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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

mercredi 30 mars 2016

Voilà le classement des lycées ardennais, avec son lot de surprises !

Ce matin, le Ministère de l'Education Nationale a rendu public les indicateurs permettant de classer les quelques 2.300 lycées généraux et technologiques et 2.000 lycées professionnels que compte la France, les fameux "IVAL". Pour ceux, nombreux je n'en doute pas, à ne pas maîtriser les acronymes en vogue dans la grande maison chargée de l'éducation de nos chères têtes blondes, il s'agit des Indicateurs de Valeurs Ajoutées des Lycées. Calculés depuis maintenant plus de deux décennies, ils sont constitués de plusieurs dizaines de données parmi lesquelles 3 sont plus spécialement mises en avant : le taux de réussite au bac, qui n'est que la partie émergée de l'iceberg sur laquelle se focalisent hélas beaucoup trop de parents d'élèves ; le taux d'accès au bac, qui est la proportion d'élèves de seconde ou de première qui obtiennent le diplôme tant recherché en restant dans le même établissement ; la proportion des bacheliers parmi les élèves quittant l'établissement, qui permet de voir si celui-ci garde ceux qui sont en difficulté ou s'il opère une sélection pour doper son taux de réussite.

Des données jugées complexes et inutiles pour tous ceux qui considèrent qu'un bon lycée est tout simplement un établissement qui approche ou qui atteint 100 % de réussite au bac, mais pas pour le Ministère de l'Education Nationale qui estime que chaque établissement doit pouvoir évaluer avec précision ses atouts, mais surtout ses faiblesses afin de pouvoir y remédier. C'est pourquoi, à partir de ces données, il attribue à chaque lycée des objectifs chiffrés qui varient en fonction du public scolaire qu'il accueille (âge, origine socio-professionnelle, proportion filles-garçons, part des enfants d'immigrés, ...). Cela permet de dégager, à partir des résultats effectivement obtenus lors du bac, la "valeur ajoutée" des établissements, c'est-à-dire l'écart (positif ou négatif) entre ce qui était attendu et ce qui a été réellement obtenu. En affectant un coefficient 1 au taux de réussite au bac pour conserver l'indicateur chéri des parents d'élèves, un coefficient 2 à la valeur ajoutée du taux de réussite au bac qui tient compte des caractéristiques des élèves accueillis et, de façon à pénaliser les pratiques trop sélectives, un coefficient 1 à la valeur ajoutée du taux d'accès des élèves au bac, voilà le classement des lycées ardennais cuvée 2015 : 

(pour une meilleure lecture du tableau, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

3 remarques : les lycées privés occupent les 2 premières places, ce qui devrait inquiéter les                               défenseurs de l'école publique !
                      le lycée Bazin de Charleville-Mézières s'effondre dans le classement ardennais
                      le lycée Vauban de Givet quitte la dernière place et remonte dans le classement 

Le débriefing amer et osé de Dekens au personnel de la comcom après son extension !


mardi 29 mars 2016

Voilà les nouveaux contours de ce qui fut Ardenne Rives de Meuse...

C'est officiel depuis l'arrêté 2016-139 pris par le Préfet des Ardennes le 25 mars dernier : à compter du 1er janvier 2017, les communautés de communes Ardenne Rives de Meuse et Meuse et Semoy ne feront plus qu'une ! Une union qui n'a rien d'un beau et grand mariage d'amour, mais qui résulte d'une volonté forte de l'Etat de créer d'une part, une intercommunalité ouverte sur le reste du département, et d'autre part, un ensemble territorial suffisamment important pour pouvoir mener à bien des projets économiquement structurants. L'aboutissement d'un long processus qui a été marqué par 3 étapes majeures...   

1er janvier 1988 : création du district de la basse Meuse, devenu le district de la région de Chooz 
                                        (17 communes comptant aujourd'hui 21.413 habitants)

1er août 2004 : adoption de l'appellation Communauté de communes Ardenne Rives de Meuse

1er janvier 2014 : intégration des communes de Revin et d'Anchamps
(19 communes, formant un bassin de vie de 28.601 habitants)

1er janvier 2017 : fusion avec la Communauté de communes Meuse et Semoy
(28 communes, formant un bassin de vie de 41.786 habitants)

vendredi 25 mars 2016

Ardennes : honte aux conseillers départementaux qui ne veulent pas baisser leurs indemnités !

