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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

vendredi 30 octobre 2015

Ardenne Rives de Meuse ne participera pas à l'accueil des réfugiés...

(pour une meilleure lecture de l'article paru en page 2 dans l'édition de ce jour de L'Ardennais, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus) 

jeudi 29 octobre 2015

Régionale : le PS ferme la porte à une union de toute la gauche au 2ème tour !

"La question du front républicain en cas de possible victoire du FN dans certaines régions fait le sujet d’actualité dans tous les médias. Notre région fait partie des régions citées. Les médias s’interrogent de savoir ce que nous ferons au soir du 1er tour… pour eux c’est clair, nous ne sommes plus dans la course, les jeux sont faits d’où la prééminence de la question de savoir « mais que ferez-vous au soir du 1er tour si le FN est en passe de l’emporter, vous allez vous retirer, n’est-ce pas ? ». Ajoutons à cela que le FN font courir le bruit partout d’un accord entre Richert et moi-même de se retirer au profit de celui qui sera le mieux placé pour barrer la route au FN… 

Il n’en est rien ! Il n’y a aucun accord et il n’y en aura pas ! Je l’ai dit et redit publiquement à plusieurs occasions (dont sur La Voix est Libre du 3 octobre et ce bien avant les sondages rendus publics vendredi 23 octobre dernier). Les choses sont donc très claires: notre liste ne se retirera pas au soir du 1er tour, notre liste ne fusionnera avec aucune autre liste au soir du 1er tour. Il est important que les gens sachent quelle est notre position à ce sujet et qu’il n’y aura aucun tricotage ou bidouillage politicien entre les 2 tours. 

Nous annonçons la couleur. Nous avons appelé au rassemblement dès juillet dernier pour éviter précisément ce cas de figure. Les différents partis de gauche ont pris leurs responsabilités. Nous avons pris les nôtres en recherchant avec eux un accord de rassemblement, ils n’en ont pas voulu, dont acte ! Nous ne jetterons pas les amis politiques qui nous ont rejoints sur nos listes et avec lesquels nous aurons mené le mois de campagne qui arrive. Au soir du 1er tour, personne ne sera pris en traître, personne ne sera cocufié dans cette affaire ! 

La politique c’est une question de respect. C’est en nous respectant nous-mêmes, c’est à dire en respectant notre parole, que nous respectons nos concitoyens. C’est la 1ère règle. Nous ne banalisons pas le FN, ni ses idées. Nous les combattons tout au contraire !! Comment ? En proposant à nos concitoyens, un projet plus fraternel, plus juste et plus solidaire qui saura les associer en proximité. En défendant leurs intérêts. Je l’ai dit et je vous le redis : il y aura des élus socialistes, communistes, écologistes dans la prochaine assemblée ! Les jeux sont loin d’être faits ! Contrairement à ce que veulent nous/vous imposer les médias. Ce ne sont pas eux qui font la pluie et le beau temps. Ce ne sont pas eux qui décident en lieu et place des gens". 

(communiqué de Jean-Pierre Masseret, tête de liste PS-divers gauche et associés dans la région du Nord Est)

lundi 26 octobre 2015

Déneigement : voilà le sort désormais réservé aux routes de la Pointe !

Depuis quelques semaines, on savait - grâce à la communication qui en avait été faite par la section CGT du département - que le Conseil départemental des Ardennes allait mettre en place un nouveau dispositif de déneigement du réseau routier. Son objectif ? Réaliser une économie estimée à 250.000 euros par an ! En ces temps de disette budgétaire, ce n'est évidemment pas négligeable, mais ce n'est pas non plus gigantesque au regard d'autres dépenses particulièrement critiquables réalisées par le Conseil départemental.

Surtout, dans un domaine aussi sensible puisque touchant à la sécurité des automobilistes lors de leurs déplacements en hiver, les grandes lignes de ce nouveau dispositif faisaient déjà apparaître un rapport gain/risques pour le moins inquiétant : une réduction d'un mois de la période de déneigement commençant désormais le 1er novembre pour se terminer le 31 mars, une absence de traitement de l'intégralité du réseau routier de 22h00 à 03h00, des conditions de circulation convenables limitées à seulement 2 créneaux horaires (06h00 à 09h00 et 16h00 à 19h00) et un abandon du déneigement des routes secondaires non prioritaires (dites N3).

Bref, un véritable recul du service rendu à la population, et au-delà, une casse du service public puisque les agents du département devront abandonner l'entretien hivernal des routes à trafic important pour le département (dites N2) à des entreprises privées et ne garderont plus que le déneigement des routes à fort trafic (dites N3). Rien de bien réjouissant donc ! Et depuis hier, avec la publication des détails de ce nouveau dispositif qui fait apparaître le classement de 914 kilomètres de routes en catégorie N3, de 1.830 kilomètres en catégorie N2 et de seulement 500 kilomètres en catégorie N1, ça l'est encore moins.

