Lors du 2ème tour des élections départementales qui s'est tenu le 29 mars dernier, un vaste débat a eu lieu en France sur l'attitude à avoir lorsqu'un duel opposait la gauche ou la droite classique au Front National. On a alors vu émerger la notion du "ni-ni", c'est-à-dire ni l'appel au vote pour le FN, ni l'appel à soutenir son adversaire ! Une sorte de neutralité, destinée certainement à casser le thème extrêmement porteur de l'UMPS développé avec force par le FN ces derniers temps. Mais une neutralité potentiellement dangereuse puisqu'elle était susceptible d'aboutir à une victoire frontiste dans de nombreux cantons. C'est pourquoi cette position, prônée entre autres par Nicolas Sarkozy, a été loin de faire l'unanimité, comme dans les Ardennes où le Président du Conseil général Benoît Huré et la 1ère secrétaire fédérale du PS Annie Flores ont appelé ouvertement à voter pour les candidats dits républicains qualifiés pour le second tour. Cela n'a toutefois pas empêché de nombreux électeurs d'opter pour le désormais fameux "ni-ni", notamment dans le canton de Givet avec, comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessous, des différences très fortes entre les communes...
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