(pour écouter la question posée par le député de la 2ème circonscription des Ardennes sur le maintien d'une offre pérenne de formation de qualité sur la Pointe des Ardennes, il vous suffit de faire un clic gauche sur l'image ci-dessus)
Quant à la réponse, la voici :
M. Vincent Peillon, ministre. Monsieur le député,
vous avez raison de rappeler que des changements importants se sont produits
dans votre académie. À la rentrée 2011, 131 postes ont été supprimés, à la
rentrée 2012, 153 l’ont été. En 2013, il y a eu dix créations de postes et
trois sont prévues en 2014, alors que les effectifs scolarisés continuent de
baisser. Comme vous le voyez, la rationalisation budgétaire ne nous tient pas
lieu de boussole éducative.
Nous avons aussi la volonté d’accompagner – vous
l’avez entendu cet après-midi, c’est une réalité – les territoires ruraux qui
subissent des baisses démographiques ou des situations particulières. Mais il
faut être capable, alors, d’entrer dans des logiques contractuelles qui
marquent aussi des évolutions. Les cartes scolaires doivent pouvoir être
modifiées et l’éducation nationale peut assurer le maintien des postes, même
quand il y a baisse démographique – dans votre cas, il y a même création de
postes –, à condition que des objectifs pédagogiques de réussite des élèves
soient poursuivis par les uns et par les autres.
Cette condition est tout à fait déterminante. Il
ne s’agit pas, en effet, d’entrer simplement dans une logique de moyens, de
considérer qu’il en faut toujours plus et que cela réglera tous les problèmes.
L’ensemble de nos services est mobilisé. Vous
avez eu l’occasion de participer à une séance de travail avec mon cabinet. Les
inspections générales doivent rendre un rapport sur la situation dans votre
département, et l’objectif de l’administration de l’éducation nationale est de
mener le dialogue avec les élus et de permettre la réussite de tous les élèves.
Je voudrais conclure en évoquant les inquiétudes
des communes à l’égard de la réforme des rythmes scolaires. Pour la première
fois dans notre histoire, les communes sont accompagnées pour financer le
péri-éducatif. C’est une grande mesure de gauche.
(28 janvier 2014, 3ème séance, questions au ministre de l'Education nationale)
(28 janvier 2014, 3ème séance, questions au ministre de l'Education nationale)
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