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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)
vendredi 31 mai 2013
Etablissements scolaires de la Pointe : une malversation odieuse, même s’il y a toujours pire !
500.000 euros auraient été détournés par une adjointe
administrative travaillant à l’agence comptable de la cité scolaire Vauban de
Givet. C'est encore pire que l'affaire Cahuzac puisque l'ancien ministre s'était "contenté" de cacher au fisc 600.000 euros qu'il n'avait pas volé ! Pour prendre connaissance de l’enquête en cours sur cet acte
totalement inadmissible, vous pouvez consulter l’article paru avant-hier dans
L’Ardennais en cliquant sur le dessin ci-dessus.
jeudi 30 mai 2013
Le chiffre du jour !
523.787,54 euros ! C’est le montant reçu dans la Pointe par l’ensemble des
personnes morales bénéficiaires des fonds agricoles européens (structures
sociétaires agricoles comme les GAEC et les EARL, collectivités et
associations) entre le 16 octobre 2011 et le 15 octobre 2012 tel qu’il figure
sur le site telepac, dont la mission est d’informer le public en présentant la
liste hors personnes physiques (essentiellement les exploitants agricoles à
titre individuel) de ceux qui touchent de l’argent de la P.A .C. (politique agricole
commune). Que faut-il en penser ? Pour le PG/La Pointe , trois choses !
D’abord qu’il prouve que, contrairement à une idée reçue, l’économie des
cantons de Fumay et de Givet ne repose pas uniquement sur les secteurs
secondaires et tertiaires. L’agriculture y reste présente, même si elle occupe
une place marginale, ce qui permet aux habitants de pouvoir profiter de
paysages entretenus et variables selon les cultures en cours.
Ensuite, comme vous pouvez le voir sur le tableau
ci-dessous, qu’il profite à plus de 78 % à des structures agricoles qui
sont au nombre de huit, dont la moitié sont situées dans la capitale agricole
de la Pointe
qu’est le petit village de Foisches (ne cherchez pas trop loin la profession
exercée par son maire) et un quart dans la ville de Givet. Une confirmation
qu’il y a encore dans la commune de Méhul de nombreux espaces non urbanisés qui
pourraient susciter des convoitises, de la part par exemple de maraîchers
désireux d’utiliser la chaleur produite par une éventuelle unité de
cogénération du style Bioénergie Val de Meuse ! Enfin que, même s’il
représente des dizaines de milliers d’euros pour chacune des huit structures
agricoles concernées, ce chiffre est en baisse de 4.689,09 euros par rapport à
l’année précédente. De là à dire comme Fernand Reynaud dans son célèbre sketch
que « l’agriculture, ça eut payé mais ça ne paie plus », il y a un
pas qu’il serait excessif de franchir. Mais on peut tout de même voir dans
cette diminution une confirmation de la volonté de l’Union Européenne de
réduire le coût de la P.A .C,
dont le principal bénéficiaire est la
France , au profit des politiques structurelles qui profitent
essentiellement aux pays d’Europe centrale et orientale…
mercredi 29 mai 2013
Revin : la tour de l'usine Porcher vient de disparaître du paysage !
Depuis 2009, année noire pour l’industrie française qui a
alors perdu 79.870 emplois, le secteur manufacturier détruit plus de postes de
salariés dans notre pays qu’il n’en crée. C’est ce que l’on appelle la
désindustrialisation qui a abouti en quatre ans à la fermeture de très
exactement 1.087 sites industriels de plus de 10 salariés. Une véritable
saignée qui s’explique en partie par les délocalisations, qui représentent 8,5 %
des emplois perdus, mais aussi et surtout par la crise économique qui a frappé
de plein fouet les pans les plus fragiles de notre industrie. Dans les
Ardennes, où le poids du secteur manufacturier est nettement supérieur à la
moyenne nationale, le phénomène a commencé plus tôt avec la perte au cours des
10 dernières années de 6.500 emplois et la fermeture de près d’une centaine
d’usines, dont les plus marquantes ont été celles de Thomé-Génot à Nouzonville,
de Lenoir et Mernier à Bogny-sur-Meuse et de Porcher à Revin.
Des drames économiques et sociaux pour les bassins d’emplois
concernés et les centaines de familles touchées, mais aussi des traumatismes
pour les villes qui étaient habituées à vivre depuis des décennies avec les
bruits de ces sites industriels et la vue de leurs panaches de fumée ! Cela a été particulièrement vrai à Revin où les Etablissements Porcher, fondés en 1887,
étaient présents dans le quartier de la Bouverie depuis le rachat en 1902 de la fonderie
Brichet-Miette. Le début d’une magnifique success-story qui vit la société
Porcher imposer ses produits sanitaires en céramique et sa robinetterie dans
les grands hôtels, les paquebots de luxe ainsi que dans les stations thermales
et qui culmina au début des années quatre-vingt avec la production dans ses 5
sites – dont celui de Revin qui employait la moitié des 2.300 salariés du
groupe - de 1.900.000 pièces en céramique, 100.000 baignoires et 2.000 tonnes
de robinetteries. Hélas, la revente en 1992 du groupe à l’américain Ideal
Standard qui décida de céder l’activité baignoire en fonte émaillée pour se
recentrer sur la céramique dont le marché entra dans une crise profonde et
durable marqua le début d’une longue agonie qui prit fin avec la fermeture
définitive du site de Revin le 22 avril 2011.
Depuis, le croisement des ouvriers lors des changements
d’équipes a cessé, les bruits des machines se sont tus et plus aucune fumée ne
s’échappe de la cheminée de l’usine. Seule reste sur place la carcasse sans vie
de ce qui fut, avec Electrolux, un des deux poumons économiques de Revin. Une
carcasse visible de loin puisque dominée par une tour en grande partie rouillée
qui fait partie du paysage depuis des lustres. Du moins était-ce le cas jusqu’à
hier, date à laquelle sa destruction a commencé comme vous pouvez le voir sur
les quelques photos ci-dessous. La disparition d’un élément hautement
symbolique du patrimoine industriel revinois, disent déjà les plus nostalgiques
alors que les plus optimistes préfèrent voire dans cette opération l’occasion
de récupérer 4 hectares
de réserves foncières qui pourront être utilisées pour réindustrialiser la
ville. Deux positions différentes derrière lesquelles se cache une
réalité inquiétante qui n'a pas échappé au PG/La Pointe : c’est assurément la fin d’une époque industrielle
glorieuse et seulement l’espoir d’un possible renouveau à une échéance qui reste encore
indéterminée…
Laurent Bouvier
mardi 28 mai 2013
lundi 27 mai 2013
dimanche 26 mai 2013
samedi 25 mai 2013
Train des supporters : a-t-on eu droit au der des der ?
Contrairement à ce que son nom indique, le train des
supporters, qui permet aux aficionados du CSSA situés dans la vallée de la Meuse de se rendre dans la
cité de Turenne les soirs où l’équipe-phare de football du département joue à
domicile, n’est pas un train spécialement réservé aux supporters de Sedan. Il
s’agit en fait d’une desserte régulière qui part de Givet et qui peut être
utilisée par tout un chacun, comme n’importe quel train circulant sur le réseau
géré par RFF. Simplement, comme il arrive à Sedan peu de temps avant le coup
d’envoi du match, il est très fréquenté par les supporters du CSSA, d’autant
que son utilisation ne coûte pour les abonnés du club qu’un seul petit euro
pour les 19 rencontres qui sont jouées à domicile !
Une véritable aubaine qui résulte d’un partenariat intelligent entre le CSSA etla SNCF puisqu’il permet
d’augmenter le nombre de personnes présentes dans le stade tout en garantissant
à ces dernières un transport plus sécurisé et de surcroît plus écologique que
si elles se déplaçaient en voiture. Autant dire que les passagers arborant des tenues vertes et
rouges y sont nombreux, ce qui a encore été le cas hier soir pour l’ultime
rencontre de la saison opposant le CSSA, pourtant déjà relégué en Nationale, à
Angers qui a vu ses derniers espoirs de montée s’envoler la semaine dernière.
Un match sans enjeu donc, qui s’est terminé sur le score de 2 partout, et qui a
donné lieu au retour à un petit clin d’œil taquin de la SNCF aux supporters sedanais.
Des supporters qui ont discuté dans une ambiance bon enfant de tout et de rien,
mais dont beaucoup se demandait avec inquiétude si le système de transport dont
ils profitent depuis deux ans sera reconduit l’année prochaine. Etant donné les
incidences financières qu’entraînera la relégation de Sedan, rien n’est hélas
moins sûr…
Une véritable aubaine qui résulte d’un partenariat intelligent entre le CSSA et
vendredi 24 mai 2013
Givet : quitte à sauvegarder certaines tombes, autant que ce soit celles-là !
Dans un article de L’Ardennais paru en décembre dernier, on apprend que la procédure de relèvement des tombes lancée par la mairie de Givet en 2006 arrive à son terme dans les deux cimetières de Saint-Hilaire et de Saint-Roch. Une grande partie des 762 tombes jugées dangereuses qui n’ont pas été réclamées sera donc bientôt détruite et les restes qu’elles contiennent seront déposés dans un ossuaire. Une mesure certes rigoureuse et peu courante, mais que justifient les risques causés par les sépultures à l’abandon : une croix qui s’effondre, un bloc de marbre qui ne tient plus, et la responsabilité du maire serait engagée. Evidemment, Claude Wallendorff ne le désire pas, d’autant qu’il ne souhaite pas non plus investir dans un nouveau cimetière ! Mais si beaucoup de communes françaises se contentent de démolir, le maire de la cité de Méhul a déjà fait savoir que certaines tombes seront restaurées, notamment « les caveaux des familles Estivant et Gilbert, ou les tombes des sœurs et des prêtres qui ont officié à Givet ».
Un traitement dérogatoire pour le moins surprenant sur une terre laïque et démocratique, qui amène par exemple à se demander pourquoi Léopold Charles Lefèvre, ouvrier pipier chez Gambier, mort en mars 1866, devrait céder le pas dans l’autre monde à son voisin Léonard Gilbert, créateur des crayons du même nom et décédé une semaine auparavant ! Mais puisque Claude Wallendorff y tient, espérons au moins qu’il n’oubliera pas parmi les religieux Marie Hélène Vinère, dite de Beaupré, trépassée en 1757 dans une cellule du couvent des Récollectines où elle avait été enfermée à vie sur ordre du bon roi Louis XV. Quant aux célébrités locales, j’en ai deux à signaler à son attention, qui reposent très près l’une de l’autre dans le cimetière Saint-Hilaire !
D’abord Louis-Jules Lartigue, né à Nancy le 16 septembre 1836, qui fit sa carrière dans l’administration des forêts, principalement dans les actuelles Alpes de Haute-Provence, avant de se retirer pour raisons de santé ( !) à Givet en 1871 où il y fut d’abord adjoint au maire en 1874, puis premier magistrat du 18 mai 1884 à sa mort, le 17 juin 1898. Comme maire de Givet, il profita du déclassement militaire de 1892 pour créer, sur l’emplacement des anciens glacis et remparts, non pas des parkings mais la place Méhul, le jardin public et les avenues Faidherbe, Victor Hugo et Pasteur. Par ailleurs, ce féru d’histoire locale fut également vice-président du Conseil général et échoua de justesse à la députation avec l’étiquette radicale-socialiste. Des « états de service » propres à faire pâlir d’envie la plupart de ses successeurs, mais qui justifient bien un geste de la mairie.
