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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

dimanche 30 juin 2013

Eclairage nocturne : de nouvelles règles entrent en vigueur dès demain !

Partant d’une étude réalisée en août 2012 à la demande du Ministère de l’Ecologie par TNS Sofres qui a montré, entre autres, que 87 % des Français étaient favorables à l’extinction la nuit aux heures creuses des bureaux inoccupés et 84 % à celle des enseignes et des publicités lumineuses, le gouvernement a adopté le 25 janvier 2013 un arrêté réglementant l’éclairage nocturne des bureaux, des magasins et des façades de bâtiments. Applicable à partir de demain, il encadre, comme vous pouvez le voir sur le document ci-dessous, la durée d’éclairage de ces installations et de ces lieux qui ne pourra commencer qu’à des heures bien définies et sera strictement interdite de 1h00 à 7h00 du matin.

Une mini-révolution dans notre société qui a fait des illuminations nocturnes le symbole de la réussite économique et le gage d’une sécurité accrue, mais qui permettra cependant chaque année d’économiser l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 750.000 ménages, d’éviter l’émission de 250.000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200 millions d’euros. Pour le PG/La Pointe qui n’ignore pas l’impact économique, sanitaire et environnemental des éclairages artificiels nocturnes qui ne cessent d’augmenter à travers tout notre continent, c’est donc une excellente mesure qui va faire de notre pays l’un des pionniers en Europe en la matière, même s’il aurait été souhaitable de l’étendre aussi à certains éclairages publics de toute évidence excessifs…

Laurent Bouvier 



(pour une meilleure visualisation des documents, vous pouvez les agrandir en faisant un clic gauche dessus) 

vendredi 28 juin 2013

Quand un commerçant revinois affiche la raison de sa fermeture…

A Revin, le petit commerce va mal, très mal même ! Ainsi, en l’espace d’à peine deux mois, ce sont 4 établissements qui y ont fermé boutique, dont trois situés le long de la rue Gambetta qui est, toute proportion gardée, l’équivalent de ce qu’est la rue piétonne à Charleville-Mézières. Le motif ? Pour les uns, c’est la conséquence inévitable de la baisse de la population de la ville, pour d’autres c’est dû à la diminution du pouvoir d’achat des habitants restants voire au manque de sérieux dans certains commerces. Mais pour Brian Vasconcelos, le gérant de la boutique de téléphonie Vivre Mobile ouverte il y a tout juste deux ans et demi et située en face de la permanence du député Christophe Léonard, la raison ne se limite pas à ces arguments simplistes, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous qui montrent l’affiche qu’il a pris la peine de placarder sur son ancienne vitrine avant d’aller travailler dans la nouvelle boutique Virgin Mobile du chef-lieu du département…

Laurent Bouvier



(pour une meilleure lecture de l'affiche, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

mercredi 26 juin 2013

Etablissements scolaires menacés : les opposants ne désarment pas !

Hier après-midi, à l’occasion du dernier C.D.E.N. (Conseil Départemental de l’Education Nationale) de l’année scolaire qui s’est tenu dans les locaux de la Préfecture, un rassemblement unitaire était organisé. Son objectif ? Rappeler au Dasen, Patrice Dutot, l’opposition qui n’a cessé de croître contre ses projets de restructuration de la carte des collèges et de celle des formations dispensées dans les lycées au point d’avoir amené Emmanuel Jacquemin, un élu du pays sedanais, à entamer une grève de la faim depuis déjà 25 jours ! Un acte courageux destiné à médiatiser ce mécontentement grandissant qui a valu à son auteur d’être accueilli lors de son arrivée, non seulement par un correspondant de l’AFP, mais aussi par les applaudissements de la petite centaine de personnes présentes. Parmi elles, il y avait bien sûr des parents d’élèves venus surtout du Vouzinois, des enseignants provenant presque tous des établissements menacés, des militants attachés au maintien d’un service public de qualité et quelques élus au sein desquels on a pu remarquer, entre autres, plusieurs maires arborant leur écharpe tricolore ainsi que les communistes Michèle Leflon, Franck Tuot et Sylvain Dalla Rosa.

