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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

dimanche 31 janvier 2016

Quand le CSSA entend dicter à la presse ce qu'elle doit écrire...


A la suite de la parution hier dans L'Ardennais d'un article relatant les démêlés judiciaires de Marc Dubois, bien connu dans le département pour être le président de l'emblématique CSSA, ce dernier a décidé - comme vous pouvez le lire dans le courrier ci-dessus publié sur Twitter - de porter plainte pour diffamation contre notre quotidien départemental. Une démarche plutôt radicale, qui amène à se poser quelques questions : la liberté de la presse ne serait-elle plus valable dans notre département dès qu'elle amène à toucher de près ou de loin le CSSA ? Au nom de quoi et avec quelle légitimité, l'avocat défendant les intérêts de Marc Dubois et du CSSA se permet-il d'indiquer ce que devrait écrire un journal et ce qu'il devrait éviter de publier ? Pour un club dont le budget repose en partie sur une généreuse subvention du Conseil départemental de 580.000 euros, la transparence ne devrait-elle pas être une ligne de conduite intangible, ne serait-ce que par respect pour les contribuables ardennais ? Des interrogations loin d'être anodines puisqu'elles portent sur des principes essentiels et qui m'amènent, un peu plus d'un après que des millions de personnes ont défilé à travers toute la France pour la défense de la liberté de la presse, à apporter tout mon soutien à L'Ardennais et à son journaliste aujourd'hui mis sur la sellette...

vendredi 29 janvier 2016

Les dessous inavoués et inacceptables de l’état d’urgence

Lorsque l'état d'urgence a été décrété le soir même des attentats du 13 novembre, puis prolongé de trois mois, c'était une mesure indispensable. Mais l’état d’urgence n’est pas une procédure de prévention, c'est une procédure de gestion de crise que l’Etat doit utiliser pour faire face à un « péril imminent » ou une « calamité nationale ». Le péril imminent, tel qu'évoqué dans la loi de 1955 qui a créé l'état d'urgence, ne se confond pas avec le risque même très élevé d’attaques terroristes. Leur prévention doit reposer sur le travail policier et judiciaire dans le cadre du droit ordinaire. Si le droit ordinaire ne suffit pas, malgré l’accumulation de lois anti-terroristes depuis trente ans, il faudrait le renforcer plutôt que de songer à proroger pour trois mois encore l'état d'urgence, en attendant certainement trois mois de plus dans la perspective de l’Euro 2016. A moins, bien sûr, que le gouvernement et François Hollande ne poursuivent d'autres buts moins avouables...





mercredi 27 janvier 2016

Carte intercommunale : le Préfet des Ardennes persiste et signe !

Avant-hier, lors des vœux qu'il a présenté aux corps constitués, le Préfet des Ardennes a abordé un certain nombre de thèmes, parmi lesquels figurait bien sûr la mobilisation sur les projets structurants comme le campus du Moulin Le Blanc, l'école supérieure des arts de la marionnette ou encore l'extension vers le sud de la voie verte. Dans la foulée, il a enchaîné avec la mobilisation pour une meilleure solidarité territoriale, ce qui lui a permis de revenir sur le projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui devra être officialisé au plus tard le 31 mars. Un passage intéressant, que vous trouverez en intégralité ci-dessous, qui montre qu'à ce jour il n'envisage pas de revenir sur sa proposition faite le 12 octobre de fusionner d'une part Ardenne Rives de Meuse avec Meuse et Semoy et d'autre part Portes de France avec Ardennes Thiérache...  