Ensuite un membre de la famille Toupet des Vignes, dont la tombe familiale est dans un état proprement lamentable ! L’inscription est à peu près illisible, même si on y distingue un « Alfred » et un « Edouard ». Je ne crois pas que s’y trouve Guillaume Pierre Toupet, bourgmestre de Givet dans les années 1770 ; ni son fils Dominique Pierre Toupet des Vignes, né en 1748, colonel de la Garde nationale en 1790, député suppléant à l’Assemblée Législative, maire des deux Givet et Charlemont de novembre 1791 à août 1792. En revanche, il est probable que reposent là son petit-fils Pierre Victoire, mort en 1847, officier au fort et bâtisseur du château de Monbijou en 1822 ; et son arrière-petit-fils Dominique Alfred, capitaine au 11e régiment des chasseurs, chevalier de la légion d’honneur, décédé le 28 août 1864 au 6 de l’actuelle rue Thiers. Surtout, il est à peu près sûr que s’y trouvent les restes de son deuxième arrière-petit-fils, Edmond Edouard Ernest qui fut un ardent défenseur du régime républicain !
Né à Givet le 6 septembre 1816, il fut commandant de la garde nationale lors de la révolution de février 1848 au cours de laquelle il côtoya Lamartine, puis député des Ardennes à la Constituante, avant d’être réélu à l’Assemblée législative. Après s’être retiré à Givet pendant le Second Empire, il fut à nouveau élu en 1871 à l’Assemblée nationale, dont il devint le questeur, et vota les lois constitutionnelles de 1875 qui furent adoptées à une seule voix de majorité (la sienne, peut-être ?) et qui donnèrent naissance à la 3ème République. Puis, il fut désigné sénateur en 1876 et vota jusqu’à sa mort en 1882 avec le centre gauche. A ses funérailles, aux côtés du maire de l’époque Charles Victor Baux étaient présents beaucoup de représentants des deux chambres. Pourtant, les municipalités récentes n’ont pas jugé bon d’entretenir sa tombe ni d’inaugurer une rue Toupet des Vignes ! Un oubli particulièrement regrettable qui peut toutefois être encore réparé en restaurant dignement sa tombe et en faisant connaître son œuvre au grand public…
jeudi 23 mai 2013
Etablissements scolaires menacés : petite mobilisation pour une grande cause !
Hier après-midi, à l’appel de la F.S .U. qui est au monde des
enseignants ce que la F.N .S.E.A.
est à celui des agriculteurs, un rassemblement était organisé devant les locaux
de l’Inspection Académique des Ardennes. Son but ? Protester contre les
menaces de fermeture des sites d’enseignement (c’est comme ça que l’on appelle
les collèges autrefois indépendants désormais regroupés au sein d’un collège
multi-site) de Buzancy et de Le Chesne, le transfert programmé des filières
d’enseignement général du lycée de Bazeilles vers le lycée Pierre Bayle de
Sedan et la fermeture partielle de la filière Littéraire au lycée Vauban de
Givet. Des revendications de bon sens pour qui connaît la situation de ces
quatre établissements, qui concernent directement des centaines d’élèves et de
familles, des dizaines d’enseignants et un nombre non négligeable d’élus !
On pouvait donc s’attendre à la foule des grands jours,
d’autant que la décision finale du Dasen Patrice Dutot est maintenant
imminente. Hélas, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous, même si
trois établissements étaient représentés, cela n’a pas été le cas. La faute à
la météo maussade ? A l’épuisement d’une contestation qui dure depuis de
longs mois ? A l’efficacité de la stratégie du Dasen qui a su distiller ces
derniers temps quelques bonnes paroles pour obtenir un début de
démobilisation ? Aux pressions absolument inacceptables exercées sur certains
par une administration bien décidée à faire valoir son point de vue ? C’est
difficile à dire, mais le résultat est là, décevant. Il ne reste donc plus que
deux possibilités pour ceux qui sont toujours attachés à la défense dans les
Ardennes d’un service public d’éducation alliant la qualité à la
proximité : baisser les bras et laisser faire ou changer radicalement de
méthode et opter pour des actions plus percutantes qui ne pourront pas laisser
les médias indifférents…
mercredi 22 mai 2013
Vireux-Molhain : lettre ouverte au Conseil municipal
A 3 reprises j'ai été interpellé et
mis en cause par le Maire de VIREUX MOLHAIN; voici la lettre que j'ai lue avant
le début du dernier conseil municipal, lettre qui s'adressait à l'ensemble des
élus présents et qui aurait du être jointe au dernier compte rendu et remise à
chaque conseiller municipal; celà n'a pas été fait j'en déduis que le maire a
procédé à une censure de mes explications alors qu'elles sont claires nettes et
précises; je publie cette lettre afin que
tous les bloggeurs puissent comprendre et tirer les conclusions qui s'imposent
face à la mauvaise foi du Maire.
A 3 reprises j'ai été interpellé et
mis en cause par le Maire de VIREUX MOLHAIN; voici la lettre que j'ai lue avant
le début du dernier conseil municipal, lettre qui s'adressait à l'ensemble des
élus présents et qui aurait du être jointe au dernier compte rendu et remise à
chaque conseiller municipal; celà n'a pas été fait j'en déduis que le maire a
procédé à une censure de mes explications alors qu'elles sont claires nettes et
précises; je publie cette lettre afin que
tous les bloggeurs puissent comprendre et tirer les conclusions qui s'imposent
face à la mauvaise foi du Maire.
