Actuellement, deux chantiers d’envergure ont lieu dans la Pointe : la
requalification urbaine d’une partie des quais de la Meuse au grand Givet et la
construction d’une salle polyvalente à vocation sportive et culturelle à
Aubrives. Pour les entreprises qui ont été retenues pour réaliser ces travaux,
lesquelles subissent comme l’ensemble du secteur du BTP le contrecoup de la
baisse des dépenses publiques, ils constituent une grosse bouffée d’oxygène
particulièrement bienvenue. Mais pour les habitants des deux communes
concernées, leur impact immédiat et à venir est très loin d’être
identique ! Pour les Givetois(es), il est évident qu’ils perturbent leur
quotidien puisqu’ils gênent la circulation entre l’entrée sud de la ville et
l’unique pont qui permet de franchir la Meuse. Cependant
Par contre, pour les Aubrivois(es), la situation est tout
autre ! Pourquoi ? D’abord parce qu’ils ne sont en aucune façon gênés
par les travaux qui se déroulent en périphérie du village et à l’écart des axes
de circulation. Ensuite parce qu’ils sont partagés sur le bien-fondé de cette
construction pharaonique qui parait à certains disproportionnée pour une
commune qui compte maintenant moins de 900 habitants. Enfin et surtout parce
que le chantier dont le coût prévisionnel est de 2.213.401 euros hors taxe, soit
sensiblement plus que l’estimation à la louche d’environ 2 millions d’euros qui
avait été annoncée dans le dernier numéro des Brèves d’Aubrives, a été lancé,
comme vous pouvez le constater sur la deuxième photo ci-dessous qui reproduit le
panneau situé en bordure des travaux, sans aucun plan de financement sérieux.
Seules les subventions de la région Champagne-Ardenne et de l’Etat, d’un
montant total de 440.000 euros, sont assurées. Toutes les autres sont en
attente, y compris celle du Conseil général alors même que son Président a
affirmé dans l’édition de L’Ardennais en date du 17 octobre qu’il ne souhaitait plus accorder d’aide à la construction de salle polyvalente. De quoi avoir, pour les
esprits un tant soit peu sensés qui ne manquent pas à Aubrives, les plus vives
inquiétudes sur la capacité de la commune à financer la
coquette somme restante de 1.773.401 euros, sans recourir tôt ou tard à l'emprunt et/ou à une augmentation des impôts...
Laurent Bouvier
(pour une meilleure lecture des documents, vous pouvez les agrandir en faisant un clic gauche dessus)
10 commentaires:
ils ont voulu la salle ben qu il la paye ^^'
Ben , c'est plutôt nous qui allons la payer avec nos impots!!!!!!! Et apparemment, la douloureuse va être salée!!!!!
Quand j'étais gamin, on m'a appris à l'école qu'il ne faut jamais mettre la charrue avant les boeufs. En commençant les travaux avant d'avoir bouclé le financement, c'est pourtant ce qu'on vient de faire. J'espère que les conséquences de cette betise sur notre feuille d'impot ne seront pas trop lourdes.
C'est un peu facile de dire qu'on est pas géné par les travaux. Avec toute la terre qu'il y a sur la route de Hierges après le pont, on se demande à chaque fois qu'on passe en voiture si on va pas glisser. Franchement, c'est dangereux et j'espère qu'il y aura aucun accident.
ben oui, il y a 2 catégories de communes, celles où les élus savent compter et celles où les élus dépensent au petit bonheur la chance. Nous, on a pas de chance, on fait partie de la deuxième catégorie
Vous pouvez dire tout ce que vous voulez, vous serez bien content de pouvoir l'utiliser la salle quand elle sera construite!!!!!
L'intelligence,c'est pas comme les patates,ça ne se cultive pas.
Et apparemment à la commune d'Aubrives,les élus sont de très mauvais jardiniers......
On va quand meme pas se géner pour l'utiliser la salle, vu que c'est nous qui allons la payer!!!!!!!
je pense qu'une petite salle comme a hierge ou han aurai ete bien mieux pour Aubrives qu' un projet pharaonique que cette salle... qui fait salle de spectacle alors que l'on a deja une... salle de basket (il ya pas de club de basket) et j'en passe... on habite a Aubrives... il faudrait pas l'oublier...
Les conséquences seront lourdes. La faute à la municipalité actuelle qui ne sait pas voir les réalités les plus évidentes... Par exemple que, disposant déjà d'un équipement culturel, la commune devrait placer ses urgences dans le social ou la voirie.
Allez, si Leclercq est réélu en 2014, je veux bien traverser la Meuse à la nage...
Enregistrer un commentaire