Depuis quelques mois, une antenne du Secours Populaire Français cherche à s'installer à Givet. Son but ? Mettre rapidement à disposition de ceux qui en ont besoin un vestiaire qui permette d'acquérir des vêtements à bas prix, et pourquoi pas ouvrir une épicerie solidaire. Dans une ville où le taux de chômage dépasse largement les 20 %, où 52,2 % des fiscaux sont non imposables contre seulement 43,8 % pour l'ensemble de la France et où le revenu moyen des foyers non-imposables est inférieur à 9.500 euros, une telle implantation ne serait pas inutile, loin de là ! Pourtant, l'obtention d'un local à titre gracieux se heurte à de grosses difficultés. Les bénévoles locaux se sont donc tournés vers le marché locatif classique où ils semblent avoir trouvé le lieu qui leur convienne. Toutefois, sa location aura un coût non négligeable. C'est pourquoi un appel aux dons a été lancé, auquel la friterie Flomado a souhaité s'associer de belle manière en mettant en place - comme vous pouvez le voir sur le document ci-dessous- une initiative originale qui durera tout le mois de mars et à laquelle je vous encourage vivement de participer...
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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)
lundi 29 février 2016
dimanche 28 février 2016
samedi 27 février 2016
Les Ardennes dans le top 10 des départements concernés par le RSA !
Ce n'est un secret pour personne, le RSA pèse de plus en plus sur les finances des départements. Au point que plusieurs d'entre eux, incapables d'en assurer le financement, ont reçu l'an dernier en urgence une enveloppe de 50 millions d'euros ! Un premier geste du gouvernement visiblement insuffisant, puisque Manuel Valls a annoncé jeudi que l'aide sera versée cette année à un nombre plus élevé de départements (espérons que les Ardennes en seront cette fois-ci bénéficiaires) et qu'elle devrait être portée 200 millions d'euros. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, il a également ouvert la voie vers une recentralisation du RSA (entendez par là la reprise du financement par l'Etat à compter du 1er janvier 2017) à condition que les départements renforcent l'accompagnement des bénéficiaires vers l'insertion et l'emploi. De quoi soulager les finances des départements, notamment celles des Ardennes qui font hélas partie des 10 départements où le taux de bénéficiaires du RSA est le plus élevé...
personnes touchant le RSA
vendredi 26 février 2016
Fumay : Fab21 (ex-Godart) placée en redressement judiciaire !
jeudi 25 février 2016
mercredi 24 février 2016
mardi 23 février 2016
dimanche 21 février 2016
Givet : fêter un bicentenaire au bout de 201 ans, c'est yauque !
Quiconque regarde une carte du département des Ardennes ne peut qu'être intrigué par la forme qu'il a au nord, avec cette mince bande de terre qui avance d'une trentaine de kilomètres en territoire belge en suivant la vallée de la Meuse jusqu'à Givet ! Une simple bizarrerie, pensent certains, mais ils ont tort puisqu'il s'agit de la conséquence d'un fait d'armes du lieutenant-général Bourke qui a refusé, après la défaite de Napoléon 1er à Waterloo, de remettre la place-forte de Givet à l'armée prussienne. S'appuyant sur une garnison de 4.000 gardes nationaux, il a ainsi soutenu un siège mémorable qui a duré du 22 juin au 17 décembre 1815, date à laquelle entra en vigueur le traité de Paris qui ramenait la France à ses frontières de 1790 et permettait donc à Givet de rester française. Une action qui méritait d'être commémorée, ce qui sera fait de belle façon - comme vous pouvez le voir sur les documents ci-dessous - le 19 mars 2016, soit 201 ans après les faits en question. Une date dont le choix parait un tantinet étonnant...
vendredi 19 février 2016
mercredi 17 février 2016
Givet : le déficit chronique de Mac Do devient inquiétant !
bilan simplifié du restaurant Mac Donald's de Givet
indicateurs calculés par score3.fr
Signification des indicateurs :
- le score Conan & Holder a été conçu en 1979. Il permet, suite à un calcul de ratios financiers, de définir un risque de défaillance pour une entreprise affiché sous forme de pourcentage.
