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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

dimanche 31 mars 2013

Givet : la tour Victoire en voit de toutes les couleurs !

A Givet, les travaux de requalification des quais de la rive gauche de la Meuse avancent à grands pas. Pour le moment, ils ne sont pas encore terminés, mais on peut déjà avoir un aperçu de ce que cela donnera à la fin. Des trottoirs beaucoup plus larges du côté où se trouvent les bâtiments, ce qui permettra l'installation de terrasses plus grandes et surtout plus sécurisées pour mieux accueillir les touristes, un mobilier urbain alliant qualité et modernité, un tracé plus sinueux de la route qui contribuera à faire ralentir les automobilistes et des places de parking toujours aussi nombreuses et surtout gratuites à condition d'accepter de faire quelques dizaines de mètres à pied (ce qui est très bon pour la santé) jusqu'à la place Sourdille ! A priori, ces aménagements devraient donc se solder par une vraie réussite avec, cerise sur le gâteau, un nouvel éclairage de la tour Victoire mis en service cette semaine que le PG/La Pointe se fait un plaisir de vous faire découvrir...

Laurent Bouvier  




vendredi 29 mars 2013

Belgique : le nouveau paradis fiscal des groupes du CAC 40 !


C’est le magazine Capital, pourtant peu suspect d’un quelconque gauchisme ou d’un penchant antilibéral, qui vient de révéler l’information : les groupes du CAC 40 ont économisé en pratiquant l’exil fiscal en Belgique la coquette somme de 2,2 milliards d’euros uniquement pour les années 2010 et 2011 ! Pour se faire, ils se sont contentés d’y utiliser la niche fiscale dite des « intérêts notionnels » qui réduit depuis 2005 les impôts sur les bénéfices de certaines activités à 1,8 % contre plus de 33 % en France. Un véritable aspirateur à capitaux qui a incité des groupes du monde entier à implanter des filiales en Belgique dans lesquelles environ 500 milliards d’euros auraient déjà été déposés. Cette aubaine n’a évidemment pas échappé aux grands groupes du CAC 40 qui ont été nombreux à l’utiliser.

Parmi eux, celui qui arrive en tête de cette pratique, qui relève pour les uns de l’optimisation fiscale et pour les autres de la fraude pure et simple aux impôts, est ArcelorMittal qui, en plaçant 46 milliards d’euros dans une filiale belge, a pu bénéficier de 997 millions d’euros d’économie d’impôts pour les années 2010 et 2011. Une somme que les salariés de Florange, le PG/La Pointe n’en doute pas, sauront apprécier à sa juste valeur ! Vient ensuite GDF Suez qui a fait passer sur la même période au nez et à la barbe du fisc français 422 millions d’euros, suivi par EDF, Carrefour et Danone dont les économies d’impôts se sont élevées respectivement à 205, 129 et 112 millions d’euros. Derrière, on trouve encore plusieurs fleurons du CAC 40 comme Schneider Electric dont l’exil fiscal lui a permis de ne pas débourser 59 millions d’euros, ce qui ne l’a pas empêché d’annoncer au début du mois de février la fermeture à l’horizon 2015 de son usine de Montpellier, Véolia (45 millions d’euros d’économie), LVMH (43 millions), Vinci (34 millions) et d’autres grands groupes dont la fraude a été plus limitée puisque le suivant, Air Liquide, n’a bénéficié « que » de 13 millions d’euros d’économie d’impôts. 

Des chiffres choquants, surtout à un moment où nos dirigeants n’hésitent pas à faire les fonds de poches des retraités pour récupérer quelques sous, qu’il convient de faire connaître le plus largement possible et de dénoncer avec la plus grande fermeté…

Laurent Bouvier

jeudi 28 mars 2013

Givet : tous les détails sur les performances 2012 du lycée !


Conformément à une tradition maintenant bien établie, le Ministère de l’Éducation Nationale vient de publier, non pas un classement des lycées comme on le croit trop souvent, mais une étude portant sur les « indicateurs de résultats des lycées » pour 2012. Son objectif ? Rendre compte aux citoyens des résultats réels du service public national d’éducation, c'est-à-dire en éliminant les facteurs de réussite scolaire extérieurs aux établissements afin de ne conserver que ce qui est dû à leur action propre, et fournir aux responsables des lycées et aux enseignants des éléments de réflexion afin de les aider à améliorer l'efficacité de leurs actions !