Dans l'esprit de la grande majorité de la population, la fonction d'élu devrait être un sacerdoce ! Autrement dit, elle devrait être exercée de façon totalement désintéressée par des personnes ne recherchant rien d'autre que le bien de leurs administrés. Mais entre cet idéal que beaucoup souhaitent et ce qui est possible dans la vraie vie, il y a une véritable incompatibilité. Pourquoi ? Tout simplement parce que consacrer une partie de sa vie aux autres, cela demande de l'énergie et surtout du temps, qui d'ordinaire est utilisé à travailler pour obtenir les moyens financiers de vivre et de faire vivre sa famille.C'est pourquoi, afin que les fonctions d'élus ne soient pas réservées de fait aux seules personnes ayant la possibilité de vivre sans travailler (en clair, les privilégiés de la société, les riches !), des indemnités ont été créées. Variables selon la fonction exercée, elles s'élèvent au sein du Conseil départemental des Ardennes à 1.900,73 euros par mois pour les conseillers et à 2.661,03 pour les vice-présidents.

Une situation qui n'a rien de choquant, puisqu'elle n'est rien d'autre que le prix à payer pour bénéficier d'une véritable démocratie ! Par contre, ce qui l'est, c'est le choix fait hier par la grande majorité de ces élus - 30 sur 38 pour être précis - de maintenir inchangé le montant de ces indemnités plutôt que de les baisser de 5 % comme cela avait été suggéré par le Président Benoît Huré il y a deux mois et officiellement demandé par le groupe d'opposition à l'occasion du vote du budget. Pour au moins trois raisons : au moment où les difficultés financières du département ont amené ce dernier à baisser les subventions aux associations de 15 %, ce geste aurait permis de montrer symboliquement que les efforts étaient partagés par tous ; ensuite, même si cela ne représente qu'une infime partie d'un budget de fonctionnement qui s'élève à plus de 320 millions d'euros, cette économie de 44.000 euros aurait constitué un de ces petits ruisseaux dont chacun sait qu'ils constituent les grosses rivières...

Enfin et surtout, cet effort de 5 % n'aurait été que apparent puisque tous les conseillers départementaux des Ardennes, j'écris bien TOUS, donc les 38 sans aucune exception, ont la particularité rarement mise en avant d'être membres de la Commission Permanente. Une rareté dans le paysage politique français (en temps normal, une CP comprend le Président, les vice-présidents et quelques conseillers départementaux seulement) qui permet à tous les conseillers départementaux qui ne sont pas vice-président de toucher 10 % de plus que leur indemnité normale, soit 2.090,80 euros par mois. Dans ces conditions, s'ils avaient accepté la baisse de 5 % demandée, ils auraient encore perçu 5 % de plus que l'indemnité habituelle ! En matière de sacrifice, c'était loin d'être exorbitant. Pourtant, seuls les membres de l'opposition (Bonillo-Deram, Dupuy, Loizon, Mahieu, Pilardeau, Ruelle et Sonnet) et l'élu de Debout La France Chauderlot ont voté pour cette baisse. Qu'ils en soient félicités ! Quant aux autres, que le rouge de la honte leur monte au front et qu'ils ne soient pas surpris s'ils se font qualifier de pognonistes...

mercredi 23 mars 2016

Quand Claude Wallendorff reconnaît (enfin) avoir fait une très grosse bêtise...

Depuis ce lundi matin, les conseillers départementaux sont réunis pour voter le budget du département des Ardennes ! Une tâche bien compliquée dans le contexte financier contraint que tout le monde connaît : des dotations en baisse et des dépenses sociales (notamment celles liées au RSA) en hausse très sensible. Un moment délicat donc pour nos élus, dont certains se sont laissés aller à de petites confidences. Ainsi, si l'on en croit le tweet ci-dessous rédigé ce matin par le journaliste de L'Ardennais Guillaume Lévy dont la probité et le sens de la formule ne sont plus à démontrer, Claude Wallendorff aurait reconnu avoir fait une bêtise, une grosse bêtise, de surcroît dans le domaine financier où il passe pour être un expert. Faute avouée est à moitié pardonnée, dit-on ! Reste à savoir comment il va faire pour se faire pardonner l'autre moitié...   


lundi 21 mars 2016

Ardenne Rives de Meuse fusionne avec Meuse et Semoy

Ce soir, la Commission Départementale de Coopération Intercommunale se réunissait pour se prononcer définitivement sur ce que sera la nouvelle carte des intercommunalités dans les Ardennes. Au programme, soit l'acceptation du schéma du Préfet qui prévoyait la fusion d'Ardenne Rives de Meuse avec Meuse et Semoy d'une part, et celle de Portes de France avec Ardennes Thiérache d'autre part ... soit l'adoption d'un des trois amendements déposés dans les délais : celui d'Erik Pilardeau proposant la fusion de Meuse et Semoy avec Portes de France, celui de Bernard Dekens et de Claude Wallendorff proposant l'éclatement de Meuse et Semoy entre Ardenne Rives de Meuse (pour une petite minorité) et Portes de France (pour une très grosse majorité) et enfin celui de Régis Depaix proposant le maintien en l'état de Portes de France.