Dans la Pointe, comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessous, les 3 catégories sont représentées. Préparez-vous donc, en cas d'épisodes neigeux ou de verglas, à adapter vos déplacements à cette nouvelle donne et, si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à remercier le duo Claude Wallendorff / Isabelle Coquet qui appartient à la majorité départementale à l'origine de ces changements...   


en jaune : routes à fort trafic (classement N1)
en bleu : routes à trafic important pour le département (classement N2)
en vert : routes secondaires non prioritaires (classement N3)

samedi 24 octobre 2015

Régionales : la droite devrait remporter la région ACAL

(Pour une meilleur visualisation des résultats de ce sondage réalisé par l'institut BVA du 6 au 15 octobre 2015 pour la presse quotidienne régionale, vous pouvez agrandir le document en faisant un clic gauche dessus)

jeudi 22 octobre 2015

Givet : le Rectorat clarifie sa position sur le lycée Vauban !

Hier, le Rectorat de l'académie de Reims a publié un communiqué de presse pour faire connaître sa position sur la demande de réouverture de la classe de seconde qui a été supprimée en catimini cet été au lycée Vauban. Comme vous pouvez le lire dans sa version intégrale qui figure ci-dessous, il ne laisse pas la place à la moindre ambiguïté : 


Précisions pour une meilleure compréhension :
 
  1) "l'application de la décision de justice est engagée" signifie que le Rectorat, à l'issue du délai légal de 15 jours dont il disposait, a choisi de ne pas faire appel.

  2) "cette ordonnance a rejetée l'injonction [...] d'ouvrir une troisième classe de seconde" signifie que le tribunal n'a pas ordonné une réouverture immédiate de la classe de seconde supprimée. Le Rectorat dispose donc d'un délai de 3 mois pour se mettre en conformité avec la décision de justice...

  3) "le processus de consultation des instances sera repris dans son ensemble" signifie que le Rectorat va remettre l'ouvrage sur le métier et recommencer toute la procédure permettant la suppression de la classe de seconde, en respectant cette fois-ci scrupuleusement les textes en vigueur.    

  4) "le maintien de trois classes de 70 élèves dans un lycée se fait nécessairement au détriment d'un autre" signifie que pour habiller Paul, il faudrait déshabiller Pierre. En clair, si on rouvre une classe à Givet, il faudrait en fermer une ailleurs...

  5) "la rectrice invite vivement à renouer le dialogue dans le respect des personnes" signifie que les attaques visant nommément le Dasen des Ardennes et la proviseur des lycées de Revin et de Givet, agissant es fonction, pourraient ne pas rester sans suite si elles se poursuivaient. Une façon de rappeler que le recours à la justice n'est l'apanage d'aucune des parties en présence !

Pour qui sait lire entre les lignes, la position du Rectorat est donc claire et nette : il n'entend pas revenir sur la suppression de la classe de seconde, même si sur la forme il est prêt à faire amende honorable et à recommencer la procédure, d'une façon cette fois-ci irréprochable...   

lundi 19 octobre 2015

Intercommunalité : quelques chiffres pour mieux appréhender les changements de périmètres proposés !

Le 12 octobre dernier, pour appliquer la loi NOTRe qui stipule que – sauf dérogations dûment listées – toutes les intercommunalités devront désormais dépasser le seuil de 15.000 habitant, le Préfet Fréderic Périssiat a fait connaître son projet de redécoupage de la carte des intercommunalités dans les Ardennes qui prévoit 2 fusions : celle d’Ardenne Rives de Meuse (la Pointe de Revin à Givet) avec Meuse et Semoy (la vallée de la Meuse de Laifour à Bogny-sur-Meuse et la vallée de la Semoy) et celle de Portes de France (le plateau de Rocroi) avec Ardennes Thiérache (les anciens cantons de Signy-le-Petit et Rumigny). Une proposition apparemment bien accueillie par ces 2 dernières communautés de communes, mais vivement critiquée par les 2 premières pour des raisons très différentes ! Pour vous permettre de vous faire votre propre opinion sur ce sujet sensible qui donnera lieu, à n’en pas douter, à un bras de fer entre les élus locaux et les services de l’Etat au cours duquel chacun utilisera, avec plus ou moins de bonne foi, des arguments divers et variés, voici quelques données chiffrées implacablement vraies…

(1) : pour voir la localisation et la population des 9 intercommunalités que comptent les Ardennes, vous pouvez regarder sur la carte ci-dessous.
  
(2) : C.I.F. = coefficient d’intégration fiscal / Il s’agit du rapport entre le montant des recettes fiscales de l’intercommunalité et le montant des recettes fiscales prélevées sur le territoire par l’intercommunalité et les communes. Pour faire simple, plus il est élevé et plus les charges transférées à l’intercommunalité sont importantes ! Petit détail à ne pas négliger, plus il est élevé et plus la DGF (dotation globale de fonctionnement) versée par l’Etat aux intercommunalités est forte… 
    
(3) : P.F.I.A. = potentiel financier agrégé / Il s’agit des recettes fiscales et des compensations de l’Etat perçues par l’intercommunalité et ses communes membres, ainsi que des dotations forfaitaires versées à ces dernières. Pour faire simple, c’est un indicateur qui détermine les ressources financières disponibles sur le territoire d’une intercommunalité ! Sachant que le P.F.I.A./habitant moyen en France en 2015 est de très exactement 664,672484 €, toutes les intercommunalités qui dépassent ce chiffre peuvent être qualifiées de riches (voire de très riches lorsqu’elles disposent de plus du double de ce chiffre) et toutes celles qui ne l’atteignent pas peuvent être qualifiées de pauvres (voire de très pauvres lorsqu’elles disposent de moins de la moitié de ce chiffre).   

