(pour une meilleure lecture de cet article paru hier dans L'Ardennais, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)
Quelques précisions qui s'imposent :
1) la majorité des élèves de la Pointe qui sont scolarisés en Belgique y suivent un enseignement professionnel dont l'offre n'existe pas à Givet. Pour eux, c'est beaucoup plus pratique que d'aller à Revin, dans le meilleur des cas, voire en internat à Charleville-Mézières ou à Sedan !
2) un nombre non négligeable d'élèves de la Pointe est scolarisé en Belgique pour des raisons purement matérielles par des travailleurs frontaliers d'origine belge. Pour eux, c'est bien plus simple de déposer leurs enfants dans leur famille le matin et de les y récupérer le soir. C'est aussi plus économique lorsque cela permet d'éviter la restauration scolaire le midi !
3) beaucoup plus que le niveau scolaire, c'est la discipline plus stricte pratiquée dans les établissements privés qui est mise en avant par les parents travaillant en France et scolarisant leurs enfants en Belgique. Un avantage comparatif certain au détriment des établissements publics de la Pointe !
4) depuis l'assouplissement très fort de la carte scolaire en 2007 qui a permis à quasiment tous les parents qui le souhaitent d'inscrire, par snobisme ou par rejet de la mixité sociale, leurs enfants dans les lycées les plus réputés de Charleville-Mézières, le nombre d'élèves de la Pointe scolarisés en Belgique a cessé d'augmenter. Il est même devenu inférieur à celui de ceux qui fréquentent les établissements du chef-lieu !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire