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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

lundi 20 juillet 2015

Livret A : le gouvernement ose encore réduire le taux !

Créé en 1818, le livret A est aujourd'hui de très loin le produit d'épargne le plus répandu en France. Véritable institution pour  les Français les plus modestes désireux de constituer - pour eux-mêmes bien sûr, mais aussi très souvent pour leurs enfants - une petite épargne de précaution, sa rémunération est révisée deux fois par an, à savoir le 1er février et le 1er août. L'an dernier, cette révision avait ramené son taux pour la toute première fois juste au seuil symbolique de 1 %. Un comble de la part d'un gouvernement qui se dit de gauche et qui devrait de ce fait avoir à cœur d'encourager et de valoriser l'épargne populaire ! 

Eh bien visiblement c'était encore trop puisque le ministre de l'économie vient d'annoncer que la rémunération du livret A sera abaissée à 0,75 % à compter du 1er août 2015. Oui vous avez bien lu, 0,75 %, et c'est tout juste s'il ne faudrait pas dire merci puisque le communiqué de Bercy précise qu'une application stricte de la formule de calcul du taux de rémunération aboutissait à 0,50 % ! Les petits épargnants précautionneux de la France d'en bas ne manqueront pas d'apprécier, tout comme ils apprécieront à sa juste valeur la déclaration faite ce matin sur BFM TV par Benoît Hamon - un des leaders de l'aile gauche du PS - dans laquelle il affirme que "aujourd'hui, l'essentiel des livrets A sont détenus par les Français les plus riches"...



dimanche 19 juillet 2015

Un classement préoccupant sur la qualité de vie dans les Ardennes...

Jeudi dernier, sur le modèle d’une infographie du New York Times sortie en 2014 qui titrait « Where are the hardest places to live in the U.S. ? », le quotidien français d’informations économiques et financières Les Échos a publié les résultats d’une étude sur la qualité de vie dans notre pays. Réalisée dans le cadre des 304 zones d’emplois que compte la France métropolitaine à partir des données les plus récentes fournies par l’INSEE sur 9 critères démographiques (variation de la population, espérance de vie des hommes et des femmes,…), économiques (revenus des ménages, taux de chômage,…) et sociaux (poids des familles monoparentales, taux de pauvreté,…), elle a permis d’établir un classement général issu de la moyenne des neuf classements. 

Pour découvrir les données chiffrées pour chaque critère ainsi que le rang très inquiétant – puisque beaucoup plus proche de celui de Lens/Hénin, qui occupe la dernière place de ce palmarès, que de celui du Genevois, bon premier - obtenu par la zone d’emplois de Charleville-Mézières, qui comprend entre autres la Pointe des Ardennes, il vous suffit de cliquer sur l’image ci-dessous et de faire jouer votre sens de la géographie… 

jeudi 16 juillet 2015

Tourisme : l'envers du décor est parfois si décevant !

Egypte : des pyramides majestueuses ... bientôt avalées par les faubourgs du Caire !



Etats-Unis : les impressionnantes chutes du Niagara ... en pleine zone urbaine !



Givet : une belle rive gauche ... qui tranche avec le désordre de la rive droite !




lundi 13 juillet 2015

Givet : une classe de seconde supprimée au lycée à la rentrée !

Mauvaise nouvelle pour le lycée de Givet ! Alors que l'effectif attendu en seconde était de 77 élèves, il ne devrait plus être - au vu des inscription réellement effectuées - que de 69. Une perte de 8 élèves qui peut sembler anodine, mais qui est lourde de conséquences puisque le rectorat vient d'adapter la structure de lycée Vauban à cette nouvelle donne. Comment ? En supprimant une classe de seconde, ce qui implique qu'il n'y en aura plus que deux à la rentrée au lieu de trois ! Certes, elles seront dédoublables et aucune suppression de postes d'enseignants n'aura lieu, mais elles compteront respectivement 34 et 35 élèves. Voilà qui laisse présager une rentrée plus animée que d'habitude, et un avenir encore un peu plus incertain pour le lycée de la cité de Méhul...

dimanche 12 juillet 2015

vendredi 10 juillet 2015

Ardennes : le Conseil départemental semble ignorer la parité !

Les 22 et 29 mars derniers ont eu lieu les toutes premières élections départementales de l'histoire de France. Remplaçantes des élections cantonales, elles ont introduit deux nouveautés majeures par rapport à ces dernières : la désignation pour 6 ans de tous les conseillers départementaux de France, alors que les anciens conseillers généraux étaient renouvelés pour moitié tous les 3 ans, et l'élection dans chaque canton d'un binôme homme/femme afin de mettre en place une véritable parité au sein des exécutifs départementaux. Dans les Ardennes, désormais découpées en 19 cantons au lieu de 37, elles ont donc permis d'élire 38 conseillers départementaux, parmi lesquels figurent logiquement 19 femmes et 19 hommes dotés de pouvoirs strictement identiques. 