Pour se faire, trois indicateurs ont été retenus : le taux de réussite au baccalauréat qui est à la fois le plus simple à établir, le plus connu et pour tout dire le plus attendu aussi bien par les parents d’élèves que par les médias ; le taux d’accès de seconde au baccalauréat qui évalue pour un élève la probabilité d’obtenir son diplôme à l’issue d’une scolarité entièrement effectuée dans le lycée, quel que soit le nombre d’années nécessaires pour y arriver, qui est complété afin de prendre en compte les orientations vers d’autres établissements offrant un choix plus large d’options par le taux d’accès de la première au baccalauréat ; la proportion de bacheliers parmi les sortants qui, lorsqu’elle ne porte que sur la seule année de terminale, permet d’apprécier si un lycée accepte de garder en son sein les élèves qui ne réussissent pas le baccalauréat lors de leur première tentative.

Ces trois indicateurs, qui donnent des points de vue complémentaires sur les résultats des lycées, permettent d’évaluer l’action propre de chaque établissement. En les confrontant avec ceux obtenus par des lycées comparables tant en terme d’offre de formation qu'en profil des élèves (âge, sexe, niveau scolaire à l’entrée du lycée, origine socioprofessionnelle, part des élèves en retard scolaire,…), on peut ainsi déterminer la « valeur ajoutée » de l’établissement, c'est-à-dire ce qu’il a su développer chez les élèves pour faciliter ou non leur réussite. Une méthode certes un peu complexe, mais qui a l’avantage de donner une vision globale de l’action des lycées ! Appliquée à l’établissement qui se trouve encore à Givet, voilà les résultats auxquels elle aboutit : 



Il en ressort donc, en première lecture, que le lycée de la Pointe serait très sélectif, avec une valeur ajoutée de – 9 par rapport au taux attendu en référence académique et de – 14 par rapport au taux attendu en référence nationale pour le taux d’accès de la seconde au baccalauréat, mais que son taux de réussite à l’épreuve finale est tout à fait dans la norme malgré une certaine réticence à garder les élèves n’ayant pas réussi leur baccalauréat lors de leur première tentative. Rien de bien extraordinaire donc, mais rien de catastrophique non plus pour peu qu’on ait, comme le PG/La Pointe, la lucidité et l’honnêteté de reconnaître que la faiblesse des effectifs du lycée conduit à ouvrir toutes grandes les portes d’entrée en seconde à des élèves qui sont loin d’avoir le niveau requis pour y réussir ! Une situation qui explique sans difficulté la déperdition d’élèves après la classe de seconde, mais qui devrait amener à s’interroger sans complaisance sur toutes les conséquences de cette gestion malheureusement plus quantitative que qualitative…  

Laurent Bouvier

mardi 26 mars 2013

Aubrives : la démocratie locale de plus en plus malmenée !

Mardi dernier, suite au report encore une fois pour absence de quorum (6 élus présents sur les 13 encore en fonction) de la séance du Conseil municipal qui aurait dû se tenir le jeudi 14 mars, l’assemblée communale s’est réunie pour la deuxième fois de l’année. A l’ordre du jour de cette séance malicieusement programmée à 14h30, un horaire qui rendait très difficile la participation des élus exerçant une activité professionnelle mais qui avait l’immense avantage de permettre à la petite bande à Gilbert Leclercq de se retrouver entre soi, figuraient 15 points dont la plupart portaient sur des sujets techniques ne nécessitant pas de discussion particulière. La séance s’annonçait donc courte ! Pourtant, comme vous pouvez l’entendre sur l’enregistrement intégral qui figure ci-dessous, elle n’a duré pas moins de 1 heure et 43 minutes

Que faut-il en retenir ? A mon avis, trois choses ! La première est qu’elle a permis de prendre quelques décisions assez importantes comme l’inscription au rôle de l’affouage de parcelles supplémentaires afin d’être en mesure de satisfaire la demande de parts de bois pour l’an prochain (16min59 à 18min13), le report à la rentrée 2014 de l’application de la réforme des rythmes scolaires qui prévoit la mise en place de 45 minutes d’activités périscolaires journalières afin de remplacer les heures de cours qui auront lieu le mercredi matin (20min16 à 31min57) ou encore le choix, suite à l’intervention pertinente de Modeste Miscoria (1h09min02 à 1h15min36), de l’entreprise calcéenne SMTP pour assurer la tonte des espaces verts de la commune en lieu et place de l’entreprise belge Idées Vertes. 