"L’année 2016 s'ouvre sur un grand bouleversement de notre paysage administratif. Les Ardennes appartiennent désormais à une grande région représentant plus de 5,5 millions d’habitants. Cela s'accompagne d'une nouvelle organisation des directions régionales des services de l'Etat. Je vous l’ai déjà dit et je le répète. Dans cette grande Région, ce département ne fera entendre sa voix que s’il cesse de s’enfermer dans des rivalités de territoire. Pour exister au sein de cette nouvelle entité, il faudra être combatif, solidaire, uni. 
Qu'ont voulu dire nos concitoyens par leur vote ou leur abstention aux derniers scrutins départementaux et régionaux ? Ils attendent des responsables publiques, des projets pour l'emploi, des infrastructures, des équipements et des services de proximité de qualité et ce qu'ils soient habitant des villes ou de la ruralité. 
C’est pourquoi, dans le projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, j’ai proposé la fusion de 4 intercommunalités pour faire émerger dans les Ardennes 7 établissements de coopération intercommunale de taille conséquente permettant l’émergence de vrais projets de territoire. Cette proposition n'est d'ailleurs pas celle du préfet, mais celle que les élus envisagent et débattent depuis plus de dix années dans le département. 
Elle est indispensable afin de disposer d'une structuration territoriale suffisamment solide budgétairement et pérenne pour proposer enfin à nos concitoyens cette offre d'équipements collectifs, de services publics et afin d'avoir cette taille critique pour accompagner un développement économique soutenu par la région, le partenaire départemental voyant ses capacités d'intervention réduites. 
Nous travaillons actuellement pour faire tomber les réticences et objectiver les moyens fiscaux et budgétaires qui existent et qui permettent de réussir ces fusions sans impact négatif pour les populations. J’exhorte à nouveau les élus à s’interroger sur les conséquences d’un schéma sans ambition, sans vision qui ne garantira pas sa pérennité et qui obérera pour longtemps la capacité des territoires ardennais à profiter des opportunités de la grande région."

dimanche 24 janvier 2016

Les Républicains, incapables de gérer les finances de leur parti, prétendent gérer celles de la France !

Après avoir présenté en début de semaine l'état calamiteux des finances du FN, qui en dit long sur les lacunes immenses de ce parti en matière de gestion, voilà celles des Républicains dont vous pourrez constater qu'elles sont guère plus reluisantes... 

(pour une meilleure lecture des documents, vous pouvez les agrandir en faisant un clic gauche dessus)

Quelques éléments pour mieux comprendre :

1) La 1ère fraction du financement public provient du nombre de voix obtenues lors du 1er tour des élections législatives de 2012, soit 6.788.077
2) La 2ème fraction du financement public provient du nombre de parlementaires rattachés à LR
3) Le financement public représente plus de la moitié des recettes de LR, qui n'a aucun scrupule à le percevoir alors qu'il dénonce par ailleurs les aides reçues par les défavorisés 

4) Les loyers dépassent 1,7 millions d'euros, soit plus que les contributions versées par les élus
5) Les frais de personnel dépassent 8,5 millions, soit plus que le total des sommes versées par les élus et les adhérents

6) Les dettes dépassent les 73 millions d'euros, soit le double des recettes annuelles de LR ! Appliqué  à la France, cela correspondrait à une dette publique égale à 200 % du P.I.B., alors que LR juge déjà insoutenable la dette réelle du pays qui se monte à 96 % du P.I.B.  
7) Les réserves, qui correspondent au cumul des résultats des années précédentes, sont en négatif à hauteur de 40 millions d'euros ! Cela s'explique pour 10,9 millions d'euros par le rejet des comptes de campagne de Sarkozy en 2012. Quant au reste, ce n'est que la traduction des pertes accumulées par LR année déficitaire après année déficitaire...

Conclusion : confier la gestion du pays à LR, ce serait comme confier la gestion du budget de sa famille à un surendetté fiché à la banque de France qui se complaît à vivre dans et de l'assistanat ! Une véritable catastrophe...

jeudi 21 janvier 2016

L'espérance de vie baisse, mais l'âge de départ en retraite continuera à augmenter...