Nouvelles du lotissement de Vireux-Molhain
Les terrains de la fonderie rachetés à la comcom viennent d'être
revendus non viabilisés à 12€ le m2 ( prix non débattu ni en conseil municipal,
ni en commission des finances) à Bouygues pour y faire des pavillons
certainement EDF, sans appel d'offre ni publicité . Le prix de 12 euros du m2 a été imposé par le maire et
conclue une affaire de 139000 Euros pour un terrains qui nous en a coûté bien
plus. Car au prix du terrain, il a fallu ajouté environ 19000 euros de frais
juridique, 18000 euros de frais de recherches archéologique ( obligatoire vu son
emplacement), plus de 4000 euros de maitrise d'oeuvre pour sa viabilisation non
réalisée, et près de 4000 euros de réouverture du plan local d'urbanisme sans
compter le temps perdu à palabrer sur des projets tombés à l'eau. Si Bouygues
était intéressé par le lotissement, il n'avait qu' à s'adresser directement à la
comcom ex propriétaire des lieux sauf que seule la mairie avait l'autorité de
réouvrir le PLU pour déclasser du terrain industriel en terrain à batir... Bref,
on aura plus d'entreprises ( puisque monsieur Devresse a laissé la construction
d'un bâtiment à vocation industriel partir à Fumay trouvant que le charme des
maïs est plus agricole...) mais des maisons à louer ou à vendre un peu partout.
Le manque à gagner serait à peu près de 39000 euros sans compter les heures
passées par les employés communaux et du matériel utilisé. Il n'y a pas de
doute, notre maire Devresse est un bon gestionnaire
!!!
Rappel: Ces terrains de la fonderie rachetés 133000 euros par la mairie de Vireux avaient été cédés par celle-ci au-paravant pour l'euro symbolique à la comcom, qui a fait là une excellente affaire. Sans oublier la proximité d'un terminal nucléaire, d'une ligne électrique haute tension de 63 kv et d'un site classé SEVESO 2 qui a déjà connu un incendie très importants en aout 1994.
PS: du terrain non viabilisé à 12 Euros le m2 c'est loin d'être le prix vendu au conseiller municipal Thomas Dumont à titre personnel. En effet il a bénéficié de terrain à bâtir (vendu par la commune) viabilisé à 3 euros le m3 et à 1 euro le m2 pour les parcelles non constructibles)
Cartiaux Michel
Rappel: Ces terrains de la fonderie rachetés 133000 euros par la mairie de Vireux avaient été cédés par celle-ci au-paravant pour l'euro symbolique à la comcom, qui a fait là une excellente affaire. Sans oublier la proximité d'un terminal nucléaire, d'une ligne électrique haute tension de 63 kv et d'un site classé SEVESO 2 qui a déjà connu un incendie très importants en aout 1994.
PS: du terrain non viabilisé à 12 Euros le m2 c'est loin d'être le prix vendu au conseiller municipal Thomas Dumont à titre personnel. En effet il a bénéficié de terrain à bâtir (vendu par la commune) viabilisé à 3 euros le m3 et à 1 euro le m2 pour les parcelles non constructibles)
Cartiaux Michel
mardi 21 mai 2013
Agressés par le style de Mélenchon, réagissez !
"Vous en avez assez d’entendre Mélenchon asséner autoritairement
ses idées sur le partage des richesses (non mais de quoi je me mêle !),
affirmer péremptoirement qu’il faut relancer l’activité économique (comme
s’il s’y connaissait plus que nous !), marteler tyranniquement qu’il
faut combattre la financiarisation mondialisée autant que la mondialisation
financiarisée (autant que je sache, on ne nous a pas posé la question, à
nous) ? Je vous comprends. Vous en avez marre aussi de voir ce Mélenchon
contester une à une les accusations d’autoritarisme, de soif du pouvoir,
etc. ? Réagissez ! Soyez malin ! Coupez-lui l’herbe sous le
pied, privez-le de toute possibilité de mettre en application ce dont on
l’accuse : militez pour la 6ème République ! Une République
fortement parlementaire, hermétique aux influences extérieures, intraitable avec
le cumul des mandats. Une République qui empêchera toute velléité despotique,
du Président comme des ministres. Apportez votre pierre à l’édifice de la
6ème République, vous n’aurez plus à en jeter sur Mélenchon. Quel
soulagement ce sera !
Vous en avez plus qu’assez des remontrances de
Mélenchon à l’adresse de certains journalistes ? Vous éclatez de colère à
l’idée que, plus on le lui reproche, plus il remet ça ? Qui ne vous
comprendrait pas ? C’est tout simplement insupportable, de rester là
devant son poste de radio ou sa télé, impuissant à faire taire ce donneur de
leçons de journalisme (du haut de sa petite expérience de la chose, non mais je
rêve), à longueur d’interview ! Et comment, que ça énerve ! Autant
essayer d’éteindre un incendie avec de l’essence ! Mais soyez futé, ne
vous laissez pas faire : achetez par centaines des exemplaires de
l’Humanité et de Fakir, abonnez-vous plusieurs fois à Mediapart, huez tant que
vous pouvez les Figaro, Express, Nouvel Observateur, Pujadas, Langlet et autres
Brunet ! Ah, il fera moins le malin, Mélenchon, quand tous les
journalistes l’intervieweront avec des questions intéressantes, sur son
programme. Il n’aura plus l’occasion de les placer, ses petites phrases
provocatrices ! Au placard, ses « balais » et ses
« salopards » ! Vous aurez gagné !
Vous en avez – mais alors – plus que plus qu’assez,
d’entendre Mélenchon traîner dans la boue les grands patrons, à longueur de
discours (comme si un mec comme lui pouvait savoir ce que c’est, que
d’entreprendre ! Il a créé un parti ? Ouais, et alors ? Siéger à
un conseil d’administration, c’est quand même autre chose). Vous manquez d’exploser
à chaque fois que Mélenchon provoque publiquement le MEDEF, au risque de rendre
Parisot encore plus agressive ? Vous ne savez pas comment briser ce cercle
vicieux des provocations et contre-provocations ? Ressaisissez-vous !