Sans oublier Pierre Cordier, le 2ème vice-président du Conseil général, qui a été très entouré et qui en a profité pour expliquer non sans un certain culot que le sujet ne devait pas donner lieu à de « la politique politicienne » (entendez par là qu’il serait malvenu de dénoncer ceux qui s’opposent aux conséquences locales de décisions qu’ils soutiennent ou ont soutenu au niveau national) mais qu’il relevait « essentiellement de l’aménagement du territoire ». Une délégation comprenant évidemment le valeureux gréviste de la faim a alors été reçue avant que le C.D.E.N. ne commence vraiment. Celui-ci s’est toutefois déroulé sans Emmanuel Jacquemin, puisque ce dernier, après avoir expliqué les raisons qui l’ont amené à décliner la proposition d’audience qui lui avait été faite par le Recteur, a préféré quitter les lieux lorsque le Dasen a pour la énième fois ressorti les mêmes propos toujours aussi flous sur la nécessité de redessiner une carte scolaire pérenne pour les 10 à 15 ans à venir. Une façon de faire que l’élu du pays sedanais a dénoncée au milieu des personnes attendant devant la Préfecture  comme étant celle du « un pas en avant, un pas en arrière » et qui ne laisse augurer rien de bon quant aux annonces officielles qui maintenant ne tarderont plus. D’où son appel répété à ne surtout pas baisser la garde pendant le mois de juillet, dont on sait bien qu’il est propice à tous les mauvais coups…    

Laurent Bouvier






mardi 25 juin 2013

Quand l’AFP relaie la grève de la faim d’Emmanuel Jacquemin…

Emmanuel Jacquemin, un élu du pays de Sedan, poursuivait mardi une grève de la faim entamée le 1er juin, pour protester contre les fermetures de classes et d'établissements scolaires programmées dans les Ardennes à l'horizon 2014. "En fermant des écoles, on condamne des territoires entiers. Le rectorat applique une pure logique comptable sans prendre en compte les répercussions économiques et sociales de décisions quasi-autoritaires", a expliqué M. Jacquemin. L'homme de 51 ans, père de 5 enfants, délégué communautaire du pays de Sedan et chef d'entreprise, s'est installé dans une caravane bariolée devant l'inspection académique de Charleville-Mézières pour poursuivre sa grève de la faim.
L'élu (sans étiquette) affirme avoir perdu près de 20 kilos en 25 jours de jeûne mais refuse de communiquer sur son état de santé. "Je suis un homme déterminé, il faut que le ministre s'engage par un moratoire à rediscuter les fermetures programmées qui condamnent à une mort lente ce département", a poursuivi M. Jacquemin, qui dénonce également des pressions de l'Éducation nationale sur des personnels de certains établissements scolaires, hostiles aux fermetures. Mardi en début d'après-midi, il a rejoint une manifestation organisée par le syndicat Snes qui a rassemblée une centaine de personnes, professeurs, parents d'élèves et élus de communes rurales, devant la préfecture des Ardennes.
Selon le syndicat d'enseignants, le plan proposé par le rectorat prévoit la suppression de la filière générale au lycée de Bazeilles, près de Sedan, et des classes littéraires à Givet. Deux collèges sont également menacés à plus ou moins long terme dans le secteur de Vouziers, a affirmé Frédéric Thibault, le représentant départemental du Snes. "Fermer des sites ou des filières dans des zones rurales, c'est transformer le parcours scolaire des enfants en parcours du combattant avec des temps de transports énormes et quelques fois dangereux", a souligné le syndicaliste.
"L'État abandonne la ruralité, il veut obliger les gens de la campagne à s'installer en ville. L'école c'est le fondement du service public", a souligné Patrick Iwanczuk, maire de Jonval, qui est venu à Charleville manifester avec les enseignants. Selon l'inspection académique des Ardennes, "il y a une nécessité d'adapter le réseau d'établissements à la réalité démographique". "Il y a une baisse démographique dans ce département, et il convient d'avoir un nombre d'élèves suffisant par établissement pour assurer un bon fonctionnement et des conditions de travail acceptables pour le corps enseignant", a expliqué Patrice Dutot, le directeur académique des services de l'éducation nationale.

(dépêche AFP, 25 juin 2013)

Le Citoyen des Ardennes n°4 est paru




(pour une meilleure lecture des documents, vous pouvez les agrandir en faisant un clic gauche dessus)

dimanche 23 juin 2013

Voilà le tract du collectif "Sauvegardons nos écoles 08" pour la manifestation du 25 juin

(pour une meilleure lecture du document, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

Stop aux agressions inacceptables sur des femmes musulmanes !

