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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

mercredi 30 novembre 2016

Les écoliers français derniers de la classe en maths et en sciences !

Coup dur pour l’Education nationale ! Après la baisse du niveau des écoliers en orthographe, c’est au tour de celui en mathématiques et en sciences d’être pointé du doigt dans l’étude publiée hier par l’Association internationale pour l’évaluation de la réussite éducative, un organisme indépendant basé aux Etats-Unis. Établis à partir de tests passés en 2015 par 5.000 écoliers français de CM1 et par des dizaines de milliers d’enfants dans 48 autres pays, ses résultats sont sans appel : avec un score de 488 points en mathématiques et 487 en sciences, la France se situe en deçà de la moyenne internationale (500) et très en deçà de la moyenne européenne (527 en maths, 525 en sciences).

Pire, comme vous pouvez le voir sur le document ci-dessous, les écoliers français sont bons derniers en mathématiques parmi les 22 pays de l’Union européenne qui ont été testés, très loin derrière l’Irlande qui pointe au sixième rang mondial ! Dans les sciences, la situation est à peine moins catastrophique puisque la France est en avant-dernière position des pays de l’UE, juste devant Chypre. Une situation alarmante donc, d’autant plus que les professeurs des écoles disent consacrer 193 heures par an aux mathématiques, soit plus que la moyenne des autres pays européens (158).

Mais pas au point de perturber le Ministère de l’Education nationale qui a déjà fait savoir que les difficultés dans la transmission des connaissances en mathématiques et en sciences s’expliquaient en partie par le fait que les professeurs des écoles étaient en grande majorité issus de filières non scientifiques. Quant au reste, pas besoin de chercher bien loin : ce serait la faute des programmes de 2008 mis en place par le gouvernement Fillon, qui heureusement ont été remplacés à la rentrée 2016 par des programmes … moins lourds. Ouf, nous voilà rassurés !


dimanche 27 novembre 2016

Ardenne Rives de Meuse : le droit commun s'appliquera au nouveau conseil communautaire

Essayer c'est une chose, réussir c'en est une autre ! Ainsi, après la démission des 5 conseillères municipales de Chooz effective depuis le 29 septembre dernier, la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse devait changer la composition de son conseil communautaire afin de mieux prendre en compte la population des communes, avec deux possibilités : soit accepter la répartition de droit commun, soit adopter un accord local permettant de déroger au droit commun mais dans un cadre strictement défini par la loi. Un choix à faire dans un délai de 2 mois, faute de quoi la répartition de droit commun s'imposerait. 

Aujourd'hui, nous sommes à 3 jours de l'échéance et l'accord local proposé par les dirigeants de la comcom ne peut plus être adopté puisque la plupart des conseils municipaux chargés de sa ratification ne se sont pas encore prononcés et ne pourront plus le faire, leur réunion nécessitant un délai de 3 jours francs. C'est donc la répartition de droit commun qui va s'appliquer avec, comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessous, plus de conseillers communautaires pour Revin que pour Givet et un poids du canton de Revin fortement augmenté au détriment de celui de Givet. Des modifications importantes donc, qui auront à n'en pas douter des conséquences sur la gouvernance d'Ardenne Rives de Meuse...        


en vert : nombre de délégués communautaires en hausse
en noir : nombre de délégués communautaires stable
en rouge : nombre de délégués communautaires en baisse

4 remarques : les 3 plus grosses communes (Revin, Givet, Fumay) représentent 54 % du conseil
                     les petites communes voient leur poids passer de 41 % à 20,4 %
                     les 17 communes historiques voient leur poids passer de 86 % à 75 %
                     le canton de Givet reste majoritaire, mais son poids diminue à 52,3 %

samedi 26 novembre 2016

La violence contre les enseignants, c'est aussi ici et maintenant !

