C’est ce que l’on appelle être soumis au régime de la douche
écossaise ! Le 09 décembre dernier, on apprenait que l’académie de Reims,
malgré un nombre d’élèves attendu en diminution de 1.111, allait gagner à la
rentrée prochaine 10 postes d’enseignant en primaire au lieu d’en perdre 50
comme l’aurait voulu l’application de ce seul critère démographique. Une
excellente nouvelle qui s’expliquait par la prise en compte pour l’attribution des
postes, d’une part d’un critère social destiné à renforcer l’accompagnement des
élèves les plus fragiles au titre duquel l’académie se voyait gratifiée d’un
bonus de 30 postes, et d’autre part d’un critère territorial pour mieux prendre
en compte les besoins de la ruralité qui nous en faisait gagner 30 autres.
Il restait encore à connaître la répartition de ces postes entre les
4 départements qui constituent l’académie. Officiellement, ce sera acté lors du
comité technique académique qui se tiendra le 14 janvier. Mais officieusement,
c’est déjà chose faite puisque les documents préparatoires à cette réunion font
état de la création de 23 postes dans la Marne et de 7 dans l’Aube, tandis que
la Haute Marne en perdra 8 et les Ardennes 12 ! Une bien mauvaise nouvelle
pour notre département qui risque d’entraîner de sérieux grincements de dents dont
les effets seront hélas nuls, l’Education nationale ayant déjà calculé que le
P/E (entendez par là le ratio professeurs pour 1.000 élèves) des Ardennes
passera à 6,03 contre seulement 5,60 dans la Marne et 5,82 dans l’ensemble de
l’académie. Il n’y a donc plus qu’à attendre de savoir quelles seront les
écoles touchées par ces suppressions de postes…
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