Après une réunion assez longue et plutôt agitée, le verdict vient de tomber : l'amendement Pilardeau a été rejeté pour n'avoir obtenu que 13 voix sur les 28 nécessaires ; idem pour celui des 2 compères de la Pointe qui n'ont rallié à leur proposition que 26 voix ; quant à celui de Régis Depaix, il a subi le même sort après avoir recueilli 27 voix ! Ce sera donc le schéma du Préfet, qui simplifiera la carte actuelle que vous pouvez voir ci-dessous, qui rentrera en vigueur à compter du 1er janvier 2017. Un schéma qui ne fait que reprendre celui proposé par les service de l'Etat en 2006 et qui devrait mettre, enfin, un terme aux modifications de périmètres des intercommunalités dans les Ardennes ! Une bonne chose donc, même si cela va entraîner une mini-révolution dans le fonctionnement de la Pointe, que ce soit en terme de gouvernance, de localisation du siège ou encore de composition du conseil communautaire...


    

dimanche 20 mars 2016

Loi travail : ce qui part, ce qui change ... et surtout tout ce qui reste !

Suite aux annonces faites par Manuel Valls la semaine dernière, la loi Travail a été corrigée ! Comme vous pouvez le voir sur le document de synthèse ci-dessous, certaines mesures ont été retirées, ce qui est très bien, d'autres ont été modifiées mais beaucoup sont restées inchangées. Ce nouveau projet, moins calamiteux que la mouture initiale, ne change donc pas pas le déséquilibre ni la philosophie globale qui anime l'action du gouvernement. C'est pourquoi la mobilisation doit continuer pour obtenir son retrait pur et simple, en signant la pétition en ligne (pour ce faire, cliquez ici) qui a déjà recueilli le chiffre record de 1.272.780 soutiens et en participant aux manifestations prévues le 31 mars... 

(pour une lecture bien nette du document, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

Les Ardennes, maillon faible du tourisme dans la nouvelle grande région !

(pour une meilleure lecture de cette carte, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

samedi 19 mars 2016

Givet : belle initiative du lycée Vauban en faveur des élèves en difficulté !

Dans le canton de Givet, beaucoup de parents critiquent le lycée de secteur où ils devraient normalement inscrire leurs enfants, c'est-à-dire le lycée Vauban. A les écouter, il a tous les défauts, ou presque : faiblesse des effectifs qui rend difficile l'émulation entre les élèves, pauvreté de l'offre d'options qui ne permet pas l'épanouissement de leur divine progéniture, enseignement de faible qualité (comme s'ils avaient les compétences pédagogiques et la maîtrise des contenus disciplinaires nécessaires pour en juger !), problèmes récurrents de discipline, ouverture trop limitée à la culture, et j'en passe. Si l'on part du principe qu'en ce bas monde rien n'est tout blanc ni tout noir, mais que tout se situe dans la gamme des gris, il y a certainement une part de vrai dans ces reproches. Mais de là à clouer au pilori le lycée Vauban, il y a un pas qu'il me paraît indécent de franchir ! 

Pourquoi ? Entre autres parce qu'il est un des rares établissements ardennais à avoir mis en place - pour la deuxième année consécutive - des stages RAN. Pour les non habitués des acronymes chers à l'EN (oups, je voulais dire à l’Éducation Nationale), il s'agit de stages de remise à niveau destinés à empêcher le décrochage des élèves en difficulté souhaitant être aidés. Des stages qui, comme vous pouvez le voir sur le document ci-dessous, se déroulent pendant les vacances scolaires grâce au dévouement de certains enseignants qui acceptent d'y consacrer une partie de leur congés. Ainsi, pour les classes à examen, une aide sera proposée en avril dans trois disciplines : français, histoire-géographie et mathématiques. Une initiative louable en faveur des élèves qui mérite d'être connue et reconnue...      


jeudi 17 mars 2016

André Majewski, homme de cœur et d'engagement, s'en est allé...

