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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

mardi 8 janvier 2013

Le débat entre la "gauche de gauche" et la "gauche de droite" a eu lieu !

Il était très attendu depuis le milieu de l’été, moment où le duo Hollande-Ayrault avait tombé le masque en capitulant en rase campagne devant le monde de la finance. Il devait avoir lieu le 17 décembre dernier, mais il avait été déprogrammé en urgence pour ne pas mettre davantage en difficulté un ministre en proie à une révélation dérangeante faite par la presse. Il a finalement eu lieu hier soir et il a été à la hauteur des espérances ! Quoi donc ? Le débat entre d’un côté Jean-Luc Mélenchon, arborant fièrement une cravate rouge, et Jérôme Cahuzac, ministre délégué au budget affublé d’une cravate de couleur bleue. Tout un symbole qui a été confirmé au cours d’un débat riche ponctué par des échanges certes parfois très vifs mais qui ont mis en évidence, pour qui en doutait encore, qu’il y a bien deux conceptions très différentes de la gauche. Pour le vérifier, n’hésitez pas à écouter l’enregistrement de l’émission que voici :

 
[Intégrale] Mots croisés du 07-01 à 22h55 par francetvinfo

4 commentaires:

POTIER a dit…

Arrêtons les faux débats spectacles. Qui a dit que le PS se situait à gauche? Trêve de plaisanterie, le bi partisme gauche/ droite n'a plus de sens dans l'esprit des français(es)(à part pour le politiques eux mêmes). La seule est réelle divergence politique pour notre avenir est la suivante: il y aura celles et ceux qui croiront à la croissance, au productivisme à outrance et donc au consumérisme infini et il y aura celles et ceux qui penseront que la survie de l'espèce humaine dépend du moins de biens plus de liens, de la vie simple mais heureuse, de la sobriété dans nos choix quotidiens.

laurent bouvier a dit…

Je suis parfaitement d'accord pour dire que le bipartisme n'a plus de sens dans l'esprit des Français, surtout depuis que le PS mène sans vergogne une politique de droite à peine édulcorée. Par contre, je me demande comment on fait, si on renonce à la croissance, pour financer nos systèmes sociaux de redistribution et pour permettre aux personnes qui sont dans le besoin de pouvoir mener une vie décente. Ceci dit, cela ne signifie pas qu'il faut continuer la course au productivisme à outrance, mais qu'il faut aller vers une croissance raisonnable et réfléchie...

POTIER Brice a dit…

la croissance telle que nous la connaissons n'apporte pas le bonheur, cette croissance est injuste, elle enrichie quelques uns. Les indicateurs de croissance le PIB est un calcul purement économiste qui suggère que plus nous consommons plus nous somme heureux. Alors avec tout ce que nous possédons, nous, occidentaux, nous devrions être au paradis. La croissance n'est plus la solution mais le problème.

laurent bouvier a dit…

La croissance est injuste, certes, et elle est particulièrement mal mesurée. mais sincèrement, je ne crois pas que ce soit en produisant moins qu'on pourra améliorer les conditions de vie des plus défavorisés. Par contre, il me parait urgent de réfléchir à la redistribution des richesses créées qui pose problème puisqu'elle sont de plus en plus nombreuses alors que le nombre de pauvres augmente...