"Le budget d’austérité le plus lourd depuis la libération a
été adopté le 20 novembre en première lecture à l’assemblée nationale. Il
pénalise tous les ménages, les revenus du travail par rapport à ceux des
capitaux et prévoit 10 milliards de coupe dans les dépenses de l’état. Pire,
cette cure d’austérité n’est pas imposée pour une seule année : la loi de
programmation anticipe en effet une diminution de 50 milliards de dépenses
publiques d’ci 2017 auxquels s’ajouteront les 10 milliards du pacte de compétitivité.
Si l’on ne rompt pas avec cette politique d’austérité, la France est engagée dans la
spirale de la récession. En dégradant malgré tout la note de la France , l’agence Moody’s a
envoyé un signal à la veille de ce vote : tout cela ne satisfera pas
l’appétit de la finance. Le gouvernement s’étant mis lui-même sur le reculoir,
elle compte bien l’entrainer vers des mesures toujours plus
libérales. Dans ces conditions, il faut rassembler tous ceux à gauche qui
n’abdiquent pas face à la finance. Voilà le rôle immédiat du Front de Gauche.
En ce sens nous nous félicitons du refus des députés Front de Gauche de voter
ce budget. Le Parti de Gauche rappelle toutefois sa position :
l’abstention n’est pas suffisante car le contenu de ce budget est tel qu’il
appelle une opposition nette. Le vote contre est justifié et nécessaire
afin de lever toute ambigüité vis-à-vis de cette politique d’austérité. Le
Front de gauche sera d’autant plus entendu dans son objectif de construire une
majorité alternative à l’austérité que ses décisions seront claires."
(communiqué du Parti de Gauche, 21 novembre 2012)
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