(pour une meilleure lecture de cet article paru aujourd'hui dans L'Ardennais, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

mercredi 16 mars 2016

Navigation impossible en amont de Givet avant le 22 avril

Décidément, dans la Pointe des Ardennes, vouloir naviguer sur la Meuse est tout sauf un long fleuve tranquille ! Pour les mariniers bien sûr, qui ne peuvent pas utiliser la plate-forme portuaire des Trois Fontaines sans risquer d'abîmer gravement leurs péniches si elles dépassent les 800 tonnes, mais aussi pour tous les autres usagers de cette belle voie d'eau qui ne peuvent plus la remonter en amont de cette infrastructure. La raison ? La vénérable  porte aval de l'écluse de Ham-sur-Meuse, qui a montré des faiblesses si importantes en janvier qu'il a fallu la démonter, rendant de ce fait impossible l'utilisation de l'écluse. Deux solutions étaient alors possibles : son remplacement par une neuve, ce qui aurait entraîné un blocage du trafic vers l'amont jusqu'au 31 mai, ou sa réfection en usine qui avait l'avantage de n'impacter la circulation fluviale que jusqu'au 22 avril ! C'est finalement cette dernière possibilité qui a été retenue, pour des raisons de calendrier bien sûr, mais aussi pour des raisons de coût. Un moindre mal donc pour VNF, mais néanmoins une bien mauvaise nouvelle pour les plaisanciers qui s'apprêtait à partir en direction de Charleville-Mézières ou de Sedan et encore plus pour les Croisières Ardennaises dont la saison débute le 27 mars et qui ne pourront donc faire naviguer le Charlemagne que vers la Belgique...  





mardi 15 mars 2016

Législatives partielles : c'est la déroute pour les socialistes

Dimanche, en application de la loi limitant le cumul des mandats, trois législatives partielles avaient lieu : une dans les Yvelines pour remplacer Valérie Pécresse devenue présidente du Conseil régional d’Île-de-France, une dans l'Aisne pour remplacer Xavier Bertrand devenu lui président du Conseil régional des Hauts-de-France (eh oui, c'est comme ça qu'il faut maintenant appeler ce qui fut le Nord Pas-de-Calais/Picardie) et une dans le Nord pour remplacer le maire de Tourcoing Gérald Darmanin devenu vice-président des même Hauts-de-France. Une circonscription très à droite donc, où le PS n'avait pas grand chose à espérer, et deux circonscriptions historiquement à gauche où le PS avait une carte à jouer ! Mais les électeurs en ont décidé autrement puisque, comme vous pouvez le voir sur le document ci-dessous, ils ont infligé un revers cinglant au parti à la rose de plus en plus fanée au point de l'avoir privé de présence au second tour dans les deux circonscriptions où il était théoriquement le mieux implanté. Un message clair qui annonce une année 2017 particulièrement difficile pour le Parti Socialiste...


lundi 14 mars 2016

Avant-port de Givet : quand la théorie est contredite par la pratique !

La théorie, c'est ce qu'il est normalement possible de faire. La pratique, c'est ce que l'on peut réellement faire. Dans un monde idéal ou tout simplement normal, il ne doit pas y avoir de différence entre les deux ! Ainsi, d'après les indications figurant sur le panneau de signalisation fluviale que vous pouvez voir sur la photo ci-dessous et qui se trouve légèrement en aval de la toute nouvelle plate-forme portuaire des Trois-Fontaines, les péniches à grand gabarit - donc d'une capacité de 1.350 tonnes - pour lesquelles cette infrastructure a été construite doivent pouvoir faire un demi-tour avant ou après avoir accosté de façon à pouvoir ensuite redescendre la Meuse en direction du port de Givet et de la Belgique. Une manœuvre indispensable puisque la navigation en amont de cette plate-forme portuaire est impossible pour les péniches dépassant 250 tonnes. Hélas, si elle est théoriquement possible, elle est dans la réalité infaisable comme l'ont appris à leurs dépens les rares mariniers qui ont utilisé cette plate-forme portuaire et qui ont eu la désagréable surprise de heurter le fond en s'y essayant ! Un bel exemple de la différence existant parfois entre la théorie et la pratique, qui explique que ce magnifique équipement d'un coût de 2,2 millions d'euros reste désespérément inutilisé...    



samedi 12 mars 2016

Grande région : faites votre choix entre les 3 surprenants noms retenus !