Retrouver l'intérieur de son domicile vandalisé, c'est évidemment très désagréable ! Être enseignant(e) et savoir que ces dégradations ont été réalisées par des élèves que l'on a en face de soi en cours , ça l'est encore plus. Pourtant, ce genre d'événements peut arriver. Dans les quartiers dits sensibles des grandes agglomérations, êtes-vous certainement en train de penser ! Oui, effectivement, mais pas uniquement. Cela peut aussi se produire dans les Ardennes, en dehors de la Ronde Couture à Charleville-Mézières ou du quartier du lac à Sedan. Dans des petites villes plus calmes où, veut-on faire croire, il ne se passe jamais rien. C'est d'ailleurs ce qui vient d'arriver cette semaine. A la personne victime de ces actes, je tiens à faire part de mon soutien le plus total et je lui souhaite de se remettre au plus vite du choc qu'elle a subi. Et pour ceux qui considérerait que cette violence envers les enseignants est un acte isolé, qu'ils regardent le document ci-dessous ! Il est édifiant...  

vendredi 25 novembre 2016

La situation de Rives de Meuse intéresse la presse locale

(pour une meilleure lecture de cet article paru hier dans La Semaine des Ardennes en page 3, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

3 remarques : 

 - si le capital initial de la SPL Rives de Meuse avait été fixé à 100.000 euros, cela signifie qu'en 2011 cette somme avait été jugée suffisante pour permettre le fonctionnement de cette société. Les faits ont hélas prouvé le contraire ! D'où l'augmentation de capital en cours...

 - le président de la SPL Rives de Meuse reconnait que la société se heurte à un problème de trésorerie. Il le justifie par la nécessité de payer le personnel toute l'année ! Pourtant, une grande partie des salariés de Terr'Altitude sont des saisonniers...

 - de nouvelles activités sont annoncées pour dynamiser Rivea et Terr'Altitude. Mais elles ne sont qu'à l'état de projet et aucune date précise n'est avancée pour leur mise en place ! Il ne s'agit donc que d'hypothèses pour le futur, alors que l'augmentation de capital de 350.000 euros est une réalité actuelle...    

mardi 22 novembre 2016

Ardenne Rives de Meuse : voilà la nouvelle composition du conseil communautaire !

A petite cause, grands effets ! Lorsque 5 conseillères municipales de la commune de Chooz ont démissionné de leur fonction au début du mois d'octobre, nombreux sont ceux qui ont pensé qu'il ne s'agissait que d'une banale affaire locale qui serait réglée par l'organisation d'élection complémentaire. C'était sans compter avec la décision prise par le Conseil Constitutionnel le 20 juin 2014 qui a déclaré illégaux les accords locaux ne prenant pas en compte de façon suffisante les différences de population entre les communes pour déterminer le nombre de délégués constituant le conseil des communautés de communes.

Un cas de figure concernant Ardenne Rives de Meuse qui avait décidé que chaque commune aurait droit à 2 délégués, qu'elle compte 83 habitants comme Charnois ou plus de 2.000 comme Haybes, à l'exception de Givet, Revin et Fumay qui en auraient 4 ! La recomposition du conseil communautaire était donc inévitable, a priori à l'issue des élections municipales de 2020, sauf cas particulier comme le renouvellement partiel du conseil municipal d'une commune membre. Avec les démissions qui ont eu lieu à Chooz, cette situation prévue par la loi est devenue réalité. Ardenne Rives de Meuse a donc dû en tirer les conséquences, ce qui s'est traduit par la proposition d'un nouvel accord local qui change fortement la donne et que vous trouverez dans le tableau ci-dessous...


en vert : nombre de délégués communautaires en hausse
en noir : nombre de délégués communautaires stable
en rouge : nombre de délégués communautaires en baisse

4 remarques : les 3 plus grosses communes (Revin, Givet, Fumay) représentent 50 % du conseil
                       les petites communes voient leur poids passer de 41 % à 22,5 %
                       les 17 communes historiques voient leur poids passer de 86 % à 77 %
                       le canton de Givet reste majoritaire, mais son poids diminue à 55 %

dimanche 13 novembre 2016

La baisse du niveau en orthographe des écoliers français est maintenant prouvée !

Selon une étude publiée ce mercredi, les élèves en fin d'école primaire font de plus en plus de fautes d'orthographe. Le résultat d’une enquête orientée par des vieux croutons nostalgiques de l’école de grand papa, s’empresseront de clamer tous ceux qui ne jurent que par les nouvelles méthodes d’enseignement basées sur l’épanouissement des élèves ! Hélas, ce serait une erreur puisque cette étude a été réalisée par le ministère de l’Education nationale lui-même, à partir d’un même texte d'une dizaine de lignes dicté à des élèves de CM2 en 2015 après l’avoir été en 1987 et en 2007.