Prenez l’ennemi à revers, faites-lui une prise de judo : militez ardemment
pour le plafonnement des revenus, la citoyenneté dans l’entreprise, la
planification écologique ! Pourquoi ? Mais c’est évident : pour
priver du moindre débouché la hargne de ce Mélenchon envers les prédateurs
économiques, pour vider de sa substance son hostilité incontrôlable envers les
patrons voyous. Mélenchon sera comme un chien fou sans os à ronger. Et le
vainqueur, ce sera vous ! Bref, si vous vous sentez agressé par le style
de Mélenchon, RÉAGISSEZ : votez pour lui !"
(Médiapart, 20 mai 2013)
lundi 20 mai 2013
Pour commencer la semaine avec les idées claires (32)
dimanche 19 mai 2013
Amnistie sociale : certains bottent en touche, mais pas le Front de Gauche !
samedi 18 mai 2013
vendredi 17 mai 2013
Les ambulances Bridoux seront-elles condamnées à disparaître ?
Dans la
Pointe , il n’est pas rare de croiser un véhicule arborant le
nom Bridoux, qu’il s’agisse d’une ambulance, d’un VSL, d’un taxi médicalisé ou
même d’un véhicule de transport d’enfants. Fondée en 1961 à Haybes, cette
société familiale, devenue en 1991 la Sarl Ambulances Bridoux, a en
effet étendu son périmètre d’intervention à Givet en créant en 2004 la Sarl Bridoux fils afin
de reprendre le fonds de commerce des ambulances Porcelli. Une extension à
l’intérêt géographique évident, avec à la clé la cohabitation de deux
entreprises qui auraient dû opérer après le décès du fondateur un rapprochement
juridique afin de mettre en place une meilleure gouvernance ! Hélas, ce
n’a pas été fait et en 2006, malgré une nouvelle progression de son chiffre
d’affaires, la Sarl Ambulances
Bridoux a vu ses comptes lourdement basculer dans le rouge, ce qui a eu pour
effet de rendre ses capitaux propres négatifs.
Une procédure de redressement judiciaire a alors été ouverte
en septembre 2006 et elle a abouti en juin 2008 à un plan de continuation. Une
bouffée d’oxygène pour l’entreprise qui a cependant été de courte durée
puisque, suite à une démarche entreprise par une partie des salariés jugeant
excessif le nombre d’heures supplémentaires à effectuer, l’Inspection du Travail
a imposé à la fin de l’année 2010 l’embauche de 5 personnes. Logique au regard
du code du travail que tout patron se doit de respecter, même s’il est
confronté à des difficultés, cette décision a eu pour conséquence de mettre
l’entreprise dans l’incapacité de s’acquitter de ses cotisations auprès de
l’URSSAF. Celle-ci a alors réagi en demandant au Tribunal de Commerce la
liquidation de la Sarl Ambulances
Bridoux, qu’elle a obtenue le 18 avril 2013. C’en est donc aujourd’hui fini de
l’entreprise semi-séculaire de Haybes et de ses 18 employés !
Parallèlement, la Sarl Bridoux
fils, qui emploie de son côté 5,5 salariés, a également connu des difficultés
qui ont conduit à sa mise en redressement judiciaire le 15 septembre 2012.
Une triste fin pour une aventure familiale qui rendait bien
service aux habitants de la
Pointe , diront certains. Ce serait toutefois aller un peu
vite en besogne puisque la Sarl Bridoux
fils, forte de ses fonds propres très largement positifs et de son résultat net
dépassant les 15.000 euros depuis 3 ans, envisage de valoriser ses 10 conventions
taxis et ses 3 agréments ambulance en reprenant 11 salariés de l’ex Sarl
Ambulances Bridoux. Pour vérifier la viabilité de ce projet, le dirigeant de
l’entreprise a d’ailleurs commandé auprès du cabinet KPMG dont la réputation de
sérieux n’est plus à faire une étude prévisionnelle sur l’impact que cette
reprise partielle aurait sur les comptes de l’entreprise. Il en ressort qu’avec
les économies d’échelle réalisables sur les postes administratifs et une
réorganisation des horaires permise par le regroupement des effectifs,
l’excédent brut d’exploitation serait de 57.000 euros par an. A priori, cette
somme serait suffisante pour financer le plan de redressement de la Sarl Bridoux fils, à condition
toutefois de mettre en place des outils de gestion stricts des flux de
trésorerie et d’améliorer la gouvernance de l’entreprise.
Rien d’insurmontable donc, bien au contraire, d’autant qu’il
s’agit de sauver 11 personnes des affres du chômage dans une région où la
situation de l’emploi est catastrophique ! Par conséquent, le PG/La Pointe soutient ce plan de
reprise partielle et souhaite vivement que toutes les personnes impliquées dans
ce dossier, à commencer par le mandataire judiciaire et l’administrateur
judiciaire, en fassent de même. Si ce n’était pas le cas, ce serait non
seulement choquant, mais cela amènerait aussi à se poser des questions sur les
motivations de ceux qui ne feraient pas passer l’emploi en priorité…
Laurent Bouvier
jeudi 16 mai 2013
EDF : soutien aux salariés en grève contre le travail dissimulé !