Ce samedi 12 mars, le groupe de travail créé pour plancher sur le futur nom de la grande région issue de la fusion de l'Alsace, de la Champagne-Ardenne et de la Lorraine a sélectionné 3 noms ! Grande surprise, ceux de Grand-Est ou de Nord-Est n'en font pas partie puisqu'il s'agit de Nouvelle Austrasie (36 voix), Acalie (32 voix) et Rhin Champagne (26 voix). Un choix plutôt surprenant qui va être soumis, à compter du 14 mars, à une large consultation sur Internet pendant 3 semaines avant que les 169 conseillers régionaux décident officiellement de celui qui sera retenu le 29 avril...  

jeudi 10 mars 2016

Givet : la visioconférence vue par les élèves du lycée !

La Pointe de Vauban, vous connaissez ? Je suis prêt à parier que non, et c'est normal puisqu'il s'agit du journal réalisé par quelques élèves du lycée de Givet dont le premier numéro, constitué de 20 pages en format A5, vient à peine de sortir ! Pour la très modique somme d'1 euro, il traite dans un style rafraîchissant d'un certain nombre de thèmes chers à ces esprits en formation qui ne manquent cependant déjà pas de style. En vrac, on y trouve une réaction aux attentats de Paris, une étude assez poussée sur le harcèlement en milieu scolaire, la présentation d'une librairie itinérante ou encore de la publicité pour quelques ouvrages destinés à la jeunesse. Sans oublier une description sans concession, par des mots mais aussi par des dessins, des avantages et des inconvénients du système de visioconférence mis en place au lycée depuis quelques années, que vous trouverez ci-dessous...



lundi 7 mars 2016

Viabilité hivernale : le Conseil départemental va devoir revoir sa copie !

Faire des économies, en soi c'est un objectif tout à fait louable ! C'est d'ailleurs ce qui a amené le Conseil départemental des Ardennes à modifier depuis cet hiver son dispositif dit de viabilité hivernale, avec comme principales mesures l'arrêt de ce dispositif au 1er mars au lieu du 15 mars, la réduction des horaires de salage à 2 plages horaires de 3 heures chacune (06h00/09h00 et 16h00/19h00) et le transfert à des entreprises privées du traitement d'une partie importante du réseau routier. Hélas, en cette période de réchauffement climatique, la météo du jour avec ses abondantes chutes de neige sur le département vient de rappeler que l'hiver dure parfois au-delà du 1er mars et que cela peut conduire à de grosses difficultés de circulation, voire à un blocage pur et simple de certains véhicules comme vous pouvez le voir sur les quelques photos ci-dessous prises le long de la RD8051 (l'ex RN 51) peu après 10h00. Il va donc falloir que le Conseil départemental revoie sa copie pour l'hiver prochain et tienne compte de la réalité que Dame Nature vient de lui rappeler aujourd'hui...






Quand l'Ardennais anticipe en Une les futures réformes de l'orthographe...


dimanche 6 mars 2016

jeudi 3 mars 2016

Voilà la liste définitive de ceux qui vont décider de l’avenir d’Ardenne Rives de Meuse

Depuis la promulgation de la loi NOTRe le 08 août 2015 qui a fixé à 15.000 le nombre minimum d’habitants dans les intercommunalités, il est acquis que la carte intercommunale sera modifiée dans les Ardennes. Avec à la clé la suppression de la Communauté de communes Meuse et Semoy, qui sera effective le 1er janvier 2017, et dont il va bien falloir faire quelque chose ! Mais quoi ? C’est ce dont débattront ce lundi 07 mars, à partir de 16h00 dans les locaux de la Préfecture des Ardennes, les 42 membres de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale dont la liste – que vous trouverez en intégralité ci-dessous - a été revue par un arrêté préfectoral en date du 1er mars pour tenir compte du résultat des élections régionales.

Avec a priori 2 choix possibles : l’adoption à la majorité des 2/3 (seuil très difficile à atteindre) de l’amendement déposé par Erik Pilardeau - Président de Meuse et Semoy - qui prévoit la fusion de son intercommunalité avec Portes de France, laquelle ne veut pas en entendre parler même si cela ferait le bonheur d’Ardenne Rives de Meuse dont le périmètre resterait ainsi inchangé ; l’adoption également à la majorité des 2/3 de l’amendement déposé par Claude Wallendorff qui prévoit d’éclater Meuse et Semoy en intégrant à Ardenne Rives de Meuse les 4 communes de la vallée de la Semoy et à Portes de France les 5 communes de la vallée de la Meuse. Sinon, ce sera de facto l’application du schéma proposé par le Préfet qui prévoit la fusion de la totalité de Meuse et Semoy avec Ardenne Rives de Meuse !

