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Créé au printemps 2013 pour défendre, entre autres, les
collèges de Buzancy et du Chesne ainsi que le maintien d’une offre complète de
formation dans les lycées de Bazeilles et de Givet, le collectif 08
Sauvegardons nos écoles avait réussi à attirer l’attention des médias nationaux
grâce à la courageuse grève de la faim menée par Emmanuel Jacquemin à la fin de
la dernière année scolaire. Depuis, ce rassemblement de citoyens attachés à la
défense de services publics à la fois de qualité et de proximité n’a pas
désarmé. Bien au contraire, puisqu’il a relancé ses actions au mois de
février ! Parmi elles, la dernière en date, avant le débat à ciel ouvert qui sera organisé demain devant les locaux de l'Inspection d'académie, est la diffusion d’un tract
rédigé sur le modèle du poème du célèbre pasteur allemand antinazi Martin
Niemöller, que je me fais un devoir de reproduire ci-dessous :
Quand ils ont fermé une classe de l’école de Balan,
Je n’ai rien dit, je n’habitais pas Balan.
Quand ils ont supprimé trois postes d’écoles maternelles de Charleville,
Je n’ai rien dit, mes enfants n’étaient plus à l’école maternelle.
Quand ils ont fermé l’école de Regniowez,
Je n’ai pas protesté, je n’habitais pas Regniowez.
Quand ils ont fermé des postes spécialisés dans le traitement de
la difficulté scolaire,
Je n’ai pas protesté, mes enfants n’étaient pas en difficulté.
Quand ils ont fermé les collèges de Buzancy et Le Chesne,
Je n’ai pas protesté, je n’étais pas parent d’élèves.
Quand ils préparaient la fermeture du lycée de Givet,
Je n’ai rien dit, je n’habitais pas la Vallée.
Quand ils ont fermé le bureau de poste de mon village,
l’hôpital le plus proche, les lignes de train,
Il ne restait plus personne pour protester !
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