Partant d’une étude réalisée en août 2012 à la demande du
Ministère de l’Ecologie par TNS Sofres qui a montré, entre autres, que 87 % des
Français étaient favorables à l’extinction la nuit aux heures creuses des
bureaux inoccupés et 84 % à celle des enseignes et des publicités lumineuses,
le gouvernement a adopté le 25 janvier 2013 un arrêté réglementant l’éclairage
nocturne des bureaux, des magasins et des façades de bâtiments. Applicable à
partir de demain, il encadre, comme vous pouvez le voir sur le document
ci-dessous, la durée d’éclairage de ces installations et de ces lieux qui ne
pourra commencer qu’à des heures bien définies et sera strictement interdite de
1h00 à 7h00 du matin.
Une mini-révolution dans notre société qui a fait des
illuminations nocturnes le symbole de la réussite économique et le gage d’une
sécurité accrue, mais qui permettra cependant chaque année d’économiser
l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 750.000 ménages,
d’éviter l’émission de 250.000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200
millions d’euros. Pour le PG/La
Pointe qui n’ignore pas l’impact économique, sanitaire et
environnemental des éclairages artificiels nocturnes qui ne cessent d’augmenter
à travers tout notre continent, c’est donc une excellente mesure qui va faire
de notre pays l’un des pionniers en Europe en la matière, même s’il aurait été
souhaitable de l’étendre aussi à certains éclairages publics de toute évidence
excessifs…