Ce serait alors pour cette dernière un changement radical de périmètre, qui serait inévitablement suivi par un changement de gouvernance et même par une très probable modification du siège de l’intercommunalité. Une petite révolution qui bousculerait le mode de fonctionnement de la Pointe, certes, mais qui n’empêcherait cependant pas la Terre de tourner ni la France de fonctionner…  


Représentants du Conseil régional :
 - Christine Noiret-Richet, conseillère régionale
 - Pascale Gaillot, conseillère régionale

Représentants du Conseil départemental : 
 - Benoît Huré, président du Conseil départemental
 - Noël Bourgeois, vice-président du conseil départemental
 - Joseph Afribo, vice-président du Conseil départemental
 - Sylvie Tordo, conseillère départementale

Représentants des communes avec une population < à la moyenne communale du département : 
 - Régis Depaix, maire de Montcornet
 - Sylvie Charlot, maire de Estrebay
 - Philippe Canot, maire de Sécheval
 - André Malvaux, maire de Pauvres
 - Marc Wathy, maire de Mogues
 - Gérard Calvi, maire de Houldizy
 - Lionel Vuibert, maire de Faissault

Représentants des 5 communes les plus peuplées du département :
 - Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières
 - Didier Herbillon, maire de Sedan
 - Guy Deramaix, maire de Rethel
 - Daniel Durbecq, maire de Revin
 - Claude Wallendorff, maire de Givet

Représentants des autres communes du département : 
 - Christian Mougin, maire de Maubert-Fontaine
 - Guy Lepage, maire de Bazeilles
 - Philippe Decobert, maire d'Aiglemont
 - Pierre Cordier, maire de Neufmanil
 - Jean-Marie Oudart, maire de Poix-Terron

Représentants des intercommunalités :
 - Francis Signoret, président d'Argonne ardennaise
 - Yves Dugard, vice-président d'Argonne ardennaise
 - Bernard Blaimont, président des Crêtes pré-ardennaises
 - Marc Laménie, vice-président des Crêtes pré-ardennaises
 - Michel Normand, vice-président de Charleville-Mézières/Sedan
 - Elisabeth Husson, vice-présidente de Charleville-Mézières /Sedan
 - Renaud Averly, président du Pays rethélois
 - André Sarazin, vice-président du Pays rethélois
 - Etienne Welter, conseiller communautaire des Portes du Luxembourg
 - Gérard Renwez, conseiller communautaire des Portes du Luxembourg
 - Miguel Leroy, président d'Ardennes Thiérache
 - Marie-Claire Dore, vice-présidente d'Ardennes Thiérache
 - Denis Binet, vice-président des Portes de France
 - Michel Doyen, vice-président des Portes de France
 - Bernard Dekens, président d'Ardenne Rives de Meuse
 - Pascal Gillaux, vice-président d'Ardenne Rives de Meuse
 - Erik Pilardeau, président de Meuse et Semoy

Représentants des syndicats intercommunaux : 
 - Pascal Mauroy, délégué à l'EPAMA
 - Jean-Luc Warsmann, président du syndicat du patrimoine rural des Ardennes

mardi 1 mars 2016

Voici la liste des bénéficiaires de la réserve parlementaire de Christophe Léonard

Pour la troisième année, dans un souci de transparence particulièrement bienvenu, l’utilisation de la réserve parlementaire qui s’est élevée en 2015 à 81,2 millions d’euros vient d’être rendue publique. Répartie de façon à peu près égale entre tous les députés, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, cette somme a permis de financer des projets d’investissement (52 % en moyenne des subventions allouées) et d’aider des associations (48 %). Dans les Ardennes, le député Christophe Léonard a ainsi bénéficié pour la deuxième circonscription - qui s’étend comme chacun devrait le savoir de Charleville-nord à Givet - de 131.500 euros dont il a décidé librement de la répartition. Cela lui a permis d’attribuer très exactement 36 subventions, dont vous trouverez le détail dans le tableau ci-dessous ! Étonnamment, puisque cela va à l'encontre de la tendance nationale, elles ont beaucoup moins bénéficié à des projets d’investissement (26 % seulement du total) qu'au fonctionnement d’associations œuvrant dans des domaines divers et variés…