Pour ceux qui l'ignoreraient encore, la SPL Rives de Meuse - dont l'ancien directeur a été condamné il y a quelques semaines pour s'être allègrement servi dans les caisses - est une société publique locale créée en juin 2011 par la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse afin de gérer les 2 joyaux touristiques de la Pointe que sont le centre aqualudique Rivéa et le parc Terr'Altitude. Ces équipements étant situés à Givet et à Fumay et appartenant à la comcom, le capital initial de 100.000 euros a été apporté à hauteur de 90 % par Ardenne Rives de Meuse et de 5 % par chacune des communes d'implantation au titre des retombées économiques directes qu'elles peuvent espérer. Une répartition tout à fait classique qui est cependant appelée à changer !
Pourquoi ? Tout simplement par ce que, devant les pertes enregistrées par la SPL depuis sa création et ses besoins urgents de trésorerie, la communauté de communes a estimé qu'une augmentation de capital de 350.000 euros était nécessaire. Bien sûr, elle y souscrira, mais à hauteur de 71 % seulement, tout comme Givet et Fumay qui limiteront leur apport à moins de 1,5 % de la somme souhaitée. Il faudra donc que d'autres communes mettent la main au porte-feuille pour amener les 26 % manquants. Lesquelles ? Les 9 dont vous trouverez les noms dans le tableau ci-dessous, qui sont priées de participer à l'augmentation de capital alors qu'elles ne bénéficient pas des retombées économiques générées par Rivéa et Terr'Altitude. Un montage financier surprenant donc, qui nécessitera cependant l'aval des conseils municipaux qui devront être consultés...
Pourquoi ? Tout simplement par ce que, devant les pertes enregistrées par la SPL depuis sa création et ses besoins urgents de trésorerie, la communauté de communes a estimé qu'une augmentation de capital de 350.000 euros était nécessaire. Bien sûr, elle y souscrira, mais à hauteur de 71 % seulement, tout comme Givet et Fumay qui limiteront leur apport à moins de 1,5 % de la somme souhaitée. Il faudra donc que d'autres communes mettent la main au porte-feuille pour amener les 26 % manquants. Lesquelles ? Les 9 dont vous trouverez les noms dans le tableau ci-dessous, qui sont priées de participer à l'augmentation de capital alors qu'elles ne bénéficient pas des retombées économiques générées par Rivéa et Terr'Altitude. Un montage financier surprenant donc, qui nécessitera cependant l'aval des conseils municipaux qui devront être consultés...
4 commentaires:
Ici, le besoin en fond de roulement est supérieur (largement) au fond de roulement. Comptablement, la trésorerie devient négative. Augmenter le capital (remettre au pot) est ridicule si les résultats ne changent pas radicalement. Lorsqu'on veut influer sur les résultats, il faut à minima changer de méthode(s)
Ici, on ne change rien, on continue de subventionner une entreprise déficitaire et on prie les voisins de bien vouloir se porter volontaires au plongeon. l'argumentaire vicieux des porteurs de dettes saura facilement noyer les pseudos dirigeants des communes alentours.
Un mauvais gestionnaire des deniers publics fera TOUJOURS un mauvais gestionnaire d'entreprise; Nul besoin d'être prof de maths pour se rendre compte que (-) + (-) = (-)
FL
Tout à fait juste ! Ce qui veut dire qu'il ne s'agit que de la 1ère augmentation de capital en attendant les suivantes, d'autant plus que les équipements vieillissent (Rivea a plus de 10 ans) et nécessitent donc plus de frais d'entretien tout en étant moins attractifs...
la cours des comptes avait alerté dès 2014 du problème. Mais la direction bicéphale avait alors tonné du:
"Aux dernières nouvelles, ce sont les élus qui décident, pas une chambre"
Les couillons, ce sont ceux qui payent. Plus couillons qu'eux est impossible tant il resservent le plat à chaque élection.
Payez avec en n'oubliant pas de pester contre l'état, les migrants, les écolos et tout ce qui vous passe par la tête. Le reste vous passe de l'autre coté!
FL
Mais le pire, c'est que je suis quasiment certain que les conseils municipaux consultés accepteront de participer à cette augmentation de capital ! On leur fait les poches, et ils ne trouvent rien à redire...
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