La deuxième chose notable de cette séance qui a été suivie par 14 habitants du village, soit le double des élus présents, est l’acharnement bête et méchant de la majorité municipale dans son entreprise de démolition de la réputation pourtant irréprochable de deux habitants de la commune bien connus pour les multiples services qu’ils y ont rendus (1h16min09 à 1h42min47). Une attitude détestable, révélatrice de la bassesse d’esprit de ceux qui s’y livrent, qui va bien au-delà de la simple attaque du vice contre la vertu puisqu’elle se traduira par le recours aux services de deux avocats ! Avec quel impact financier pour la commune ? Impossible hélas de le dire étant donné que ni notre bon maire, ni son acolyte de substitution, n’ont été capable de fournir des chiffres précis (1h28min56 à 1h31min53 et 1h39min30 à 1h39min40). 

Enfin et surtout, cette séance a été l’occasion de constater que les us et coutumes de la démocratie étaient de plus en plus piétinés par le Conseil municipal. Si l’on passe sur les mimiques simiesques de Gilbert Leclercq lors de mes premières questions qui auront au moins eu l’intérêt de confirmer la théorie de Darwin, les exemples, malheureusement, n’ont pas manqué. Parmi eux, il y a eu le refus catégorique de me laisser poser une question, la troisième seulement, avant de mettre aux voix la délibération sur les rythmes scolaires. Un véritable scandale qui, pour une fois, a provoqué une vive réaction de la part d’un membre du Conseil municipal (29min54 à 32min54) ! Il y a eu aussi, au moment de la délibération sur l’extension du périmètre de la Communauté de communes, la lecture in extenso pendant 23  très longues minutes (35min30 à 58min25) d’un texte très technique venant tout droit des services d’Ardenne Rives de Meuse. 

Un procédé choquant, d’abord parce qu’il revient à inféoder le Conseil municipal élu par les Aubrivois à des personnes extérieures à la commune, ensuite et surtout parce qu’il n’a rien apporté, d’une part aux conseillers présents qui disposaient de ce document depuis plus d’une semaine, et d’autre part à l’assistance qui s’est ennuyée ferme pendant ce long moment ô combien soporifique. Gilbert Leclercq voudrait décourager les habitants de la commune d’assister aux séances du Conseil municipal qu’il ne s’y prendrait pas autrement ! Mais le pire restait cependant à venir et il fut l’œuvre de Gianmarco Burniat, l’adjoint aux travaux et à la multiplication des nids de poule. Le bougre a en effet tenté, lorsqu’il a pris la place de son mai(t)re pour l’ultime point inscrit à l’ordre du jour, de faire passer une délibération en exigeant qu’aucun débat n’ait lieu (1h37min31 à 1h38min40). Un déni total de démocratie, contraire aux pratiques en vigueur dans notre pays depuis plus d’un siècle, qui en dit long sur la dérive dictatoriale de l’actuelle majorité municipale que rien ne semble pouvoir arrêter, sauf bien sûr les électeurs en mars 2014…

Laurent Bouvier
  (pour écouter cet enregistrement - en intégralité ou partiellement - de la séance du conseil municipal, il vous suffit de cliquer sur la flèche blanche)

dimanche 24 mars 2013

Une opportunité unique à saisir : le local du PS de Givet est à vendre !



Parti de gauche : le discours se durcit

« Qu’ils dégagent tous », « salopards », « échec du gouvernement »... le vocabulaire utilisé samedi lors du 3e Congrès, à Bordeaux, du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon a traduit une radicalisation provoquant de vifs débats avec le PS.