Avant-hier, l'INSEE a publié une batterie de statistiques sur la démographie en France pour l'année 2015. Un chiffre s'en dégage tout particulièrement : la baisse, pour la 1ère fois depuis 1969, de l'espérance de vie ! Une nouveauté inquiétante, surtout si on l'associe avec la stagnation depuis plusieurs années de l'espérance de vie en bonne santé (61,9 ans pour les hommes et 63,5 ans pour les femmes) révélée par le rapport d'information parlementaire rendu en février 2015, qui amène à poser une question. Puisque l'allongement de l'espérance de vie avait été un des arguments essentiels pour justifier le report progressif de l'âge de départ en retraite, la baisse de celle-ci ne devrait-elle pas entraîner ipso-facto un arrêt de ce report ? En bonne logique, la réponse devrait être positive et l'âge de départ à la retraite devrait rester, comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessous, à 61 ans et 7 mois. Hélas, il y a fort à parier que ce ne sera pas le cas et que, dès le 1er janvier 2017, il faudra 5 mois de plus qu'aujourd'hui pour pouvoir prétendre à une retraite amplement méritée...   


mardi 19 janvier 2016

Clap de fin pour l'association d'insertion Val'Services !

La nouvelle, inquiétante, courait avec insistance dans la Pointe depuis le début du mois de décembre. Elle est désormais confirmée depuis la publication qui en a été faite avant-hier dans le Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales. L’association d’insertion par l’emploi Val’Services, créée en 1999 et basée à la fois à Vireux-Molhain et à Chooz, est radiée par le tribunal de commerce de Sedan après avoir été mise en liquidation judiciaire le 14 décembre dernier ! Organisée autour de deux chantiers d’insertion – l’un spécifiquement axé sur l’entretien des espaces verts et l’autre spécialisé dans la culture florale et maraichère – cette structure avait déjà connu de gros soucis en 2012 lorsque le Conseil général et les services de l’Etat, en l’occurrence la Dirrecte, avaient fait savoir qu’ils envisageaient de lui retirer leur financement.

Le motif ? La faiblesse des sorties positives chez les bénéficiaires de cette association, c'est-à-dire le nombre trop faible de personnes réussissant à trouver un emploi ou une formation qualifiante à l’issue de leur contrat aidé. Depuis, Val’Services avait réussi à redresser la barre grâce à soutien fort des collectivités locales, notamment de la Communauté de communes Ardenne Rives de Meuse qui n’avait pas hésité à lui octroyer, en plus d’une subvention exceptionnelle conséquente, une grosse avance de trésorerie et l’entretien d’une partie de ses espaces verts. Hélas, le répit a été de courte durée et devant les difficultés causées, d’une part par l’accroissement de la concurrence locale dans la vente des produits maraichers, et d’autre part par une gestion loin de faire l’unanimité, le couperet, définitif cette fois, est tombé.

Pour la vingtaine de personnes bénéficiant des actions d’insertion de Val’Services et pour ses 4 salariés permanents qui ont eu la très désagréable surprise de recevoir leur lettre de licenciement le 24 décembre, cette disparition est un drame. Dans un territoire où le taux ce chômage dépasse largement les 20 %, leurs chances de (re)trouver un emploi apparaissent bien minces ! Pour la Communauté de communes Ardenne Rives de Meuse qui vient de passer en charges exceptionnelles les 110.000 euros d’avance remboursable et les 1.000 euros de loyers que lui devait Val’Services, c’est une bien mauvaise nouvelle financière dont elle se serait aisément passée. Et pour la Pointe en général, c’est un nouveau coup dur qui fragilise encore un peu plus son tissu social et économique déjà bien mal en point…

samedi 16 janvier 2016

Comment le FN, incapable de gérer ses propres finances, ose prétendre gouverner le pays ?

Avant 1988, aux yeux de la loi et dans l'esprit de beaucoup d'électeurs, les partis politiques étaient censés ne vivre que des seules contributions de leurs militants. Mais, en réalité, pour faire face aux coûts de plus en plus élevés des campagnes électorales, ils avaient presque tous mis en place des mécanismes de financement consistant, entre autres, à recevoir des dons des entreprises en contrepartie d'avantages tels que des autorisations administratives ou des contrats d'équipement. Une pratique parfaitement légale, mais pouvant aboutir à des dérives préjudiciables aux contribuables comme l'octroi par les élus de marchés à des entreprises ayant contribué à leur élection, sans être pour autant les moins chères ou les plus qualifiées dans leur domaine !

