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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

dimanche 29 janvier 2017

Le chiffre du jour !

33.313 ! C'est le montant, arrondi à l'euro supérieur, dépensé en 2016 par la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse pour son bateau touristique "le Charlemagne" dans le cadre de 4 marchés à procédure adaptée : 2.986,90 euros pour une étude de confort acoustique du bateau réalisée par Leslie Acoustique ; 7.184,40 euros pour la fourniture et la pose d'un store de toiture de verrière par Store décor ; 8.250,86 euros pour des travaux modificatifs de composants moteurs et électriques effectués par la Sarl Castoldi ; 14.890,47 euros pour des travaux de plomberie sur des réseaux de distribution et d'évacuation opérés la SPRL Septon&cie. Que faut-il en penser ?

Pour les plus optimistes, qui n'ignorent pas que le budget de l'interco de la Pointe dépasse largement les 20 millions d'euros, très certainement qu'il s'agit d'une goutte(lette) d'eau tellement petite qu'il est inutile d'en parler. Pour les plus pessimistes, qui ont toujours en mémoire présente que le chômage avoisine les 20 % sur le territoire de la comcom, qu'elle aurait pu être dépensée plus utilement puisqu'il s'agit de l'équivalent toutes charges comprises pour une année de 3 emplois de 20 heures rémunérés au SMIC ou de pratiquement 5 emplois d'avenir associations à temps plein qui auraient pu bénéficier à des jeunes en difficulté. Quant à moi, je considère que cette dépense, effectuée au profit d'un bateau quasiment neuf, n'augure rien de bon pour cette activité de tourisme fluvial qui a déjà coûté aux contribuables largement plus d'un million d'euros et dont la rentabilité, avec moins de 10.000 passagers la saison dernière, n'est toujours pas au rendez-vous...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

la pointe de Givet, avec la manne des derniers nucléaires devrait être un lieu de vie riche et agréable.
Mais l'équipe en place a décidé de nous mettre en galère. Dans chaque décision, elle aura enfoncée toujours plus la pointe la tête sous l'eau. Quoi de plus naturel dés lors de terminer le désastre par une vraie galère ou les couillons rameurs et cochons payeurs sont ceux la même qui auront mis leur bourreau pour marquer le rythme.
On connait la technique. Utiliser la crédulité de nouveaux comme de mouchoirs jetables pour ensuite marcher dessus.
On choisit ses élus et ainsi, ses bourreaux éventuels.
FL: heureux d'avoir changé d'air!