facebook

.

.

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

mercredi 23 janvier 2013

Non à la casse de l’Education Nationale dans les Ardennes

Cet après-midi, à 14h30, un rassemblement a eu lieu à Charleville-Mézières devant l’inspection académique afin de protester contre les annonces faites il y a tout juste une semaine par Patrice Dutot, le désormais célèbre Dasen des Ardennes. Malgré le froid et un horaire ne permettant pas à tout le monde de pouvoir être disponible, il a rassemblé, sans le moindre débordement, environ 250 personnes, parmi lesquelles on pouvait distinguer, entre autres, une quinzaine d’élus venus avec leur écharpe tricolore, des enseignants et des élèves parfois accompagnés de leurs parents. Tous étaient particulièrement remontés contre le projet de restructuration de l’offre d’enseignement dans le département, qui prévoit, d’une part la fermeture des sites d’enseignement de Buzancy et du Chesne, et d’autre part le transfert des filières générales du lycée de Bazeilles et de la série Littéraire du lycée de Givet respectivement dans les lycées de Pierre Bayle à Sedan et de Jean Moulin à Revin.  

Menés notamment par le sénateur UMP Marc Laménie, qui ne devait plus se souvenir qu’il a voté ces dernières années tous les budgets matraquant le service public de l’Education Nationale, les manifestants arboraient des banderoles rappelant, pour les unes les conséquences négatives qu’entrainerait pour les élèves et les territoires ruraux la fermeture des 2 collèges du Vouzinois, et pour les autres l’attachement des lycéens de Bazeilles au maintien dans leur établissement des filières hôtelières et générales. Certaines étaient plus piquantes comme celle reprochant à Patrice Dutot son comportement grâce à un détournement judicieux des 5 initiales de la fonction qu’il occupe. De façon prévisible, ce dernier a cédé à l’usage qui veut qu’une délégation soit reçue lorsqu’un tel attroupement de mécontents a lieu. Mieux, il en a reçu 4, c’est-dire une par établissement concerné par son projet de restructuration. Pour autant, s’il a écouté avec une attention certainement non feinte les arguments qui ont ainsi pu lui être exposés, il ne semble pas avoir reculé d’un pouce sur ses funestes intentions ! La contestation continuera donc, sous d’autres formes qui seront bientôt déterminées...

Laurent Bouvier   







Aucun commentaire: