"Porte parole du PS, David Assouline a chaussé ses gros
sabots pour essayer de diviser le Front de Gauche. Il sépare le bon grain de
l’ivraie : d’un côté des communistes jugés par lui constructifs et
raisonnables, de l’autre Jean-Luc Mélenchon et le Parti de Gauche qui
s’opposeraient, à « titre personnel », à la politique du
gouvernement.
Les voilà donc qui manient la carotte et le bâton
maintenant ! A chacun son rôle : au sénateur parisien les fausses
flatteries, à Bruno Leroux les menaces vis-à-vis des communistes pour les
municipales. Tout cela serait risible si leur objectif ainsi poursuivi n’était
pas sérieux : éviter que le groupe Front de Gauche au Sénat s’abstienne
sur les recettes comme il le prévoit puis que nos parlementaires refusent de
voter le budget. Dans sa dérive droitière et libérale, le PS craint par dessus
tout que se révèle toujours plus l’existence à gauche d’une alternative à la
politique d’austérité du gouvernement.
Dans les deux cas, ces responsables socialistes se dupent
sur la réalité du Front de Gauche. Ils continuent de nous considérer les uns
comme une force domestiquée, les autres à domestiquer. C’est méprisant et méprisable pour nos partis et les 4 millions d’électeurs qui ont permis la
défaite de Nicolas Sarkozy. C’est se tromper de période, comme ils se trompent
de politique."
(Communiqué de Eric Coquerel, Secrétaire national aux relations unitaires)
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