Comme chaque année depuis maintenant plus de deux décennies,
le ministère de l’Education nationale vient de publier les « Ival », c'est-à-dire
les indicateurs de résultats des lycées, pour l’année 2013. Attendus avec
impatience par certains parents d’élèves, ceux qui réduisent leur rôle à celui
de simple consommateur d’une offre de formation décloisonnée par la
quasi-disparition de la carte scolaire, ils sont au nombre de trois : le
taux de réussite au bac, qui n’est que la partie émergée de l’iceberg sur
laquelle se focalise l’attention de ceux qui ne sont pas capables de voir plus
loin que le bout de leur nez ; le taux d’accès au bac, qui est la
proportion d’élèves de seconde ou de première qui obtiennent le diplôme tant
recherché en restant dans l’établissement ; la proportion de bacheliers
parmi les élèves quittant l’établissement, qui permet de voir si celui-ci garde
ceux qui sont en difficulté ou s’il opère une sélection pour doper son taux de
réussite.
L’objectif de ces « Ival » étant de révéler si une
structure pédagogique fait mieux que la moyenne des établissements comparables
en termes de filières, de spécialités et d’origines sociologiques des élèves,
chaque indicateur est comparé aux données académiques. Cela permet de dégager
la « valeur ajoutée », terme de nature économique ô combien déplacé
dans le monde éducatif, des établissements et ainsi d’établir un classement des
2.298 lycées généraux et technologiques et des 2.005 lycées professionnels que
compte la France. En reprenant la méthode du Point.fr qui a choisit d’affecter
un coefficient 1 au taux de réussite au bac pour conserver l’indicateur chéri
des parents d’élèves, un coefficient 2 à la valeur ajoutée du taux de réussite
au bac qui est nettement plus pertinente puisqu’elle tient compte du niveau des
élèves à l’entrée dans l’établissement et de leurs caractéristiques
sociodémographiques, et, de façon à pénaliser les pratiques trop sélectives, un
coefficient 1 à la valeur ajoutée du taux d’accès des élèves au bac, voilà le
classement sans véritable surprise des lycées ardennais :
2 commentaires:
fermer un établissement ou le taux de réussite est de + 80 pour cent , pour un lycée ou le taux de réussite est de 63 pour cent....
Je suis bien d'accord pour dire que ça pose question, mais les têtes pensantes de l'Education nationale réfléchissent hélas à partir d'autres critères...
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