N'en déplaise à certains, la liberté de la presse a toujours droit de cité dans les Ardennes !

Belle journée hier pour tous ceux qui sont attachés à la défense des valeurs républicaines, parmi lesquelles figure en bonne place la liberté d'information consacrée entre autres par la loi sur la presse du 29 juillet 1881. En effet, dans le procès pour diffamation intenté par le CSSA contre L'Ardennais pour la publication le 30 janvier dernier d'un article dans lequel était révélé que le président du CSSA avait été condamné à 82 millions d'euros d'amende, le club de football sedanais a été débouté. Le motif ? Outre le non respect des délais pour ce genre de procédure, le caractère non réglementaire des poursuites pour les faits dénoncés de diffamation !

Un jugement dont je me réjouis vivement, d'autant que j'avais alors lancé une pétition en ligne pour défendre le journaliste incriminé, laquelle avait été signée par près de 800 personnes dont 6 maires du département, 2 conseillers départementaux, une conseillère régionale, un président de communauté de communes et 2 anciens maires de Charleville-Mézières. Des élus conscients de l'importance de la liberté de la presse dans notre pays, au rang desquels ne figure hélas pas Claude Wallendorff qui, après mon appel à signature, m'avait notifié son refus dans le mail édifiant que vous trouverez ci-dessous. Quelques lignes qui en disent long, d'autant qu'elles avaient été envoyées en copie à plusieurs maires de la Pointe dans le but que je vous laisse deviner...

(pour une meilleure lecture de ce mail, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)