"Le 5 juin, le fascisme a tué: Clément Méric est mort sous les coups assassins d’un activiste d’extrême-droite. Et soudainement, les yeux s’ouvrent sur la progression inouïe des actes violents commis par ces nervis de l’extrême droite envers des personnes représentant à leurs yeux, des populations à combattre : militants antifascistes, homosexuel-les, Roms... En particulier, les personnes supposées de religion musulmane sont les victimes cibles au cœur de la recrudescence de la violence et de la stigmatisation.

Le 20 mai et le 15 juin, deux jeunes femmes marchant seules en plein jour dans les rues d’Argenteuil se sont fait agresser par des hommes décrits comme ayant le crâne rasé. Les agresseurs ont arraché et découpé le voile qu’elles portaient et les ont ensuite rouées de coups. La dernière victime, enceinte au moment des faits, vient malheureusement de perdre son bébé. Ces actes sont d’une extrême gravité. Ils entretiennent un climat de terreur et témoignent de la montée insupportable du racisme anti-musulman et anti-immigré dans notre société.

Le Parti de Gauche condamne le plus fermement ces actes barbares, demande que toute la lumière soit faite sur ces agressions racistes et exige du Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, la plus grande fermeté à l’égard des criminels et des éventuels groupes politiques auxquels ils appartiennent. De tels actes sont intolérables en République."

(communiqué du Parti de Gauche, 20 juin 2013)

(ce montage comprend, entre autres, la photo d’une femme voilée sauvagement violentée à Gaillac en 2010 et celle de la victime de l’agression commise à Argenteuil le 20 mai 2013)


samedi 22 juin 2013

Retour en quelques photos sur la fête de la musique...

Fumay : de la musique, mais pas de musicien !


Haybes : la tradition dans toute sa splendeur !


Aubrives : un peu de musique, prétexte à un feu d'artifice !


Givet : de bons musiciens amateurs dans un cadre fraîchement rénové !  


Vu sur le Canard Enchainé


vendredi 21 juin 2013

Les commentaires oui, mais dans un cadre désormais bien défini !

Ce blog n'ayant pas vocation à servir de défouloir ni à être un lieu d'invectives comme cela a été le cas après la publication de l'article intitulé "réflexion sur le 18 juin", mais au contraire à être un outil d'échanges respectueux des positions de chacun, les COMMENTAIRES ANONYMES y sont désormais proscrits. Seules les personnes possédant un compte Google pourront y poster des commentaires, qui seront soumis à une validation par les administrateurs avant d'être publiés. La liberté d'expression y perdra un peu, mais la sérénité des débats y gagnera grandement. 

Le chiffre du jour !

9.100 ! C’est le montant, en euro, des frais annuels d’entretien des espaces verts et des jardins du château de Hierges que la Communauté de communes Ardenne Rives de Meuse a accepté de prendre à sa charge en contrepartie de la réouverture de ce site emblématique de la Pointe aux touristes. Que faut-il en penser ? Pour les optimistes, qui ne manqueront pas de rappeler que le budget de cette intercommunalité est de l’ordre de 35 millions d’euros en fonctionnement, certainement qu’il ne représente pas grand-chose, surtout pour avoir accès à un site qui a été le témoin de plus de 1.000 ans d’Histoire et d’histoires et qui a joué un rôle important dans la transmission des savoirs byzantins lors des retours des croisades. Sans oublier qu’il fut également au cœur des luttes de pouvoirs entre François 1er et Charles Quint et qu’il fut fréquenté, entre autres, par le roi des Belges Léopold III.

Pour les pessimistes en revanche, qui n’ignorent pas qu’après avoir reçu 1.918 visiteurs entre le 31 juillet et le 26 septembre 2010 le site n’a pas réussi à atteindre la barre des 1.500 touristes pendant la saison 2011 qui s’était pourtant étalée du 1er juillet au 02 novembre, très probablement qu’il s’agit encore d’une dépense inutile puisque l’engouement perceptible lors de la première année d’ouverture est très vite retombé. Quant au PG/La Pointe, qui se veut plus pragmatique que dogmatique, il constate que, si cette dépense qui permettrait l’embauche sur une année pleine de 5 personnes en contrat d’avenir n’est pas mauvaise en soi, elle nécessitera au minimum 1.500 visiteurs adultes pour être amortie. Sans compter tous ceux qu’il faudra en plus pour absorber les coûts générés par les guides et par l’inévitable publicité ! Dans ces conditions, il est bien évident qu’il s’agit d’un nouveau foyer de perte pour Ardenne Rives de Meuse dont il aurait été plus judicieux par les temps qui courent de faire l’économie…

Laurent Bouvier  

jeudi 20 juin 2013

Réflexion sur le 18 juin...


