"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)
mercredi 24 juin 2015
KME : les premières réactions à la fermeture de l'usine de Fromelennes
réalisation : Fugi FM / images Ifourah Nassim / son Odile De Barros
2 commentaires:
Anonyme
a dit…
Spanavello, maintenant KME (ex TMX)...Des noms que tous connaissent. Une histoire. Des histoires... de travail, plaisirs , joies, sueur, combats, et puis...plus rien. La fin n'est tangible que lorsqu'elle vous arrive dans la gueule. Vous êtes sonné, perdu, le cerveau embué de ces moments de bonheur qui vous reviennent à l'esprit et se mélangent à une détresse qui vous plonge dans la solitude. On cherche alors à revoir les copains de taf, même le dernier des cons de votre équipe vous semble un ami...Vous repoussez un peu la rupture qui fait de vous encore un équipier indispensable, un ouvrier valable et reconnu. le couperet continuera sa descente. Les réunions avec les camarades s'espacent, les élus auront dansé la farandole des volontaires et des compatissants mais vous sentez que c'est terminé. Le travail...Le travail qu'on nous met en tête comme une œuvre humaine, la voie vers la grandeur et la liberté. Ce travail n'est plus. Mais vous, êtes vous encore? N'y a t-il pas un morceau de vous qu'on aurait volé? N'avez vous pas ce sentiment d'inutilité qui vous ronge et qui rendra vos rires rares? La vie doit continuer, mais surtout VOTRE vie et celle de vos proches. Le travail n'est pas le Graal, il n'est pas l'honneur et le but de l'existence. Vous valez mieux que quelques papiers dans des mains d'actionnaires au sein d'un système avançant maintenant à l'aveugle tel 666 sans tête. Vous n’étiez pas un morceau de cette usine, vous valez bien mieux que cela. Vous êtes un être humain. Les machines se débranchent sans plus jamais broncher mais un Homme? Qui peut donc bien le débrancher?
Bon courage à toutes celles et ceux qui vont vivre des heures pénibles. Courage à ceux qui les soutiendront dans cette épreuve terrible. Mais gardez tous espoir, en vous! «Ce qui ne me tue pas me fortifie» Nietzsche FL
Tout est dit dans cette excellente réaction ! Je sais que tu es passé par là, tu as su rebondir, quitte à laisser les Ardennes derrière toi. J'espère que nombreux seront ceux qui auront ta capacité à faire face à l'adversité...
2 commentaires:
Spanavello, maintenant KME (ex TMX)...Des noms que tous connaissent. Une histoire. Des histoires... de travail, plaisirs , joies, sueur, combats, et puis...plus rien. La fin n'est tangible que lorsqu'elle vous arrive dans la gueule. Vous êtes sonné, perdu, le cerveau embué de ces moments de bonheur qui vous reviennent à l'esprit et se mélangent à une détresse qui vous plonge dans la solitude. On cherche alors à revoir les copains de taf, même le dernier des cons de votre équipe vous semble un ami...Vous repoussez un peu la rupture qui fait de vous encore un équipier indispensable, un ouvrier valable et reconnu. le couperet continuera sa descente. Les réunions avec les camarades s'espacent, les élus auront dansé la farandole des volontaires et des compatissants mais vous sentez que c'est terminé.
Le travail...Le travail qu'on nous met en tête comme une œuvre humaine, la voie vers la grandeur et la liberté. Ce travail n'est plus. Mais vous, êtes vous encore? N'y a t-il pas un morceau de vous qu'on aurait volé? N'avez vous pas ce sentiment d'inutilité qui vous ronge et qui rendra vos rires rares?
La vie doit continuer, mais surtout VOTRE vie et celle de vos proches. Le travail n'est pas le Graal, il n'est pas l'honneur et le but de l'existence. Vous valez mieux que quelques papiers dans des mains d'actionnaires au sein d'un système avançant maintenant à l'aveugle tel 666 sans tête. Vous n’étiez pas un morceau de cette usine, vous valez bien mieux que cela. Vous êtes un être humain. Les machines se débranchent sans plus jamais broncher mais un Homme? Qui peut donc bien le débrancher?
Bon courage à toutes celles et ceux qui vont vivre des heures pénibles. Courage à ceux qui les soutiendront dans cette épreuve terrible. Mais gardez tous espoir, en vous!
«Ce qui ne me tue pas me fortifie» Nietzsche
FL
Tout est dit dans cette excellente réaction ! Je sais que tu es passé par là, tu as su rebondir, quitte à laisser les Ardennes derrière toi. J'espère que nombreux seront ceux qui auront ta capacité à faire face à l'adversité...
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