- le score Pouey a été conçu en 2005. Il permet de classer les entreprises en 4 catégories, de A (situation très bonne) à D (situation inquiétante).
- le score fin prend en compte l'activité de l'entreprise ainsi que sa taille. Il va de 1 à 8 de la moins bonne situation à la meilleure.
- le degré de vigilance est calculé par pondération des 3 scores. Plus il est important (au-delà de 30 %), plus l'entreprise présente un profil à risque.
Mon point de vue : que l'on apprécie ou non le concept de la restauration rapide façon Mac Donald's, il faut reconnaître que l'établissement de Givet est un employeur plutôt important à l'échelle de la ville. Certes, ce ne sont pas les meilleurs emplois (temps partiel, bas salaire, horaire de travail fragmenté,...) mais dans un territoire où le taux de chômage dépasse les 20 %, ils ont le mérite d'exister et de permettre à des jeunes actifs de pouvoir entrer dans le monde du travail. Dans ces conditions, je ne me réjouis pas des difficultés rencontrées par Mac Donald's depuis son ouverture à la fin 2010. Bien au contraire, d'autant que son installation n'a pas été suivie de la fermeture tant redoutée par certains des friteries locales...
Mon point de vue : que l'on apprécie ou non le concept de la restauration rapide façon Mac Donald's, il faut reconnaître que l'établissement de Givet est un employeur plutôt important à l'échelle de la ville. Certes, ce ne sont pas les meilleurs emplois (temps partiel, bas salaire, horaire de travail fragmenté,...) mais dans un territoire où le taux de chômage dépasse les 20 %, ils ont le mérite d'exister et de permettre à des jeunes actifs de pouvoir entrer dans le monde du travail. Dans ces conditions, je ne me réjouis pas des difficultés rencontrées par Mac Donald's depuis son ouverture à la fin 2010. Bien au contraire, d'autant que son installation n'a pas été suivie de la fermeture tant redoutée par certains des friteries locales...
mardi 16 février 2016
Givet : le Secours Populaire Français ne serait-il pas le bienvenu ?
L'historique :
septembre 2015 : première demande à la mairie de Givet
pour un local (réponse : aucun de disponible)
début octobre 2015 : demande à Espace Habitat
(réponse : accord pour le 19, chemin de mon bijou dès le 15/11/15)
fin octobre 2015 : annonce par Espace habitat de la
mise en attente de l’attribution (motif : le Secours Populaire Français
aidé financièrement par la Fédération Nationale des Electriciens et Gaziers ne
s'adresserait qu'aux agents Edf !)
novembre 2015 : attribution par Espace Habitat du local
situé 19, chemin de mon bijou à l'auto-école solidaire ASSIM-il (association elle aussi d'une utilité incontestable)
décembre : envoi de courriers à la mairie de Givet
(demande de rendez-vous resté sans retour, explications des liens entre le
Secours Populaire Français et la FNEG) sans résultat positif
février : deuxième demande de rendez-vous à la mairie
de Givet restée à ce jour sans réponse !
Conclusion d'une des représentantes de l’antenne du SPF :
« J'ai bien compris que la mairie de Givet est contre l'installation du
Secours Populaire Français sur sa commune. [...] Je suis déçue je pensais que
la solidarité, l'entraide, la fin de l'isolement, étaient une priorité pour les
mairies. Je pensais que le soutien aux personnes démunies était important pour
les mairies. »
samedi 13 février 2016
Fumay : FAB21 (ex Godart) à nouveau dans la tourmente !
A Fumay, qui ne connaît pas l'entreprise Godart ?
Fondée en 1960, elle a d'abord travaillé dans la réparation des
cycles, puis dans la fabrication de tôles pour l'électroménager
avant d'opter pour la sous-traitance automobile en se spécialisant
dans la production de tubes et composants mécaniques destinés à
la circulation des fluides dans les moteurs. Des réorientations
judicieuses qui ont permis à la société de compter plus de 140
salariés et d'attirer la convoitise de l'entreprise Westaflex qui en
a pris le contrôle en 2001 avant d'entrer elle-même dans le giron
du groupe japonais Maruyasu. Hélas, la crise de 2008 est passée par
là et l'entreprise, tombée en déficit chronique, a d'abord
licencié 28 personnes en 2009 avant que son propriétaire japonais
annonce en avril 2013 son intention de fermer le site avant la fin de
l'année.