Durant ces assises qui s’achèvent dimanche, et qui ont été largement dirigées contre les « politiques d’austérité » du gouvernement et de l’Europe, les dirigeants du PG s’en sont en particulier pris au ministre de l’Economie Pierre Moscovici provocant un échange acerbe avec le PS. François Delapierre, secrétaire national, a dénoncé « les 17 salopards de l’Europe » faisant référence à l’attitude des 17 gouvernements de la zone euro à l’égard de Chypre. « Dans ces 17 salopards, il y a un Français, il a un nom, il a une adresse, il s’appelle Pierre Moscovici et il est membre du Parti socialiste », a-t-il dit vivement applaudi par les 800 délégués. « Une très belle expression », dit en souriant aux journalistes Jean-Luc Mélenchon, en qualifiant le ministre de « petit intelligent qui a fait l’ENA » et qui « ne pense pas français, qui pense finance internationale ».

Ces propos ont été qualifiés « d’inacceptables » par le 1er secrétaire du PS, Harlem Désir, qui a demandé à M. Mélenchon de les « retirer ». « C’est un vocabulaire des années 30 que l’on ne pensait plus entendre de la bouche d’un républicain et encore moins d’un dirigeant de gauche », a dit M. Désir à l’AFP. « Une diversion, à la méthode socialiste habituelle : insulter et insinuer plutôt que de répondre sur le fond », a répondu Jean-Luc Mélenchon. Harlem Désir « ferait bien de nous dire ce que pense le PS du vote des ministres français sur Chypre », a-t-il ajouté.

« On a un congrès qui ressemble à ce qu’on croit nécessaire de faire. La situation se tend, on va accompagner le mouvement », avait prévenu plus tôt Jean-Luc Mélenchon. « On est dans une époque où les citoyens cherchent des réponses claires et fermes », justifie Martine Billard qui copréside le parti avec M. Mélenchon. Pour François Delapierre, le gouvernement « emmène la France à la catastrophe » et « chaque jour prépare le terrain et facilite la tâche à l’extrême droite ». « On ne veut pas laisser le FN être le seul à parler fort», ajoute Martine Billard pour qui il s’agit « d’une course de vitesse avec le FN ». « On est plus radicaux parce que le coup de bambou en face (au gouvernement) a changé de nature », ajoute Pascale Le Neouannic, secrétaire nationale. « Nous créerons le conflit partout, le conflit crée la conscience », répète Jean-Luc Mélenchon.

La situation de Chypre a constitué « la goutte qui fait déborder le vase », souligne Eric Coquerel, secrétaire national. « Il faut incarner de manière très claire la rupture avec la politique social-libérale», ajoute-t-il. « Chypre c’est un franchissement, c’est un acte de guerre », estime M. Mélenchon qui décrit un euro « censé être le fluide qui unit les pays » et qui « au contraire est le moyen de serrer la gorge ». « Hollande a tout lâché, il a tout faux. Il a peur », ajoute-t-il.

Des propos radicaux qui laissent parfois perplexe le Parti communiste, partenaire du PG au sein du Front de gauche. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF applaudi par la salle, a passé sa journée sur place. « Le Front de gauche a toujours avancé dans le débat », tempère-t-il lorsqu’on évoque d’éventuelles dissensions, notamment au sujet des municipales. « Il n’y a pas de guerre ou de conflit dans le Front de gauche, il y a des débats », ajoute-t-il. « Il y a des débats dans le Front de gauche et c’est normal, nos partis n’ont pas fusionné que je sache », approuve Jean-Luc Mélenchon. Le débat des municipales oppose le Parti de gauche qui, comme l’a déclaré Jean-Luc Mélenchon, veut « une liste autonome au premier tour, en tout cas dans les grandes villes » et le PCF qui gère de nombreuses villes avec le PS.

« Le problème des municipales n’est pas une échelle de ville », explique Pierre Laurent pour qui le « rassemblement dans les communes » doit se faire « au-delà du Front de gauche » et « ensuite on examinera l’arc des forces ». « Il y a un débat » au Front de gauche, admet-il tout en soulignant que celui-ci « ne se résume pas à un face-à-face PG-PCF »
(dépêche AFP, 23 mars 2013)

vendredi 22 mars 2013

Démission de Jérôme Cahuzac : le révélateur !


"Le ministre du budget a démissionné de ses fonctions au moment où le parquet de Paris annonçait l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour blanchiment de fraude fiscale. C’était le moins que l’on puisse attendre d’un ministre du budget mis en cause pour de tels faits. Le sens de cet évènement ne saurait être minimisé. Il est un révélateur.