Voilà pour la théorie ! Hélas, entre la théorie et la réalité, il y a parfois un écart qui peut ressembler à un gouffre. C'est ce qui ressort de la présentation des élus qui figure dans le numéro du magazine du département les Ardennes en marche publié peu de temps après les élections. Trois solutions étaient possibles : commencer chaque binôme soit par le nom de l'élu homme, soit par le nom de l'élue femme, soit en respectant l'ordre alphabétique. La première hypothèse étant impossible du fait du machisme qu'elle ferait ressortir et la deuxième guère mieux venue maintenant que l'on considère la galanterie comme une forme de sexisme plutôt que comme une manifestation de politesse, il ne restait donc que la présentation par ordre alphabétique. 

C'est la solution qui a par conséquent été choisie ! Du moins, comme vous pouvez le constater sur les documents ci-dessous, c'est la solution qui a été choisie pour ... 12 binômes !! Quant aux 7 autres, ils commencent tantôt par l'élu homme, tantôt par l'élu femme, avec toujours en premier celui ou celle qui porte la culotte, pardon je voulais dire celui ou celle dont le poids politique est le plus important. Parité, vous avez bien dit parité...


(pour une meilleure lecture des documents, vous pouvez les agrandir en faisant un clic gauche dessus)

lundi 6 juillet 2015

Pour les nouveaux bacheliers, voilà une offre bienvenue à ne pas rater...

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui viennent d'obtenir leur baccalauréat : la SNCF et la région Champagne-Ardenne se sont associées pour leur permettre de tester gratuitement l'abonnement Libres études ! Cette offre, qui en temps normal donne droit aux étudiants à une réduction sur le trajet domicile/lieu d'études pouvant aller jusqu'à 75 %, sera valable une semaine entre le 16 juillet et le 31 août sur n'importe quel trajet choisi sur le réseau TER dans les limites de la Champagne-Ardenne. Pour en bénéficier, il suffira aux nouveaux bacheliers de remplir le formulaire adéquat en cliquant ici et de le retourner au plus vite par courrier ou par e-mail. Attention, aucune demande ne pourra transiter par le guichet d'une gare et un délai de 8 jours sera nécessaire pour la mise en place du titre de transport dont il serait bien dommage de ne pas profiter...

vendredi 3 juillet 2015

Givet : la Poste n'est plus le service public qu'elle était !




Remarque : conseiller aux usagers de se rendre à Revin (30 km) ou à Charleville (55 km) alors qu'il y a des bureaux de poste à Vireux-Molhain (12 km) et à Fumay (23 km), voire des agences postales communales à Aubrives ou à Haybes, ce n'est pas franchement malin !

jeudi 2 juillet 2015

Canicule : au-delà de 33 °C, votre employeur prend des risques !

De façon générale, les employeurs doivent veiller à la sécurité et à la protection de la santé de leurs salariés. Ils doivent prendre les mesures de prévention des risques professionnels nécessaires et informer leurs salariés sur ces risques. Cette obligation de sécurité et de protection est qualifiée d’obligation de résultat par la jurisprudence engageant la responsabilité des employeurs négligents.

Concernant le risque particulier de « fortes chaleurs »,  cette obligation a été rappelée le 12 mai 2015 par l’instruction interministérielle DGS/DUS/DGOS/DGCS/ DGT/DGSCGC/2015/166 5 relative au Plan National Canicule 2015 qui stipule que « au regard des articles L. 4121-1 et suivants et articles R. 4121-1 et suivants du code du travail, les employeurs ont la responsabilité de prendre les mesures nécessaires visant à assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de leurs établissements, en tenant compte notamment des conditions climatiques ».

Toute la question est donc de savoir quelles conditions climatiques peuvent être qualifiées de « fortes chaleurs » ! Devant l’absence de textes réglementaires, la réponse n’est évidemment pas simple. Néanmoins, si on se réfère  au très sérieux Institut National de Recherche et de Sécurité, « au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés » et « le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33 °C présente des dangers ». 

Cette position est confirmée par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés qui conseille aux chefs d’entreprises, dans sa recommandation R 226, « de faire évacuer le personnel des bureaux quand les conditions de sécurité deviennent mauvaises, à savoir une température résultante de 34 °C en été et de 14 °C en hiver ». Et de préciser que «  lorsque l’entreprise n’aura pas les moyens de déterminer la température résultante, il pourra être admis de prendre en première approximation une température sèche maximale de 33 °C en été et une température minimale de 16 °C en hiver, la température sèche devant être mesurée à l’ombre dans des conditions normales de dégagement calorifiques des machines et des locaux par le personnel ».

Les choses semblent donc assez claires : au-delà de 33 °C, s’il vous arrive un malaise sur votre lieu de travail, la responsabilité de votre employeur peut être engagée ! Je dirais même plus, dans un tel cas de figure, elle doit être engagée, ne serait-ce que pour lui rappeler ses obligations et préserver la santé de vos collègues…