Vous vous souvenez sûrement de tout le micmac qui a eu lieu autour de l'activité paintball au fort de Charlemont ! En 2009, lorsque l'armée a décidé de déserter le site surplombant majestueusement la bonne ville de Givet, il fallait lui trouver une nouvelle utilité économique. Le projet, sorti d'on ne sait quel cerveau embrumé, d'implantation d'une centrale photovoltaïque ayant vite capoté, les espoirs de reconversion de ce haut lieu militaire - passé tel une patate chaude des mains de l'Etat à celles de la ville de Givet puis à celles de la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse - se sont tournés vers Jan Cuylits. Exploitant une activité de paintball à quelques kilomètres dans le petit village belge d'Agimont, il souhaitait trouver un lieu plus vaste afin de développer son entreprise. L'affaire fut donc rapidement conclue et les amateurs de paintball et d'airsoft purent s'en donner à cœur joie à partir de 2013. Le début d'une belle idylle entre le dirigeant de la société Givet Adventure, créée pour l'occasion, et le petit monde communautaire.
Las, les histoires d'amour finissant mal en général, les regards langoureux se sont vite transformés en propos haineux et le locataire du fort de Charlemont fut sommé de quitter les lieux au 31 décembre 2016, date d'expiration de son bail. Un bras de fer, marqué entre autres par une manifestation dans les rues de Givet et par une longue procédure judiciaire, s'engagea alors entre Jan Cuylits et la communauté de communes, au terme duquel cette dernière obtint gain de cause et récupéra l'usage du site. Le fort de Charlemont devait alors être transformé, foi d'élus communautaires, en haut lieu du tourisme dans la Pointe. Beaucoup l'ont cru, ils peuvent maintenant être déçus à la lecture de ce post mis récemment en ligne sur la page Facebook de la société Wild Trigger qui annonce qu'elle va organiser des activités d'airsoft dans un site aisément identifiable qui n'est autre que le fort de Charlemont ! Tout ça pour ça...
Las, les histoires d'amour finissant mal en général, les regards langoureux se sont vite transformés en propos haineux et le locataire du fort de Charlemont fut sommé de quitter les lieux au 31 décembre 2016, date d'expiration de son bail. Un bras de fer, marqué entre autres par une manifestation dans les rues de Givet et par une longue procédure judiciaire, s'engagea alors entre Jan Cuylits et la communauté de communes, au terme duquel cette dernière obtint gain de cause et récupéra l'usage du site. Le fort de Charlemont devait alors être transformé, foi d'élus communautaires, en haut lieu du tourisme dans la Pointe. Beaucoup l'ont cru, ils peuvent maintenant être déçus à la lecture de ce post mis récemment en ligne sur la page Facebook de la société Wild Trigger qui annonce qu'elle va organiser des activités d'airsoft dans un site aisément identifiable qui n'est autre que le fort de Charlemont ! Tout ça pour ça...
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