C’est un média indépendant qui a soulevé le problème et qui a dû défendre âprement son point de vue contre les aboiements des chiens de garde du système médiatique et politique du pays. Révélateur de la cécité volontaire bienveillante dont bénéficient les puissants. L’enquête s’oriente vers les liens passés de l’activité privée de l’ex- ministre avec des grands groupes soulignant la porosité des cercles de pouvoirs et leurs connivences. Révélateur des habitudes dorénavant ancrées qui gangrènent la vie sociale de l’oligarchie qui domine le pays.

C’est le président de la République qui annonce la démission du ministre. Le premier ministre était encore à la messe du pape ? Révélateur de l’ancrage monarchique de la présidence. La première vague de réaction loin d’être le silence qui convient quand la justice engage son travail est un concert de louanges et de compassion pour le suspect. Révélateur de l’esprit de caste qui s’exprime avec autant d’ardeur pour fustiger l’amnistie des syndicalistes que pour plaindre un potentat.

Autant de faits qui signalent l’épuisement d’un modèle de démocratie et justifient le grand renouveau républicain que nous proposons avec la 6ème République."
(communiqué du Parti de Gauche, 21 mars 2013)


mardi 19 mars 2013

De la gabegie des aides économiques du Conseil régional...


Ce qu’il y a de bien lorsque l’on a quelques connaissances, c’est que cela permet d’accéder à des informations destinées à rester confidentielles. Ainsi, Jean-Charles Van Bervesseles, le trublion de la gauche carolomacérienne que l’on ne présente plus et qui possède un carnet d’adresses particulièrement bien fourni, a réussi à se procurer une note récente rédigée à l’attention de Jean-Paul Bachy, le Président de la région Champagne-Ardenne, qui fait le point sur les interventions économiques de la région ! Voilà ce qu’il en ressort :

1) La Région a validé en 2007 des dispositifs d'exonérations fiscales pour les entreprises. Ces dispositifs concernent surtout la zone franche ardennaise et ne font pas l'objet d'une compensation par l'Etat. Ainsi, en 2012, ils ont entraîné un manque à gagner pour le budget de la Région qui s’est élevé très précisément à 436.370 euros pour le seul département des Ardennes ! Quant à la perte de CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, l’ex taxe professionnelle), elle est estimée pour 2013 à 568.911 euros. Des chiffres qui placent la Champagne-Ardenne largement en tête des autres régions pour le montant des exonérations non compensées, sans que l’on en voit l’efficacité économique sur le terrain.
2) Les avances remboursables pratiquées par la région pour aider certaines entreprises connaissent un « taux de casse » de plus en plus lourd. Ainsi, de 900.000 euros en 2010, il est passé à 1,8 millions en 2011, puis à 2,4 millions en 2012 ! Une progression particulièrement inquiétante qui est due au fait que la région ne fait pas partie des créanciers privilégiés, ce qui lui laisse très peu de chances de récupérer son argent en cas de défaillance de l'entreprise emprunteuse. Pour le département des Ardennes par exemple, la mise en redressement judiciaire de Drumel outillage risque de coûter à la région, donc aux contribuables, la coquette somme de 230.000 euros, alors que la liquidation de Jeantils Gillet lui a déjà coûté 70.313 euros, celle d’Ardenn Metal 40.000 euros ou encore celle d’ASCOTT'S 98.500 euros...

Des chiffres édifiants que nos dirigeants prennent bien soin de ne pas mettre sur la place publique, mais que les citoyens-contribuables que nous sommes sont en droit de connaître et qui devraient amener à s’interroger sur l’efficacité économique et sociale des fonds publics généreusement octroyés aux entreprises en lieu et place des banques dont il s’agit pourtant du métier.

Laurent Bouvier

jeudi 14 mars 2013

Un nouveau Pape 100 % réac...


