bénéficié Jacqueline Sauvage, qui ont vu en elle beaucoup plus une victime qu'une coupable, apprécieront !
La justice est supposée être rendue au nom du peuple français ! Malheureusement, dans ces deux décisions prises hier, il semble que d'autres considérations aient joué un rôle important. C'est hautement regrettable, surtout à l'heure où nos institutions ont plus que jamais besoin d'apparaître irréprochables...
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