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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

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mercredi 9 avril 2014

Vote de confiance : la fronde des députés PS fait pschitt !

Hier après-midi, dans un hémicycle plein à craquer, Manuel Valls a prononcé une semaine tout juste après sa nomination au poste de premier ministre son discours de politique générale. Très attendue, cette prise de parole, qui a duré 47 minutes, a permis au nouveau chef du gouvernement dont les sympathies rocardiennes ne sont un secret pour personne de confirmer le tournant social-libéral déjà annoncé par le Président de la République. Le seul enjeu était donc de savoir ce que les députés penseraient de cette politique ! Et notamment les 86 députés frondeurs du PS qui avaient fait savoir urbi et orbi qu’ils n’accorderaient leur confiance au gouvernement qu’en échange d’un « nouveau contrat de majorité » qui prendrait en compte le mécontentement des Français et infléchirait la politique d’austérité.

En théorie, il y avait donc un risque pour que Manuel Valls n’obtienne pas le soutien de la majorité des membres de l’Assemblée Nationale. Mais entre la théorie et la pratique, il y a un pas ! Ainsi, à l’issue du vote des députés, le gouvernement a obtenu la confiance par 306 voix contre 239 et 26 abstentions. Parmi les contre, on trouve bien sûr la quasi-totalité des élus UMP (197), UDI (23) et Front de Gauche (12), mais aussi 6 non inscrits et 1 député EELV. Quant aux abstentionnistes qui proviennent des 7 groupes qui constituent l’Assemblée Nationale, ils ne comptent dans leurs rangs que 11 des députés socialistes frondeurs : Pouria Amirshahi, l’initiateur du mouvement, Fanélie Carrey-Conte, Nathalie Chabanne, Pascal Cherki, Jean-Pierre Dufau, Henri Emmanuelli, Jérôme Guedj, Philippe Noguès, Barbara Romagnan, Gérard Sebaoun et Suzanne Tallard. Les 75 autres, parmi lesquels figurent le leader de l’aile gauche du PS Emmanuel Maurel, le rapporteur général de la commission des finances Christian Eckert ou encore le député de la 2ème circonscription des Ardennes Christophe Léonard, ont donc préféré rentrer gentiment dans le rang pour des raisons, hélas, qui ont certainement plus à voir avec leur intérêt personnel qu’avec l’intérêt général…


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