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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

jeudi 30 mai 2013

Le chiffre du jour !

523.787,54 euros ! C’est le montant reçu dans la Pointe par l’ensemble des personnes morales bénéficiaires des fonds agricoles européens (structures sociétaires agricoles comme les GAEC et les EARL, collectivités et associations) entre le 16 octobre 2011 et le 15 octobre 2012 tel qu’il figure sur le site telepac, dont la mission est d’informer le public en présentant la liste hors personnes physiques (essentiellement les exploitants agricoles à titre individuel) de ceux qui touchent de l’argent de la P.A.C. (politique agricole commune). Que faut-il en penser ? Pour le PG/La Pointe, trois choses ! D’abord qu’il prouve que, contrairement à une idée reçue, l’économie des cantons de Fumay et de Givet ne repose pas uniquement sur les secteurs secondaires et tertiaires. L’agriculture y reste présente, même si elle occupe une place marginale, ce qui permet aux habitants de pouvoir profiter de paysages entretenus et variables selon les cultures en cours.

Ensuite, comme vous pouvez le voir sur le tableau ci-dessous, qu’il profite à plus de 78 % à des structures agricoles qui sont au nombre de huit, dont la moitié sont situées dans la capitale agricole de la Pointe qu’est le petit village de Foisches (ne cherchez pas trop loin la profession exercée par son maire) et un quart dans la ville de Givet. Une confirmation qu’il y a encore dans la commune de Méhul de nombreux espaces non urbanisés qui pourraient susciter des convoitises, de la part par exemple de maraîchers désireux d’utiliser la chaleur produite par une éventuelle unité de cogénération du style Bioénergie Val de Meuse ! Enfin que, même s’il représente des dizaines de milliers d’euros pour chacune des huit structures agricoles concernées, ce chiffre est en baisse de 4.689,09 euros par rapport à l’année précédente. De là à dire comme Fernand Reynaud dans son célèbre sketch que « l’agriculture, ça eut payé mais ça ne paie plus », il y a un pas qu’il serait excessif de franchir. Mais on peut tout de même voir dans cette diminution une confirmation de la volonté de l’Union Européenne de réduire le coût de la P.A.C, dont le principal bénéficiaire est la France, au profit des politiques structurelles qui profitent essentiellement aux pays d’Europe centrale et orientale…

Laurent Bouvier  


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