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HONTE aux "résistants" de la dernière heure dont certains voulurent cacher une activité de collabo ou de marché noir...qui salirent la mémoire des Héros de l'ombre. Honte à tous ceux qui confondirent le courage avec la lâcheté de tondre des femmes condamnées sans jugement. Honte à cet homme qui tira dans le dos d'un Allemand fuyant, seul, sans arme, le long du halage à Wallerand à la libération.

La guerre est une monstruosité ! Maudite soit elle et tous ceux qui la glorifient.

A SAVOIR QUE LE 18 JUIN EST LA DATE ANNIVERSAIRE DE LA BATAILLE DE WATELOO... GRANDE VICTOIRE DE L' ANGLETERRE  ET QU' ELLE NE FUT PAS CHOISIE AU HASARD CAR SI EN FRANCE L'APPEL DE DE GAULE PASSA TOTALEMENT INAPERCU , CELUI DE CHURCHILL CATALYSA LE MORAL DES BRITANNIQUES. L'APPEL DU 18 JUIN DE DE GAULE  FUT  UN NON EVENEMENT MONTE EN LEGENDE APRES GUERRE PAR LA PROPAGANDE GAULISTE TOUT COMME CELUI DE CHARLES TILLON DU  17 JUIN APPELANT A LA RESISTANCE TOMBA DANS L'OUBLI ...PARCEQUE LUI TILLON ETAIT COMMUNISTE . DEFILER LE 18 JUIN EST UN ACTE NON PAS PATRIOTIQUE MAIS POLITIQUE. ON HONORE LA FIN DE LA GUERRE ET  LA MEMOIRE DE SES VICTIMES LE  8 MAI  ET CA SUFFIT. IL NE SERT A RIEN DE RAJOUTER COMMEMORATIONS SUR COMMEMORATIONS POUR FAIRE OUBLIER LE ROLE COLLABO DE L' ETAT FRANCAIS !

Cartiaux Michel

Les paradoxes de notre époque décortiqués de brillante façon !

mercredi 19 juin 2013

Givet : les agents de V.N.F. déclenchent une grève gagnante !

Dans la Pointe qui n’est qu’une fine bande de terre étirée sur une trentaine de kilomètres et traversée dans le sens de sa longueur par la Meuse, tout le monde sait que V.N.F. est un organisme d’Etat (en réalité un établissement public à caractère industriel et commercial, dépendant certes de l’Etat mais néanmoins de droit privé) qui est chargé de la gestion des voies d’eau navigables. Par contre, bien peu savent que cette structure, créée en 1991 et employant 350 salariés de droit privé ainsi que 4.350 agents des services déconcentrés de l’Etat, a connu un changement de statut le 1er janvier 2013 en devenant un établissement public administratif. Une modification destinée officiellement à moderniser le service public de la voie d’eau pour le rendre plus compétitif tout en répondant à certains objectifs du Grenelle de l’environnement comme la reconstitution de la continuité écologique, mais qui a surtout eu pour effet d’inquiéter les agents des services déconcentrés de l’Etat qui sont désormais directement gérés par V.N.F.

Dans la région, ce changement de statut qui s’est traduit par un changement de nomla Direction Interrégionale du Nord-Est devenant la Direction Territoriale du Nord-Est – et par un élargissement du champ d’action grâce à l’intégration du canal entre Champagne et Bourgogne a généré les mêmes inquiétudes. Mais d’autres griefs s’y sont ajoutés, notamment la crainte de la disparition de 75 emplois à l’issue de la reconstruction programmée de 23 barrages à aiguilles sur la Meuse, le non-respect des textes en vigueur pour la prise en compte effective des promotions et l’insuffisance du personnel affecté aux 2 équipes travaillant au poste de commandement des Quatre-Cheminées. De quoi fâcher la C.G.T. qui, après une douzaine de rencontres infructueuses avec les responsables de l’agence de Givet, a décidé lundi de déclencher une grève qui s’est traduite, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous, par le blocage de l’écluse des Quatre-Cheminées. Cette action forte, à laquelle le PG/La Pointe apporte son soutien plein et entier, a bien sûr mécontenté les quelques bateliers encore en activité sur cette portion de la Meuse, mais surtout elle a interrompu la navigation des plaisanciers au moment du démarrage de la saison touristique. Elle a donc eu suffisamment d’impact pour amener V.N.F. à prendre en compte les revendications des grévistes qui sortent vainqueurs de ce bras de fer. Une confirmation que si le dialogue est nécessaire, ce n'est pas forcément le moyen d'action le plus efficace...