Composée de 67 mots et de 16 signes de ponctuation, cette dictée - que vous trouverez ci-dessous – a abouti à une moyenne de 17,8 erreurs, contre 14,3 en 2007 et 10,6 en 1987. La preuve incontestable d’une baisse sensible du niveau, d’autant plus inquiétante que presque un élève sur cinq (19,8%) a fait 25 fautes ou plus en 2015, alors qu'ils n'étaient que 11,3% en 2007 et 5,4% en 1987. Plus grave, si l'orthographe des élèves de tous les milieux sociaux se détériore, les différences de niveau restent très marquées par l'origine sociale, avec un nombre d'erreurs de 13,2 pour les enfants de cadres et de 19,2 pour ceux d’ouvriers.

Un constat alarmant qui devrait amener les dirigeants du Ministère de l’Education nationale à réagir au plus vite en changeant les méthodes d’enseignement de la belle langue française ! Malheureusement, il n’en sera rien puisque la ministre Najat Vallaud-Belkacem a déjà fait savoir que cette évaluation porte sur des enfants qui ont commencé leur école primaire en 2010, c’est-à-dire avant l'entrée en vigueur des nouveaux programmes de français à la rentrée 2016 dont il ne fait pour elle aucun doute qu’ils permettront de remédier à toutes les lacunes actuelles…

jeudi 10 novembre 2016

L'essentiel sur l'autorisation d'exploiter accordée à la Carrière de Pierre Bleue...

superficies concernées par la nouvelle autorisation d'exploiter de 28 ans

installations concernées par la nouvelle autorisation d'exploiter

garanties financières, notamment pour la remise en état du site
(pour une meilleure lecture des documents, vous pouvez les agrandir en faisant un clic gauche dessus)

mercredi 9 novembre 2016

Présidentielle US : victoire pour le candidat anti-système !

2 candidats qui y ont cru jusqu'au bout ...

... dont un candidat vilipendé par les médias jusqu'au dernier moment ! 

Une élection dont la portée dépasse largement les Etats-Unis

Un résultat inattendu décidé par le peuple souverain ...

... à l'issue d'une campagne électorale où tous les coups ont été permis !

lundi 7 novembre 2016

Rives de Meuse lance une augmentation de capital pour le moins surprenante...

Pour ceux qui l'ignoreraient encore, la SPL Rives de Meuse - dont l'ancien directeur a été condamné il y a quelques semaines pour s'être allègrement servi dans les caisses - est une société publique locale créée en juin 2011 par la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse afin de gérer les 2 joyaux touristiques de la Pointe que sont le centre aqualudique Rivéa et le parc Terr'Altitude. Ces équipements étant situés à Givet et à Fumay et appartenant à la comcom, le capital initial de 100.000 euros a été apporté à hauteur de 90 % par Ardenne Rives de Meuse et de 5 % par chacune des communes d'implantation au titre des retombées économiques directes qu'elles peuvent espérer. Une répartition tout à fait classique qui est cependant appelée à changer !

Pourquoi ? Tout simplement par ce que, devant les pertes enregistrées par la SPL depuis sa création et ses besoins urgents de trésorerie, la communauté de communes a estimé qu'une augmentation de capital de 350.000 euros était nécessaire. Bien sûr, elle y souscrira, mais à hauteur de 71 % seulement, tout comme Givet et Fumay qui limiteront leur apport à moins de 1,5 % de la somme souhaitée. Il faudra donc que d'autres communes mettent la main au porte-feuille pour amener les 26 % manquants. Lesquelles ? Les 9 dont vous trouverez les noms dans le tableau ci-dessous, qui sont priées de participer à l'augmentation de capital alors qu'elles ne bénéficient pas des retombées économiques générées par Rivéa et Terr'Altitude. Un montage financier surprenant donc, qui nécessitera cependant l'aval des conseils municipaux qui devront être consultés...