"Lundi, à l’appel de Sud-énergie, les salarié(e)s ont entamé
un mouvement de grève à la centrale nucléaire de Belleville (Cher), grève qui
pourrait s’étendre aux autres centrales de la région : Dampierre-en-Burly
(Loiret), Chinon (Indre et Loire) et Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher). Ce
mouvement est lié à une enquête ouverte contre EDF, pour « travail
dissimulé, délit de marchandage et prêt illicite de main d’oeuvre » entre
entreprises sous-traitantes intervenant à la centrale de Belleville, d’après le
syndicat Sud-Energie. C’est sur la base de procès verbaux envoyés par
l’ASN à l’inspection du travail que le procureur de la République de Bourges a
fait procéder à des investigations.
Ces conditions de travail insupportables s’appliquent notamment
et surtout aux salarié(e)s sous-traitants, qui sont en première ligne face aux
dangers de la contamination et qui subissent en silence la dégradation d’une
filière qui n’en finit pas de baisser ses coûts et de diluer ses
responsabilités, au détriment de la sécurité des populations et du respect de
notre environnement. Ce mouvement de grève est donc un avertissement à EDF qui
préfère faire des économies, au sacrifice de la sûreté et de conditions
de travail satisfaisantes.
Le Parti de Gauche appelle le gouvernement et les autorités
compétentes à intervenir en urgence pour qu’EDF obéisse immédiatement aux
recommandations de l’ASN. La soumission à l’intérêt général ne concerne pas que
les ouvriers du nucléaire mais avant tout celles et ceux qui ont la
responsabilité des centrales. Le Parti de Gauche réaffirme son soutien plein et
entier à ces employé(e)s qui luttent et combattent pour la sécurité de
tous, notamment face aux menaces de perte de leur emploi, et la nécessaire
urgence d’un retour d’EDF, d’AREVA et du CEA sous la responsabilité totale de
l’État."
(communiqué du Parti de Gauche, 14 mai 2013)
mercredi 15 mai 2013
Résister aux bobards, c’est indispensable !
"Dégonflons l’arnaque de la semaine. Convaincue par Hollande
et Ayrault, la
Commission Européenne aurait donné un sursis à la France et renoncé à
l’austérité. Trois bobards dans une seule phrase. Mais d’abord un vocabulaire
insupportable ! La France
est-elle une délinquante pour que l’on lui accorde ainsi un
« sursis » ? Cet abaissement de notre pays est ressenti par des
millions de citoyens. Hollande en avait hier conscience. Vous vous souvenez
peut-être qu’il s’était distingué dans la primaire socialiste en promettant
d’aller plus vite dans la réduction des déficits que ne le prévoyait le
programme du PS. Il avait alors juré ses grands dieux que cette politique ne
lui était pas imposée de l’extérieur mais simplement conforme à l’intérêt
national. Alors pourquoi se réjouit-il d’échapper aux objectifs de baisse des
déficits s’il les a lui-même fixés ! La satisfaction qu’il affiche
est l’aveu qu’il avait renoncé à notre souveraineté budgétaire en ratifiant le
traité européen qui donne à la
Commission non élue le droit de distribuer peines et sursis.
De plus, la
Commission n’a pas renoncé à sa funeste politique
austéritaire. Non seulement aucune des coupes budgétaires annoncées par le
pouvoir PS n’a été annulée, mais le projet de budget pour l’an prochain prévoit
encore de généraliser les baisses de crédits, qui frapperaient des secteurs
jusqu’ici épargnés. Ensuite, la
Commission assortit son délai d’une condition : l’accélération
des « réformes structurelles ». Il s’agit notamment de l’allongement
de la durée de cotisation pour les retraites. Le gouvernement en accélère
docilement le calendrier ! Le sommet social chargé de l’endosser est
avancé au 20 juin. Ayrault reçoit cette semaine les organisations syndicales.
Il faut dire que la CFDT ,
favorable à une « réforme systémique » des retraites, n’est pas très
chaude pour ouvrir à nouveau la voie aux projets du gouvernement. La signature
de l’accord Made in MEDEF a fait de gros dégâts en interne et la direction de
la confédération aimerait que Hollande assume davantage ses choix. Or ceux-ci
sont économiquement, socialement et politiquement désastreux. L’allongement de
la durée de cotisations fait déjà exploser le chômage des plus de 50 ans. La
baisse recherchée du pouvoir d’achat des retraités percuterait l’économie (et
creuserait les déficits). Et Hollande donne une fois de plus raison à Sarkozy
et au MEDEF.
La fable d’un François Hollande faisant évoluer la Commission européenne
relève donc de l’humour noir. Non seulement la Commission ne renonce
en rien à ses lubies néolibérales. Mais de plus, Hollande court devant ce qui
justifie ses surenchères. Navrant spectacle que de voir ce président qui se
définit comme « le bon élève de l’Europe » allant devant la Commission comme à un
oral de l’ENA chercher sa bonne note. Nous devons en fait ce repli tactique à
la résistance des peuples qui rejette les politiques austéritaires et ceux qui
les incarnent. La
Commission a été tétanisée par la défaite cuisante de Mario
Monti en Italie, un homme qu’elle avait quasiment installé à son poste. Puis
elle a été prise à revers par la décision du premier ministre libéral des
Pays-Bas qui a renoncé à ses objectifs de réduction des déficits sous la
pression des syndicats, tout comme à ses projets de gel des salaires dans la
fonction publique ou d’assouplissement de la procédure de licenciement. Deux
mesures qui trônent en bonne place dans la « boîte à outils » de
François Hollande ! En Europe comme en France, une seule chose paie face à
l’austérité : la résistance."
François Delapierre
mardi 14 mai 2013
Dans L'Ardennais d'avant-hier...