Laurent Bouvier




mardi 18 juin 2013

Le 10ème speed dating des entreprises ardennaises s'annonce très particulier !

Créé aux Etats-Unis à la fin des années 1990 à l'initiative du rabbin Yaacov Deyo de Aish Ha-Torah, le speed dating (petite précision du PG/La Pointe pour ceux qui ne maîtriseraient pas la langue de Shakespeare, cela signifie littéralement "rencontres rapides") est une méthode de rencontres amoureuses rapides et en série parfaitement adaptée au mode de vie contemporain basé sur l'anonymat et la vitesse. Il a donc connu un grand succès qui lui a valu, après les célibataires, d'être appliqué aux chercheurs d'emploi - à qui on a proposé de participer à des job dating - puis aux entreprises. C'est ainsi que le salon des micro-entreprises a été le premier en France à organiser en 2003 un speed business meeting. Depuis, le concept a fait tâche d'huile au point d'avoir gagné les Ardennes où il a été développé par la C.C.I. sous le vocable de speed dating business.

Demain, ce sera à la 10ème édition de cette manifestation d'avoir lieu dans notre département. Avec toujours le même objectif, à savoir permettre aux entreprises d'échanger de manière vivante et conviviale afin de "réseauter" au maximum dans le but de faire des affaires à court ou moyen terme. Par contre, si le fond ne change pas, la forme comportera plusieurs originalités, parmi lesquelles trois méritent d'être retenues ! La première est que, contrairement à ce qui se pratiquait jusqu'au mois de juin dernier, cette action économique particulière permettant aux chefs d'entreprise de booster leur réseau dans une ambiance détendue sera accompagnée par un showroom dédié aux associations à but économique. C'est donc en quelque sorte une déclinaison du "deux en un " qui aura lieu.

La deuxième originalité de cette édition est que, pour être plus vivante que la dernière qui s'était déroulée dans la salle "l'Atmosphère" à Rethel et plus porteuse que l'avant-dernière qui avait eu pour cadre le salon Prestige du stade Dugauguez à Sedan dont l'image n'est plus du tout ce qu'elle a été, elle aura lieu dans un train qui ira de Charleville-Mézières à Givet, via Sedan, avant de rejoindre la gare du chef-lieu du département. Une belle ballade en perspective qui permettra de sillonner le tiers nord des Ardennes, mais dont on peut se demander par quel esprit fâché avec la géographie elle a été pensée pour ne pas prendre comme point de départ les quais de Sedan. Enfin, la dernière originalité est que le moyen de déplacement choisi sera, non pas un des splendides A.G.C. de dernière génération qui font la fierté de la région sur le réseau T.E.R., mais un autorail poussif mis à disposition par le Chemin de Fer Touristique du Sud des Ardennes. Une astuce certainement pour rallonger le temps de discussion tout en associant le sud du département à ce speed dating business, mais qui hélas ne s'imposait absolument pas étant donné que le train ne pourra pas circuler à plus de 10 km/h sur un long tronçon situé à proximité de Revin. Speed, vous aviez bien dit speed...

Laurent Bouvier


samedi 15 juin 2013

Porcher : le devoir de mémoire commence maintenant


Hommage (mesuré) à Pierre MAUROY.

 


Ancien maire de Lille et premier Ministre, nous nous inclinons devant sa dépouille et la peine de sa famille et de ses proches. Il laisse un souvenir mitigé dans le Viroquois avec la fermeture de la Chiers.
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Qui se souvient encore de ces billets de banque frappés de ce rappel à l'ordre?
Mauroy2.jpg
Très peu ont été conservés. Un blogueur ami nous a présenté ce cachet original
article de A.Majewski sur Vireux-rive-gauche.

vendredi 14 juin 2013

Givet : après la tour, c'est l'église qui s'apprête à en voir de toutes les couleurs !