Une fin programmée qui n'a cependant pas eu lieu
grâce à la reprise effectuée en novembre 2013 par Clément
Brochon, un rémois à la tête depuis janvier 2013 du cabinet
d’accompagnement d’entreprises CLB Conseil. Fait rarissime dans
ce genre de situation, tous les salariés ont alors pu continuer à
travailler dans l'usine Godart, rebaptisée FAB21 et bénéficiant
désormais de belles perspectives grâce à un apport de 3 millions
d'euros de fonds propres par son ancien propriétaire qui s'engageait
en plus à lui passer des commandes jusqu'au 31 décembre 2015 !
Mais consacrer 100 % du chiffre d'affaires à la sous-traitance
automobile aurait été trop dangereux pour la nouvelle entreprise,
d'où le développement d'une activité de prototypage destinée à
fabriquer des produits innovants proposés par de jeunes créateurs
d'entreprises.
Ainsi positionné à la croisée de la
sous-traitance automobile et de la prestation de services pour
d'autres entreprises, FAB21 semblait promis à un bel avenir,
surtout après le lancement en septembre 2014 de sa plate-forme
MyFrenchLab qui devait fédérer l'ensemble de la chaîne numérique
en rassemblant designers, concepteurs et industriels. Mais la
conjoncture en a décidé autrement et, après une nette baisse du
chiffre d'affaires accentuée en début d'année par l'arrêt
programmé des commandes passées par l'ancien propriétaire,
l'entreprise qui avait pour ambition de devenir « une usine
pour tous » adaptée aux exigences du 21ème siècle doit faire
face à nouveau à de grosses difficultés. Au point que le personnel
vient d'être informé qu'il chômera prochainement et que des
licenciements vont avoir lieu. Certains parlent même de l'ouverture
d'une procédure judiciaire devant le tribunal de commerce de Sedan !
Un nouveau coup dur pour l'économie de la Pointe dont le tissu
industriel ne cesse de se fragiliser, et surtout pour les 80
salariés pour lesquels une nouvelle période d'angoisse vient de
commencer...
vendredi 12 février 2016
jeudi 11 février 2016
Le fiasco annoncé de la plate-forme portuaire des Trois-Fontaines...
Intrigant, c'est le terme
qui me vient à l'esprit lorsque je passe chaque jour devant la toute
nouvelle plate-forme portuaire des Trois-Fontaines, située en amont
de Givet en face de la carrière des Pierres Bleues ! Et pour
cause, depuis que sa construction a été achevée à l'été
dernier, elle n'a servi au chargement que deux péniches (une avec du
sable de carrière le jour même de l'inauguration qui a été faite
en grande pompe, et une avec des engrais pour le compte de
l'entreprise FCA de Vireux-Molhain) et au déchargement d'absolument
aucune. Un trafic ridicule au regard de l'investissement conséquent
qu'a nécessité cette construction, dont vous trouverez le détail
sur la photo ci-dessous, et qui amène à se demander pourquoi un tel
équipement n'est pas plus utilisé.
La réponse à cette
question n'est pas évidente dans la mesure où aucune communication
officielle n'a été faite sur le sujet. Toutefois, si on en croit
une rumeur de plus en plus insistante dans le petit monde des
mariniers, il semblerait qu'un problème technique soit à l'origine
de cette situation ! Et pas un petit problème puisqu'il se dit
qu'une fois chargées, les péniches de 1.350 tonnes pour lesquelles
cette plate-forme portuaire a été construite accrocheraient le fond
en faisant demi-tour pour redescendre la Meuse. Une situation à
peine croyable lorsqu'on pense que des experts ont fait des études
sur ce dossier, qui limiterait de fait l'utilisation de ce bel
équipement aux péniches d'un gabarit maximal de 800 tonnes.