(pour une meilleure lecture de cet article, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)
lundi 13 mai 2013
dimanche 12 mai 2013
samedi 11 mai 2013
Quand Givet était vraiment de gauche…
Nous savons tous, ou du
moins nous devrions tous savoir, que la Révolution française a vraiment débuté le 5 mai
1789 par la réunion des Etats généraux, un anniversaire que le Front de Gauche
a brillamment célébré dimanche dernier en défilant à Paris. Parmi les députés présents
ce jour-là à Versailles, se trouvaient ceux du Tiers état du bailliage
d’Avesnes, qui représentaient aussi la prévôté d’Agimont, les deux Givet et
Charlemont. Ils étaient chargés de défendre les cahiers de doléances rédigés au
début du mois d’avril par l’assemblée de la prévôté, dont l’article 4 stipulait :
« L'assemblée a tout lieu d'espérer que la nation, en adoptant l'impôt en
nature sur les propriétés, trouvera dans sa sagesse des moyens d'atteindre et
de faire contribuer les capitalistes et autres qui tiennent leur fortune dans
leurs portefeuilles, ainsi que tous les négociants, commerçants et autres… ».
Du Mélenchon avant l’heure dans la
Pointe de Givet !
En dépit de ces bonnes résolutions, Givet
resta régie par les mêmes notables libéraux qui la dominaient sous l’Ancien
régime. Ce n’est qu’en août 1792, après la prise des Tuileries et la destitution
de Louis XVI, que le maire Toupet des Vignes, jugé trop mou, fut renversé :
le jacobin François Delecolle le remplaça le 24, et on ne perdit pas de temps
pour arrêter les suspects. Le 10 septembre, le Mercure Universel publiait ainsi
la lettre suivante : « A la nouvelle de la prise de Longwy, toute la
garnison et les citoyens ont frémi d’indignation, aussitôt il fut arrêté qu’on
planterait l’arbre de la liberté à la forteresse de Charlemont, et qu’on y
renouvellerait le serment de vivre libre ou de mourir. Le nouveau maire, M.
l’Ecole (sic), le commissaire de guerre et les officiers municipaux ouvraient
la marche du cortège, ils portaient les droits de l’homme et les attributs de
la liberté. Le commandant de Givet et quelques autres chefs […] se sont joints
à la municipalité, ils ont prêté le nouveau serment de mourir pour la patrie,
la liberté et l’égalité et de s’ensevelir sous les ruines de la forteresse,
plutôt que de capituler avec nos ennemis. Le lendemain, 3 septembre, on arrêta
un particulier qui se disait colonel d’une légion belgique, il embauchait pour
les émigrés ; il fut conduit en prison. Le lendemain, le conseil de guerre
assemblé avait décidé de le renvoyer à Rocroi, pour lui faire son procès ;
mais les soldats, dans la crainte qu’il n’échappât au glaive de la loi, l’ont
fait sortir de prison et massacré : son cadavre fut jeté dans la Meuse ».
On le voit, les traîtres et les Autrichiens
n’avaient qu’à bien se tenir ! Mais les Givetois savaient aussi comment
traiter les curés trop prospères. Ainsi, le 30 novembre suivant, les autorités
écrivaient au Président de l’Assemblée Nationale, Gilbert Romme : « Citoyen
Président, la voix de la raison et de la vérité s'est fait entendre dans nos cantons,
et quoique éloignés du centre des lumières, nous avons ressenti son influence qui
a dissipé les ténèbres des préjugés dont nous pouvions encore être enveloppés. Les
habitants des communes de Givet, Fort-de-la-Montagne [Charlemont] et
environnantes se sont empressés de rendre leur hommage à la philosophie, en abjurant
toutes les mômeries superstitieuses qui couvraient l'idole de l'ineptie et de l'imposture.
[…] La lumière a paru, et tous les joujoux du fanatisme ont quitté leurs cavernes
religieuses pour venir établir leur domicile tant à la maison commune, qu'au comité
de surveillance. Nous vous envoyons environ mille marcs d'argent qui en proviennent ».
1000 marcs d’argent, soit environ 500 000 euros actuels en objets de culte.
Ce n’est pas rien ! On le voit, les confiscations révolutionnaires
allaient alors bon train, et malheur à l’aristocrate qui osait se plaindre !
Il est simplement dommage que Givet, si l’on excepte les années suivant la Libération , n’ait plus
jamais été de gauche. De la vraie gauche, je veux dire…
Boris Spirta
vendredi 10 mai 2013
Ligne Charleville-Givet : la rénovation tant espérée attendra encore !
L’état de la ligne ferroviaire reliant Charleville-Mézières
à Givet n’est un secret pour personne : il est déplorable, à tel point que
de nombreux ralentissements doivent être observés par les conducteurs de train,
ce qui a pour effet de rendre le temps de parcours plus long qu’il ne l’était
en 1970 ! Cette situation a conduit à une grogne bien compréhensible des
usagers, mais aussi plus largement de tous ceux qui sont attachés à la défense
d’un service public de qualité. C’est pourquoi, dans la continuité de la
pétition lancée à l’automne dernier dans plusieurs gares de cette ligne par le
Front de Gauche qui a recueilli des milliers de signatures, le PG/La Pointe et le PCF avaient
décidé de proposer aux communes des cantons de Givet et de Fumay d’adopter une
motion à l’adresse du ministre des transports afin de demander une remise aux
normes de cette infrastructure ferroviaire qui est l’une des plus fréquentées
de la Région
avec près de 900.000 passagers par an.
La réponse de ce dernier aux maires de la Pointe , datée du 19 avril,
a le mérite de la clarté. Frédéric Cuvillier commence par y rappeler que des
travaux de modernisation de la voie ont eu lieu en 2008 et 2009 pour un montant
de 20 millions d’euros et que d’autres se dérouleront cet été, à hauteur de 10
millions pour la ligne et d’autant pour les ouvrages d’art : ainsi, ce
sont 13 kilomètres
qui seront rénovés, avec notamment des interventions sur trois tunnels et deux
ponts de franchissement de la Meuse. Il
ajoute cependant que, malgré la maintenance annuelle de la ligne qui s’élève à
3,5 millions d’euros, la situation dégradée de certaines portions de la voie
est telle que des travaux estimés à 110 millions d’euros - aux conditions
économiques de 2011 – seront indispensables dans la décennie à venir pour
éviter de nouvelles limitations de vitesse. Mais de là à dire qu’ils auront
lieu, il y a un pas qu’il se refuse à franchir !