Loin d’être un signe d’ouverture du Vatican qui se dote pour la première fois d’un Pape non européen, l’élection à sa tête de l’argentin Jorge Mario Berloglio sonne la volonté de l’Eglise catholique romaine de reprise en mains de tout le continent latino-américain qui a vu se développer les régimes progressistes fondés sur les révolutions citoyennes et mettant en oeuvre d’importantes réformes de société. Jorge Mario Berloglio a été auditionné plusieurs fois concernant les crimes commis par la dictature militaire entre 1976 et 1983, sous laquelle l’Eglise argentine avait gardé un silence complice, et en particulier sur les vols d’enfants et le mouvement des Mères de la place de Mai. Il s’oppose ouvertement à l’avortement et à l’euthanasie, en qualifiant le mouvement pro-choix de «culture de mort». Il s’est aussi publiquement opposé à la distribution gratuite de préservatifs. Pourtant, 500.000 femmes ont aujourd’hui recours à des avortements illégaux en Argentine et chaque année une centaine en meurent.

Alors que l’Argentine de Cristina Kirchner fait figure de modèle à l’échelle du monde en matière d’égalité des droits pour les homosexuels (loi sur le mariage égalitaire en 2010) et les personnes transgenres (loi sur la liberté du genre en 2012), qu’accompagnent sur le continent des démarches de reconnaissance des couples homosexuels au Mexique, Brésil, en Equateur, en Colombie et dernièrement au Parlement d’Uruguay, et de reconnaissance des droits des personnes transgenres à Cuba, l’ex-primat d’Argentine, s’est prononcé contre ces avancées de société. Il a ainsi qualifié le mariage entre personnes de même sexe « d’origine démoniaque » et de « prétention destructrice contre le plan de Dieu », et l’adoption homoparentale de « machination visant à tromper les enfants de Dieu ». Le message de cette élection est clair : avec un Pape « 100% réac », la libération, l’émancipation et l’égalité des droits ne seront toujours pas à l’ordre du jour du Vatican. L’Eglise catholique dit « longue vie »… au patriarcat !

Delphine Beauvois et Jean-Charles Lallemand, secrétaire nationale à l’égalité Femmes-Hommes et secrétaire national à l’égalité des droits


(l'Ardennais, 14 mars 2013)

Hugo Chavez : vérités et mensonges !


"Hugo Chávez Frias n’est plus. Il a fait couler beaucoup d’encre. Cette dernière a permis d’écrire des vérités et aussi beaucoup de mensonges, en général par omission. Ainsi, on n’a guère souligné que la Constitution du Venezuela donne des pouvoirs au peuple en cours de mandat des élus, comme le référendum révocatoire utilisé une fois contre Hugo Chávez Frias. Une idée pour la France ? A-t-on souligné qu’en 13 ans, il a remporté 15 scrutins sur 16, dans des scrutins dont aucun observateur international n’a suspecté la rigueur ? La campagne d’alphabétisation Robinson I a appris à lire, écrire et compter à 1,5 millions d’habitants. Il n’y a plus d’illettrisme au Venezuela. Le taux de scolarisation est aujourd’hui de plus de 92 % et en 13 ans, le nombre d’élèves scolarisés est passé de 6 à 13 millions. Le taux de scolarité dans le secondaire est de plus de 73 %. Le nombre d’étudiants est passé de près de 900.000 à 2,3 millions.

Grâce à l’accord avec Cuba « pétrole contre médecins », le nombre de médecins a quadruplé pour arriver à 80 médecins pour 100.000 habitants avec accès aux soins gratuit. Le taux de mortalité infantile est passé de 19,1 pour mille à 10 pour mille. Un million et demi de Vénézuéliens ont retrouvé une vue correcte. Le taux de pauvreté est passé de 42,8 % à 26,5 %. Les inégalités ont diminué : l’indice Gini est passé de 0,46 à 0,39 %. L’accès à l’eau potable est passé de 82 à 95 %. Avec 60 % de dépenses sociales supplémentaires, le nombre de retraités est passé de 387.000 à 2,1 millions. La consommation d’aliments a augmenté de 81 %, la production agricole locale correspond à 71 % des aliments consommés au lieu de 51 % à l’arrivée au pouvoir de Hugo Chávez Frias, la consommation de viande a augmenté de 75 %, le nombre d’enfants qui mangent gratuitement à l’école est passé de 250.000 à 5 millions, la malnutrition est passé de 21 % à 3 %, le taux de chômage est passé de 15,2 % à 6,4 %. 