Une véritable tuile pour
ceux qui, comme moi, sont partisans du développement du transport
par la voie fluviale, avec un triple résultat bien navrant :
l'utilisation de cette plate-forme n'étant pas rentable dans l'état
actuel des choses pour les mariniers, ceux-ci refusent de s'y rendre
et le trafic continue donc depuis le port de Givet ; les camions
qui devaient s'arrêter à la plate-forme des Trois-Fontaines
continuent leur route jusqu'au port et traversent donc encore Givet,
avec tous les risques que cela suppose ; enfin, ce énième raté
qui a encore coûté une somme rondelette à la collectivité et donc
aux contribuables que nous sommes tous amène à se demander si les
deniers publics sont vraiment bien gérés dans la Pointe des
Ardennes...
mardi 9 février 2016
Quelques données pour mieux comprendre l'inquiétude dans certains collèges de la vallée...
Suite à mon précédent post dans lequel je laissais entendre
que certains collèges ardennais risquaient de fermer, je me suis demandé quels
étaient ceux qui étaient menacés parmi les 7 présents dans le bassin de
formation de la vallée de la Meuse. Une question hautement sensible à laquelle il n’est pas facile
de répondre avec certitude, tant il y a de paramètres qui entrent en ligne de
compte ! Néanmoins, certaines informations, que vous trouverez dans le
tableau ci-dessous et qui ont été dévoilées lors du groupe de travail sur
l’évolution du réseau des collèges publics dans le Nord-Ardennes organisé en
juin 2014 à l’initiative du DASEN, permettent de se faire une idée des
établissements qui ont le plus de craintes à avoir…
dimanche 7 février 2016
Voilà pourquoi certains collèges ardennais ont du souci à se faire...
évolution des collèges publics ardennais
(pour une meilleure lecture du document, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)
Remarques :
1) En 15 ans, le nombre de collégiens a baissé de 21 % alors que les dépenses du Conseil départemental ont augmenté de 24 % ! Cela signifie de meilleures conditions d'études, ce qui est légitime, mais aussi un coût pour la collectivité apparemment de plus en plus difficile à assumer...
2) Pour enrayer la hausse des dépenses, le Conseil départemental a décidé de restructurer le réseau des collèges ardennais, ce qui s'est déjà traduit par la fermeture de 2 collèges et de 7 sites d'enseignement !
3) Cette restructuration est jugée insuffisante par le Conseil départemental qui prévoit, en accord avec l'Education nationale, d'autres fermetures. Lesquelles ? Difficile à dire à ce jour, mais les établissements qui comptent sensiblement moins d'élèves que la moyenne départementale ont du souci à se faire...
vendredi 5 février 2016
Les écoles du canton risquent de perdre encore 2 postes d'enseignants...
L'information a été rendue publique par le SNUIPP 08 après la réunion du Comité Technique Spécial Départemental (instance regroupant le DASEN, le secrétaire général des services de l'Education nationale et 10 représentants des personnels) qui s'est tenue le vendredi 29 janvier : 20 retraits de poste sont prévus dans les écoles ardennaises à la rentrée 2016, ainsi que 7 retraits conditionnels ... contre seulement 1 ouverture ferme et 1 ouverture conditionnelle ! Une véritable coup de massue pour l'enseignement maternel et primaire dans notre département qui n'épargne pas la Pointe des Ardennes puisque, comme vous pouvez le voir sur les documents ci-dessous, elle est susceptible de se voir retirer 2 postes d'enseignants....
jeudi 4 février 2016
mardi 2 février 2016
Une utilité, parmi d'autres, du maintien de l'état d'urgence
Rappel : pendant l'état d'urgence, outre les perquisitions administratives qui peuvent se faire 24 heures sur 24 sans autorisation judiciaire et l'assignation à résidence de toute personne suspectée de constituer une menace pour l'ordre public, les manifestations sur la voie publique sont très strictement encadrées ! Une situation quand même bien pratique pour un gouvernement qui multiplie les mesures de régression sociale...
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