En effet, dans sa conclusion, il précise que compte tenu de
la contrainte budgétaire actuelle et des résultats d’une étude qui a montré que
les actions de renouvellement devaient porter sur le réseau principal, c’est
« sur ce réseau que le gouvernement a demandé à RFF de concentrer ses
efforts ». Et d’en déduire que comme la ligne Charleville-Givet ne fait
pas partie de ce réseau principal, la « mise en place rapide d’un plan de
régénération de cette voie est très peu probable » sans la participation
financière des collectivités territoriales intéressées. Pire, il rajoute que la
« participation de l’Etat […] est difficilement envisageable » et
qu’elle ne pourra être débattue que dans le cadre du prochain contrat de
projets Etat-Région qui commencera en 2014. Il ne faut donc s’attendre à aucune
amélioration sensible de l’état de la voie à court terme ! Pour le PG/La Pointe , cette position qui
donne la priorité au réseau national sur les lignes TER est inacceptable, non
seulement parce qu’elle nuit au bon aménagement du territoire, mais aussi parce
qu’elle fait fi des dangers croissants qui pèsent sur la sécurité des voyageurs
empruntant cette ligne. Espérons cependant que la raison l’emportera avant
qu’un accident ne survienne…
Laurent Bouvier
jeudi 9 mai 2013
Dans L'Ardennais d'hier...
(pour une bonne lecture de cet article, faites un clic gauche dessus et vous serez redirigé automatiquement vers le document original publié sur le site internet de L'Ardennais)
mercredi 8 mai 2013
mardi 7 mai 2013
Bernard Dekens devant la justice pour escroquerie !
L'information a été rendue publique tôt ce matin par Radio 8 dans un article publié dans sa rubrique L'info dans les Ardennes - que vous trouverez en intégralité ci-dessous - et elle va sans aucun doute faire du bruit ! Bernard Dekens, élu bien connu dans la Pointe pour les différents mandats qu'il y exerce, a comparu hier devant la justice pour des délits graves qui auraient été commis dans le cadre de ses activités professionnelles, à savoir escroquerie, emploi de personne non habilitée et surfacturation. Pour le moment, il n'a pas encore été condamné, puisque le jugement a été mis en délibéré, et le doute doit bien sûr lui profiter. Mais si d'aventure il venait à l'être, le PG/La Pointe considère qu'il devrait en tirer toutes les conséquences politiques et que sa démission de l'ensemble de ses mandats s'imposerait au plus vite, surtout dans le contexte délétère actuel où la classe politique a besoin d'apparaître irréprochable...
Laurent Bouvier
"Le Maire de Vireux-Wallerand, également conseiller régional
et président de la
Communauté de communes Ardennes-Rives de Meuse jugé ce lundi
en sa qualité de pharmacien. Bernard Dekens 56 ans comparaissait pour
escroquerie et emploi de personne non-habilitée à exécuter des préparations. Sa
femme Florence 48 ans était elle jugée pour escroquerie et exercice illégal de
la profession de préparateur en pharmacie. Une dénonciation a conduit la CPAM des Ardennes à déposer
une plainte. Le couple est également accusé d'avoir rédigé des factures pour un
montant supérieur en rapport au nombre de médicaments prescrits par le médecin,
d'avoir surcharger la vente par rapport à l'ordonnance et d'avoir vendu des
produits onéreux en lieu et place de ceux prescrits par le médecin. La
sécurité sociale estime son préjudice à prés de 17100 euros. Le tribunal a
décidé de mettre l'affaire en délibéré au 10 juin. La substitut du
procureur a requis 10 000 euros d'amende pour chacun des deux époux Dekens." (Radio 8, 6h05)
La braderie des entreprises énergétiques publiques est irresponsable
"Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, vient de renouveler
la novlangue politique : dorénavant on ne parlera plus de privatisation,
même plus d’ouverture du capital mais de "dégager une partie pour financer
l’investissement". De fait cela a déjà commencé avec la vente par l’état
d’une partie du capital de l’équipementier aéronautique Safran et du groupe
aéronautique et de défense EADS au cours des dernières semaines. Aujourd’hui il serait question d’Areva, EDF et GDF-Suez.
Qu’en pense Delphine Batho, ministre de l’Ecologie et de l’Energie, qui le 18
mars s’exprimait ainsi "l’ouverture du capital de RTE [filiale d’EDF en
charge du réseau de transport d’électricité] n’est pas à l’ordre du jour et
n’est de notre point de vue pas envisageable".
Le gouvernement compte donc organiser la transition
énergétique en affaiblissant un peu plus le poids de l’Etat dans les
entreprises concernées. Cela vient après l’annonce de l’ouverture au secteur
privé des concessions des barrages hydro-électriques, sujet sur lequel Delphine
Batho avait aussi dit son opposition. Visiblement, pour ce gouvernement, l’avis
de la ministre de l’écologie et de l’énergie n’a aucune importance. Croire que la lutte contre les émissions de gaz à effets de
serre se fera en livrant le marché de l’énergie aux intérêts boursiers est
écologiquement irresponsable. C’est au contraire d’un pôle public de l’énergie
dont la France
a besoin pour réussir cette transition le plus rapidement possible et le plus
juste socialement. La capacité d’innovation langagière de ce gouvernement ne
suffit pas à masquer la nouvelle soumission à la finance."
Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche
lundi 6 mai 2013
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