Aujourd'hui, nous sommes le 14 juin ! C'est donc le grand jour pour les Givetois, celui de la délivrance, celui où les travaux de requalification des quais vont enfin se terminer. Finies pour les automobilistes les gênes entraînées par un chantier qui a débuté au mois de septembre dernier et qui se traduisaient, notamment lors des migrations pendulaires des employés de la centrale nucléaire, par de très longues files de véhicules avançant à la vitesse de la tortue. Oubliés les nids-de-poule qui mettaient à mal les amortisseurs des voitures et réduisaient encore la vitesse de circulation. Terminées les contraintes pour les piétons obligés de passer sur les quais pour se déplacer en toute sécurité. Sans parler de calvaire, c'est une longue période de petits désagréments qui s'achève et personne ne s'en plaindra. D'autant que le résultat est particulièrement réussi avec une chaussée conçue pour limiter la vitesse, des trottoirs élargis permettant l'installation en toute sécurité de terrasses qui devraient faire le bonheur aussi bien des locaux que des touristes de passage et un mobilier urbain certes moderne mais s'intégrant parfaitement dans le paysage urbain. Sans compter, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous, les jeux de lumière qui mettent déjà en valeur de la plus belle façon qui soit la tour Victoire et qui devraient maintenant en faire de même avec l'église Saint-Hilaire sur laquelle ont été posées hier les installations nécessaires à son illumination...

Laurent Bouvier    




jeudi 13 juin 2013

La parole à un valeureux gréviste de la faim…

Hier, Emmanuel Jacquemin, que l’on ne présente plus depuis qu’il a entamé le 1er juin une grève de la faim pour protester contre les menaces de fermeture des sites d’enseignement de Buzancy et de Le Chesne  ainsi que contre les projets de transfert total ou partiel des filières générales et de la filière Littéraire des lycées de Bazeilles et de Givet vers ceux de Sedan et de Revin, était de passage à Givet. Il y est resté quelques heures, le temps d’être accueilli par les défenseurs d’un service public d’éducation alliant la qualité à la proximité. Le temps aussi de donner quelques entretiens aux médias locaux présents et d’échanger, entre autres, avec le  PG/La Pointe. Voici ce qu’il nous a dit :

Emmanuel, tu as décidé le 1er juin d’entamer une grève de la faim. Peux-tu préciser ce qui t’a poussé à prendre cette décision ?
On s’est retrouvé à la fin du mois de mai dans un brouillard complet avec un Dasen qui continuait à avancer d’un pas et à reculer d’un pas sans dire précisément ses pensées. Il fallait donc agir. J’étais partisan d’une radicalisation plus précoce, mais toutes les composantes de l’opposition aux projets en cours n’étaient pas prêtes.

As-tu reçu des soutiens pour t’encourager dans ta démarche ?
Oui ! J’ai reçu la visite de Jean Lassalle, député des Pyrénées, le 04 juin. Il a discuté avec moi pendant 1h30. Depuis, il m’appelle tous les jours pour prendre de mes nouvelles et m’encourager. J’ai été soutenu aussi par plusieurs blogs, notamment celui du Parti de Gauche dans la Pointe et celui de Michèle Leflon. Quant à la presse, sans être un soutien, elle a relayé mon action.

Les autorités de l’Education nationale ont-elles pris contact avec toi depuis le 1er juin ?
Jamais ! Pourtant, tous les jours, le Dasen passe à 5 mètres de ma caravane.

Crois-tu que ton action pourra conduire l’Education nationale à abandonner ses projets ?
J’en suis persuadé ! Autrement, je ne me serais pas lancé là-dedans. Concomitamment, j’ai initié la création d’un collectif pour la défense de nos écoles dans les Ardennes qui est fort d’environ 40 sympathisants parmi lesquels on trouve des présidents de parents d’élèves, des enseignants, des syndicalistes, des élus. Je ne suis donc pas seul, j’ai en réalité une partie importante de la population derrière moi.

Aujourd’hui, quel est ton état de santé ? Combien de temps comptes-tu continuer ton action ?
Il n’y a pas de problème en ce qui concerne mon état de santé, mais ce n’est pas la problématique du jour. Quant à mon action, je suis déterminé à la poursuivre jusqu’à l’obtention de ce qui figure dans la lettre envoyée le 26 mai au Ministre de l’Education nationale…

(propos recueillis par Laurent Bouvier)