(4) : F.P.I.C. = fonds de péréquation intercommunale et communale / Il s’agit d’un mécanisme créé par la loi de finances pour 2011 (article 125) et complété par la loi de finances pour 2012 (article 144) qui permet, à partir d’un prélèvement effectué sur les intercommunalités les plus riches, d’accorder des ressources financières supplémentaires aux intercommunalités les plus pauvres. Pour faire simple, c’est un système qui permet de réduire (un peu) les écarts de richesse entre les territoires favorisés et les autres ! Une application bienvenue, en ces temps de mise en concurrence des territoires, du principe de solidarité...


samedi 17 octobre 2015

Ardenne Rives de Meuse : le succès du taxi à la carte se confirme !

* : la hausse de près de 40 % des nouveaux adhérents s'explique par l'entrée de Revin et                 Anchamps dans la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse
** : la baisse du coût s'explique a priori par la suppression de la prise en charge pour se rendre à        l'hôpital de Dinant, qui a réduit la longueur des transports réalisés

lundi 12 octobre 2015

Intercommunalité : Ardenne Rives de Meuse devra(it) fusionner avec Meuse et Semoy !

Suite à l'adoption de la loi NOTRe au cours de l'été qui a fixé le seuil minimal des intercommunalités à 15.000 habitants, le préfet des Ardennes a dévoilé cet après-midi son projet de nouvelle carte de l'intercommunalité dans le département. Sans grande surprise, il a proposé de fusionner la communauté de communes Meuse et Semoy - la seule, du fait de certaines dérogations prévues par la loi, à être concernée par le relèvement du seuil de population - avec la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse. De façon plus inattendue, il a aussi proposé une fusion des comcom Portes de France et Ardennes Thiérache afin de former un ensemble d'environ 23.000 habitants. 

Une modification de la carte actuelle de l'intercommunalité dans le département qui n'a rien de révolutionnaire, puisqu'elle reprend les grandes lignes du schéma déjà proposé par les services de l'Etat en 2006, mais qui a déjà suscité des réactions particulièrement vives. Ainsi, si je m'en réfère aux tweets du journaliste de L'Ardennais Guillaume Lévy, après Bernard Dekens (président d'Ardenne Rives de Meuse) qui s'est fendu d'un cinglant "L'Etat va au bout des choses même s'il a le sentiment de faire des conneries", Erik Pilardeau (président de Meuse et Semoy) a déclaré : " ce lundi 12 octobre est un jour funeste, on se sent humiliés, on se sent méprisés". Quant à Claude Wallendorff (1er vice-président d'Ardenne Rives de Meuse et maire de sa principale ville, Givet), il n'a pas hésité à sortir la grosse artillerie en affirmant que "la taxe sur le foncier bâti va augmenter de 374 % en 12 ans en cas de fusion entre Bogny et Givet". 

De quoi laisser entrevoir des débats passionnés, à défaut d'être passionnants, au sein de la CDCI qui devra se prononcer sur ce projet du préfet avant la fin du mois de mars 2016, avec la possibilité très éventuelle de l'amender puisque cela nécessiterait de rassembler sur une proposition alternative les 2/3 des voix de la commission...

La situation actuelle :


Le maître de cérémonie à l'oeuvre :

(photo : Guillaume Lévy de L'Ardennais)

Les modifications proposées :

(photo : Guillaume Lévy, de L'Ardennais)

vendredi 9 octobre 2015

Voilà pourquoi l'Etat n'encouragera pas l'essor des voitures propres...


A savoir : La TICPE rapporte, bon an mal an, entre 20 et 25 milliards d'euros par an aux recettes publiques (23,9 milliards par exemple en 2010, dont 14,2 milliards sont revenus à l'Etat, 6 milliards aux départements et près de 4 milliards aux régions). Cela place cette taxe au 5e rang des recettes publiques, derrière la TVA (142,1 milliards d'euros), la CSG (72 milliards d'euros), l’impôt sur le revenu (53,7 milliards d'euros) et l’impôt sur les sociétés (44,1 milliards d'euros). De quoi mieux comprendre le peu d'empressement de l'Etat à développer la mobilité décarbonée, c'est-à-dire pour parler plus simplement les transports propres...

mardi 6 octobre 2015

Givet : la situation reste bloquée au lycée Vauban !

(pour une meilleure lecture de cet article paru aujourd'hui dans L'Ardennais, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)