Le salaire minimum, aujourd’hui le plus élevé d’Amérique latine, est passé de 16 dollars touchés par 65 % de la population à 330 dollars touchés par 21,2 % de la population, les femmes seules et les handicapés touchent 80 % du salaire minimum, les retraités n’ayant jamais travaillé 60 % de ce salaire minimum, le temps de travail est passé à 36 heures hebdomadaires et 6 heures par jour sans diminution de salaire. La dette est passé de 45 % du PIB à 20 %. Avec un taux de croissance de 5,5 %, le PIB est passé de 4 100 dollars par habitant à 10 810 et internet et les télécommunications sont présents sur tout le territoire avec ses propres satellites. De plus, il distribue pour 90 millions de personnes à l’étranger du pétrole subventionné. Les mauvaises langues diront que c’est grâce aux hydrocarbures. Mais pourquoi, avant Chávez, le peuple n’avait-il pas le droit d’en bénéficier ? A ce moment-là, les médias néolibéraux ne parlaient pas du Venezuela. 

Il est vrai que la rente pétrolière n’a pas aujourd’hui créé un fort développement industriel autocentré aux fins de permettre, à terme, de la création de richesse hors hydrocarbures. Eh bien, cela reste à faire. Mais enfin, comment se fait-il que les « grands médias » n’aient pas la même vigueur pour protester contre les politiques néolibérales en Grèce, au Portugal, en Espagne, et… en France ?"

(ReSPUBLICA, n° 713, chronique d’Evariste)

mardi 12 mars 2013

Une certaine soirée de 13 juillet....Que le bal commence !

 

13783__1_.jpgUne cetaine soirée de 13 juillet...depuis laquelle le peuple ne décolère pas ! Unissons nous pour exiger enfin la politique de l'humain d'abord !
Pendant que la crise continue à toucher de plus en plus de personnes , le nombre de millionaires lui augmente de manière indécente. les gens très riches se nourriraient-ils du "sang" des plus pauvres, comme les rentiers de celui des travailleurs ??? Remplir des coffres en Suisse d'argent qui dort et ne sert à personne justifie-t-il de priver des enfants du droit de Vivre ? 13783__2_.jpg A quand un veritable gouvernement de salut public qui ne confondra pas l'intêret des plus riches avec l'intêret général ? Combien de chateaux faudra-t-il encore bruler pour espérer l'aube d'un 14 juillet, d'un temps des cerises qui nous guidera vers une société plus juste sur une voie fleurie par le muguet de mai ?


Merci à B.Galloy pour les documents fournis.
                            Par Michel Cartiaux

Electrolux: la direction s'engage à ne pas quitter Revin sans repreneur


Le fabricant d'électroménager Electrolux s'est engagé lundi à ne pas quitter son site de fabrication de lave-linges de Revin (Ardennes), qu'il souhaite fermer ou céder d'ici 2014, avant d'avoir trouvé un repreneur, selon un communiqué du ministère du Redressement productif. La direction d'Electrolux, qui participait lundi à une table-ronde présidée par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, s'est déclarée "confiante dans sa capacité à trouver, avec ses salariés, une solution viable pour le site de Revin". Le fabricant d'électroménager, qui souhaite rechercher un repreneur industriel pour son usine de Revin, "s'engage à ne quitter le site qu'à l'issue de sa reprise effective", explique le communiqué du ministère.

En attendant, Electrolux s'est également engagé à maintenir l'activité industrielle sur le site, notamment la production du modèle "Top loader" de machine à laver, le produit-phare de l'usine ardennaise. Deux nouveaux produits - une hotte aspirante et un chauffe-eau - seront également mis en production "dans les meilleurs délais", est-il indiqué. "C'est plutôt positif, c'est concret. (...) On passe d'une décision de désengager complètement fin 2014 à une solution à beaucoup plus long terme" qui peut permettre de trouver un repreneur, s'est réjoui lundi soir Lysian Fagis, porte-parole de l'intersyndicale du site de Revin. "Au début ils nous disaient +2014 on arrête la machine à laver+, après ils sont montés à 2016, aujourd'hui il n'y a plus de date limite, il n'y a plus de barrière. C'est un point important", a-t-il déclaré à l'AFP. D'autant que "s'il n'y a pas de repreneur, ils ne s'en vont pas, ils restent", a ajouté le syndicaliste qui pense qu'il est "quand même assez rare qu'un groupe de cette taille-là revienne sur une décision".