C'est pourquoi l'Etat a mis en place progressivement depuis 1988 un financement public des partis politiques en échange d'un plafonnement des contributions privées et d'une interdiction des dons des entreprises et de toute autre personne morale. En 2013, ce financement, basé sur le nombre de voix obtenu au 1er tour des dernières élections législatives et sur le nombre des parlementaires élus, s'était élevé à très exactement 70.083.332,15 euros. En 2014, austérité oblige, il a été réduit de 10 % et a ainsi été ramené à 63.099.073,55 euros. Une somme non négligeable dont on connait parfaitement la ventilation entre les partis politiques puisque ceux-ci sont désormais tenus de déposer leurs comptes auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui les publient chaque année au mois de janvier.

Ainsi, on peut tout connaître aujourd'hui sur les finances des partis politiques français pour l'année 2014, notamment sur celles du Front National, désormais 1er parti de France en nombre d'électeurs et prétendant de ce fait à la gestion de nombreuses collectivités, voire à celle du pays dans son entier. Une information intéressante, que vous trouverez dans les documents ci-dessous qui montrent que ce parti a encore de très gros progrès à faire pour apparaître comme un gestionnaire crédible des deniers qui lui sont alloués ou qu'il pourrait être amené à gérer...

(pour une meilleure lecture des documents, vous pouvez les agrandir en faisant un clic gauche dessus)

Quelques éléments pour mieux comprendre : 

1) la 1ère fraction du financement public provient du nombre de voix obtenues lors du 1er tour des élections législatives de 2012, soit 3.524.268
2) la 2ème fraction du financement public provient du nombre de parlementaires rattachés au FN
3) le financement public représente presque la moitié des recettes du FN, un parti dit anti-système qui profite en fait grassement du système
4) les frais de déplacement s'approchent de 1,3 million d'euros, soit 3 fois le montant des contributions versées par les élus
5) les frais de personnel dépassent les 3,1 millions d'euros, soit plus que tout ce qui est versé par les adhérents, les élus et les donateurs réunis
6) malgré le financement public, l'année 2014 s'est soldée par une perte supérieure à 1,1 millions d'euros
7) Les autres réserves, en perte de plus de 4 millions d'euros, correspondent au cumul des résultats (déficitaires) des années précédentes. 

Conclusion : confier la gestion du pays au FN, ce serait comme confier la gestion du budget de sa famille à un assisté qui ne sait pas maîtriser ses dépenses ! 

Givet : un beau forum des métiers en perspective au lycée


(pour une meilleure lecture des intervenants, vous pouvez agrandir le document en faisant un clic gauche dessus)

vendredi 15 janvier 2016

EDF prévoit 4.000 suppressions d'emplois d'ici 2018 !

"EDF prévoit de supprimer au moins 4.000 postes sur trois ans sans licenciement, soit 5,8% des effectifs d'EDF SA, ont indiqué vendredi à l'AFP des sources syndicales. Ces réductions d'effectifs, entre 2016 et 2018, représentent plus du double des suppressions initialement annoncées par l'électricien. Interrogé, EDF n'a pas fait de commentaire. 

Une source syndicale a fait part à l'AFP de "4.000 à 5.000" suppressions de postes", une deuxième source syndicale a évoqué "4.100" suppressions". Elles doivent être abordées jeudi prochain lors d'un comité central d'entreprise d'EDF SA (environ 68.000 salariés selon les syndicats) et se feront via des non-remplacements de départs à la retraite ou des départs anticipés. En décembre, les syndicats avaient protesté contre la suppression annoncée de "1.500 à 2.000 postes" d'ici à 2018. 

Cette baisse interrompt une tendance à la hausse des effectifs enregistrée depuis 2011 [...]. Lors du CCE, doivent aussi être abordés un volet "comptes" et un volet "projet industriel", selon une autre source syndicale. Outre les suppressions de postes, le volet social évoque le dossier temps de travail, avantages sociaux et retraites, a ajouté cette source. 

Pour le jour du CCE, jeudi, un appel à la grève est déjà lancé par les syndicats CGT, FO et CFE-CGC pour protester notamment contre ces réductions d'effectifs. Le 10 décembre, les élus du CCE d'EDF SA avaient déclenché un droit d'alerte - une première dans l'entreprise - devant la situation "économique et sociale préoccupante" de l'énergéticien qui venait d'annoncer sa sortie prochaine du CAC40. Ils dénonçaient "unanimement et avec force toutes les manoeuvres qui conduisent inéluctablement EDF dans une impasse industrielle, économique et sociale" [...]"

(dépêche AFP, 15 janvier 2016)

lundi 11 janvier 2016

Les Ardennes vont encore perdre 12 postes d'enseignants dans le primaire à la rentrée...

C’est ce que l’on appelle être soumis au régime de la douche écossaise ! Le 09 décembre dernier, on apprenait que l’académie de Reims, malgré un nombre d’élèves attendu en diminution de 1.111, allait gagner à la rentrée prochaine 10 postes d’enseignant en primaire au lieu d’en perdre 50 comme l’aurait voulu l’application de ce seul critère démographique. Une excellente nouvelle qui s’expliquait par la prise en compte pour l’attribution des postes, d’une part d’un critère social destiné à renforcer l’accompagnement des élèves les plus fragiles au titre duquel l’académie se voyait gratifiée d’un bonus de 30 postes, et d’autre part d’un critère territorial pour mieux prendre en compte les besoins de la ruralité qui nous en faisait gagner 30 autres.

Il restait encore à connaître la répartition de ces postes entre les 4 départements qui constituent l’académie. Officiellement, ce sera acté lors du comité technique académique qui se tiendra le 14 janvier. Mais officieusement, c’est déjà chose faite puisque les documents préparatoires à cette réunion font état de la création de 23 postes dans la Marne et de 7 dans l’Aube, tandis que la Haute Marne en perdra 8 et les Ardennes 12 ! Une bien mauvaise nouvelle pour notre département qui risque d’entraîner de sérieux grincements de dents dont les effets seront hélas nuls, l’Education nationale ayant déjà calculé que le P/E (entendez par là le ratio professeurs pour 1.000 élèves) des Ardennes passera à 6,03 contre seulement 5,60 dans la Marne et 5,82 dans l’ensemble de l’académie. Il n’y a donc plus qu’à attendre de savoir quelles seront les écoles touchées par ces suppressions de postes…

dimanche 10 janvier 2016

Travail du dimanche : les Français ne sont pas à une contradiction près !

A l'heure où la loi Macron - qui permet entre autres l'ouverture des commerces 12 dimanches par an avec une rémunération pour les salariés augmentée de seulement 30 % contre 5 dimanches auparavant avec une rémunération doublée - est entrée en vigueur, à l'heure où l'application de cette loi se heurte à de grosses réticences comme par exemple au magasin Cora de Charleville-Mézières, voilà quelques informations issues d'un sondage réalisé à la fin de l'année dernière par l'institut Odoxa qui montrent que sur ce sujet, les Français sont loin d'avoir les idées bien claires...  

  

vendredi 8 janvier 2016

Pour que les 169 élus de l'ALCA remboursent Iphone et Ipad !

La 1ère séance plénière du nouveau conseil régional d'Alsace / Champagne-Ardenne / Lorraine s'est tenue lundi dernier. Elle a permis d'élire le nouveau président de la région, en l'occurrence Philippe Richert, mais aussi d'adopter deux mesures symboliques fortes : la baisse de 20 % des indemnités des élus par rapport au maximum prévu par la loi et la limitation du nombre des vice-présidents (qui reçoivent des indemnités plus fortes que les simples conseillers) à 15 au lieu des 40 possibles. Deux signaux bienvenus destinés à montrer aux habitants de la région que, en ces temps de difficultés financières, les élus allaient montrer l'exemple en matière d'économies. Hélas, lors de cette même séance plénière, les 169 conseillers régionaux se sont tous vus remettre un smartphone et une tablette tactile. Une dépense étonnante, à l'utilité pas franchement évidente, qui a amené un habitant de la région à lancer une pétition en ligne dont voici le texte :