Electrolux avait annoncé en octobre son intention de se désengager d'ici 2014 du site de Revin, qui emploie 419 salariés. Le gouvernement, qui s'est saisi du dossier en novembre, avait notamment demandé à la direction "un approfondissement" dans la recherche de solutions internes, avant d'examiner d'éventuelles reprises. Arnaud Montebourg, qui a salué les efforts réalisés dans le cadre du projet "NiVer", destiné à trouver une solution industrielle interne pour le site, a par ailleurs invité les partenaires sociaux "à poursuivre le dialogue pour trouver un accord" autour du maintien d'une activité durable pour le site. Une nouvelle table ronde se tiendra à Bercy "dans les deux mois" pour "prendre connaissance du projet industriel d'Electrolux" pour son usine ardennaise, a indiqué le ministère.
(dépêche AFP, 11 mars 2013)

dimanche 10 mars 2013

vendredi 8 mars 2013

Revin : ça commence à bouger sérieusement à Electrolux !


Mercredi dernier, le groupe de travail ayant élaboré le projet alternatif niVer pour permettre au site revinois d’Electrolux d’échapper à la fermeture envisagée en 2014 grâce au développement de nouvelles productions à forte valeur ajoutée a restitué le fruit de ses réflexions à l’état-major d’Electrolux Europe à Bruxelles. Une étape de routine, pensait-on, avant la réunion décisive qui se tiendra lundi prochain au Ministère de l’Economie et des Finances sous la présidence d’Arnaud Montebourg ! Eh bien, c’était une erreur puisque les dirigeants de la multinationale ont profité de l’occasion pour laisser entendre que la production de la Top cesserait à Revin au plus tard en 2016. Certes, c’est deux ans plus tard qu’initialement prévu, mais c’est surtout la confirmation du désengagement d’Electrolux du site revinois, au profit de très éventuels repreneurs dont on sait d’ores et déjà qu’ils ne garderont pas les 419 salariés actuels. Une vraie douche froide pour le personnel qui a décidé hier de montrer son mécontentement en organisant en début d’après-midi une manifestation qui s’est terminée par la mise en place d’un barrage filtrant au pied de la côte des Mazures. Aujourd’hui, la grogne s’est poursuivie avec le blocage entre 10h00 et 11h00 pendant plusieurs minutes de deux trains en gare de Revin. Les éléments pour le déclenchement d’un mouvement social dur, seule méthode pour le PG/La Pointe susceptible de faire reculer une multinationale comme Electrolux, commencent donc enfin à se mettre en place... 

Laurent Bouvier




Et revoilà revenue l'insatisfaisante Journée des Femmes...

Depuis 1975, les Nations Unies ont décidé de célébrer chaque 08 mars la Journée internationale de la femme. Une date qui ne doit strictement rien au hasard, puisqu’elle permet de commémorer pas moins de 3 évènements qui se sont déroulés au début du XXème siècle : le lancement en 1910 à Copenhague par une confédération internationale de femmes socialistes d’une campagne de propagande en faveur du vote des femmes ; la revendication en 1914 en Allemagne par des suffragettes du droit de vote ; la manifestation massive en 1917 (le 23 février dans le calendrier grégorien) des femmes de Saint Petersbourg pour réclamer du pain et le retour de leurs maris partis au front. Une date hautement symbolique donc, susceptible de satisfaire le plus grand nombre, qui a été officialisée en France en 1982 par le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy et qui donnera lieu, pour la 32ème fois cette année, à des centaines de manifestations diverses et variées à travers tout le pays. Parmi elles, il y aura notamment dans les Ardennes une assemblée-débat, organisée par le Front de Gauche à 20h00 à la maison des associations de l’ancienne mairie de Mohon, sur le thème des femmes au cœur de l’austérité. Une excellente initiative, à laquelle le PG/La Pointe espère que vous serez nombreux à participer, même si, en bons républicains que nous sommes, nous nous reconnaissons plutôt dans la réflexion ci-dessous :


Laurent Bouvier

jeudi 7 mars 2013

Petit résumé de la politique révolutionnaire d'Hugo Chavez...

Un projet ambitieux :


La parole donnée au peuple :


La nationalisation des richesses nationales :


le refus de l'impérialisme des Etats-Unis :


La renaissance du Bolivarisme :

Laurent Bouvier