"Pour que les 169 élus de l'ALCA remboursent Iphone et Ipad , soit près de 1500 euros
À l'attention de tous les contribuables de l'ALCA : la quasi totalité des 169 élus de l'Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes possède déjà un smartphone avec un forfait téléphonique illimité et une tablette ou un ordinateur portable. La quasi totalité des 169 élus de l'Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes est titulaire d'un ou plusieurs autres mandats électifs rémunérés. 
Les 169 élus de l'Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes vont toucher une rémunération pour ce poste de 2,5 fois le SMIC/mensuels pour les premiers couteaux, plus pour les vice-présidents, en plus de leur rémunération pour leurs autres mandats électifs. 
Dès lors, il apparaît invraisemblable et incompréhensible que le contribuable seul paye par ses impôts (qui ne font qu'augmenter), pour cet égarement financier, le premier sans doute d'une longue liste. Pour l'ensemble des 169 élus, la facture s'élève à 250.000 euros ! Dès lors, il convient à tous les électeurs de l'Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes, un signal fort pour stopper ces dérives et dépenses somptuaires, en demandant avec force le remboursement pour ces "cadeaux" ainsi obtenus."

Si, comme moi, vous êtes d'accord avec la demande formulée dans cette pétition mise en ligne sur le le site MesOpinions.com, vous pouvez la signer en cliquant ici ! Cela vous prendra moins d'une minute et contribuera à montrer à l'exécutif régional que la gestion rigoureuse de l'argent public ne doit souffrir aucune exception...

mercredi 6 janvier 2016

Quand les communes de la Pointe cherchent à paraître plus pauvres qu'elle ne sont...

(Pour une meilleure lecture de cet article paru aujourd'hui dans L'Ardennais, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

A la lecture de cet article, on pourrait avoir une larme à l’œil en pensant aux finances des communes de la Pointe des Ardennes ! Pensez donc, elles sont tellement serrées que leurs malheureux maires se sentent dans leur majorité obligés, la mort dans l'âme mais contraints par un souci d'économies, de renoncer à organiser les traditionnelles cérémonies de vœux. Un vrai crève-cœur pour ces édiles, habitués à utiliser ce moment très particulier afin de rendre compte à leur façon de leur action à leurs administrés, ainsi que pour certains habitants qui ne pourront pas faire leur cure annuelle de champagne et de petits fours.

Pourtant, comme le montre le tableau ci-dessous, l'argument de l'ardente obligation de rechercher des économies à tout prix ne tient absolument pas la route. Bien au contraire puisque, à l'exception notable de Givet dont les recettes dépassent à peine celles de la moyenne des communes appartenant à la même strate de population, toutes les communes de la Pointe connaissent une aisance financière que beaucoup de maires seraient ravis d'avoir. La raison de cette subite envie de "faire pauvre" est dont à rechercher ailleurs, et il y a fort à parier qu'elle se trouve dans une stratégie délibérée de communication à destination du Préfet pour qu'il renonce à fusionner la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse avec celle de Meuse et Semoy...  

dimanche 3 janvier 2016

Un bilan inquiétant pour un pays soumis à l'état d'urgence


Rappel : cette année, 100.000 policiers et gendarmes (dont 11.000 à Paris) avaient été mobilisées pour assurer la sécurité pendant cette nuit traditionnellement chaude, contre 58.000 (dont 9.000 à Paris) l'année précédente. Une hausse de 72 % ... pour une diminution de seulement 14,5 % des véhicules incendiés ! En termes d'efficacité, on pouvait légitimement s'attendre à mieux... 

samedi 2 janvier 2016

Les communes de la Pointe ont encore presque toutes perdu des habitants en 2015...

(pour une meilleure lecture des tableaux, vous pouvez les agrandir en faisant un clic gauche dessus)

Les 4 faits marquants : Ardenne Rives de Meuse continue de perdre des habitants
                                  4 communes seulement connaissent une très légère hausse de population 
                                  le canton de Givet connait une baisse bien moins forte que celui de Revin
                                  Revin passe sous la barre symbolique des 7.000 habitants


Pour mettre en perspective la réalité démographique de la Pointe :