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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

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jeudi 18 avril 2013

Aubrives : les mauvais comptes du bonimenteur de service !

Jeudi dernier, à 18h30, a eu lieu une séance du Conseil municipal d’Aubrives qui a été suivie par 10 habitants de la commune et à laquelle ont participé pas moins de 9 élus sur les 13 encore en fonction. A l’ordre du jour figuraient 28 points, dont l’essentiel relevait des affaires financières puisque les différents comptes administratifs de l’année 2012 - c'est-à-dire les recettes et les dépenses effectivement réalisées – ainsi que les budgets primitifs pour l’année 2013 – c'est-à-dire les recettes et les dépenses normalement estimées de façon sincère – devaient être examinées. Une séance plutôt rébarbative donc, surtout pour ceux qui sont allergiques aux chiffres, qui a duré plus de 3h30 et qui a donné lieu à des échanges parfois un peu vifs ! Que faut-il en retenir ? Comme vous pourrez l’entendre sur l’enregistrement intégral qui figure ci-dessous et qu’il m’a fallu couper en 2 parties pour des raisons techniques, plusieurs choses dont les principales me semblent être les suivantes. 

D’abord, après les remarques que j’ai émis sur le compte administratif de la commune (9min04sec à 21 min14sec) et qui portaient principalement sur le non-entretien de la voirie (11min20sec à 12 min17sec), le nouveau dérapage de la ligne fêtes et cérémonies (14min48sec à 17min15sec) et l’envolée des frais de nettoyage des locaux par des entreprises prestataires (17min28sec à 19min11sec), un conseiller municipal s’est livré à une violente charge contre le boulanger local et contre les employés communaux (21min16sec à 27min40sec) avant que notre bon maire tente de justifier bien maladroitement, pour ne pas dire niaisement, sa gestion passée. Pourquoi de tels adverbes ? Parce qu’il a osé affirmer, d’une part que dépenser plus de 27.000 euros pour les fêtes et cérémonies au lieu des 20.000 prévus (32min20sec à 33 min02sec) n’était pas important au regard du budget de la commune, et d’autre part que les frais de nettoyage de 16.942 euros ne pouvaient pas être remplacés par une embauche (33min58sec à 34min40sec) puisqu’un SMIC – selon lui – coûte 30.000 euros ! Des inepties, qui m’ont obligé (38min40sec à 39min38sec) à rappeler quelques ordres de grandeur, ce qui, je l’avoue, ne m’a pas valu que des amis.

Ensuite, la discussion sur le budget primitif 2013 de la commune (1h07min20sec à 1h16min21sec) qui m’a permis de mettre en avant trois points et contre lequel j’ai voté en expliquant pourquoi (1h16min34sec à 1h18min08sec) a été l’occasion d’apprendre que « l’équilibre du budget de la salle se fera grâce à un reste à payer en 2014 » (c’est la prochaine municipalité qui va être contente !) , que ce sera « probablement sans emprunt » (l’adverbe n’est évidemment pas sans importance) mais que le recours à « une ligne de trésorerie » (ce qui n’est jamais qu’un emprunt à court terme) s’imposerait certainement (1h14min à 1h16min21sec). Ce qui a donné lieu à un moment d’anthologie puisque l’adjoint aux fêtes qui a un rapport particulier avec les chiffres en a alors déduit que la salle était donc gratuite. Une bouffonnerie à l’état pure ! De façon assez étrange, le vote a été suivi d’un échange à bâtons rompus, dont on aurait pu logiquement s’attendre à ce qu’il ait eu lieu avant, au cours duquel on a appris que la motivation d’une dépense était non pas son utilité mais son taux de subvention et qu’aux yeux de certain, aveuglé par je ne sais quelle vieille rancœur, absolument rien n’avait été fait par le maire ayant dirigé la commune de 1995 à 2008 (1h26min14sec à 1h28min50sec).

Puis, la suite de la séance a permis d’accorder à de nombreuses associations, y compris pour des raisons qui n’auront échappé à personne à l’une des plus actives mais aussi des plus maltraitées de la commune depuis plusieurs années, des subventions pour un montant total de plus de 63.000 euros. Une générosité dont a profité comme tous les ans le Comité des fêtes, malgré des comptes visiblement incomplets que son Président, Mustafa Hassani, a été incapable de préciser (fin du 1er enregistrement à partir de 1h57min37sec et début du 2ème enregistrement jusqu’à 4min57sec) lorsque la demande lui en a été faite ! Il y a eu ensuite un deuxième moment d’anthologie (23min56sec à 24min08sec) lorsque notre brave maire, Gilbert Leclercq, après une diarrhée verbale sans aucun rapport avec l’ordre du jour, a eu l’outrecuidance d’affirmer : « pour moi, on ne persuade pas en mentant, on est discrédité, on est disqualifié en mentant. A Aubrives, la municipalité fait preuve d’honnêteté et de transparence dans sa communication ». De tels propos dans la bouche de celui qui a été pris en flagrant délit de mensonge (voir l’article publié sur ce blog le 10 avril dernier en cliquant ici) dans une affaire qui aurait pu coûter la vie à un homme et dont il n’a toujours pas pris conscience de la gravité puisqu’il préfère en rire (25min06sec à 26min28sec) est proprement scandaleux et justifie l’appellation de « Pinocchio de la Pointe » que j’ai déjà entendu utiliser à son égard. 

Enfin, le reste de la séance s’est terminé par des demandes de subvention pour d’éventuels travaux que la municipalité élue en 2014 pourrait engager, à savoir la réfection de la rue des orsières et la mise en accessibilité de la mairie. Il a été aussi l’occasion pour un conseiller de faire la proposition, farfelue à mon sens, d’installer une mairie annexe (35min43sec à 36min45sec) dans la maison des associations qui est située à environ 250 mètres de la mairie actuelle. Et pour finir, il a permis à l’association La Bistaille, qui s’était engagée dans un réaménagement bienvenu mais visiblement supérieur à ses capacités financières de l’ancienne décharge située en bordure de la route de Hierges, de commencer à refiler le bébé (38min36sec à 46min) d’un montant de plus de 173.000 euros à la mairie. Au total, c’est donc une longue réunion qui a eu lieu, avec à la clé la confirmation des dérives comportementales et financières de l’actuelle majorité municipale…

Laurent Bouvier
 

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Au commencement il y avait un fleuve, et sur les berges un petit village. Vint un maire nommé Bertin, il bâtit une salle des fêtes, qui, 103 ans plus tard, donne encore pleine satisfaction.
Puis arriva le dieu Gilbert, qui se croyait génial, ce qui est normal pour un dieu. Il décida de construire un nouveau machin qui le rendrait populaire. Il chercha un emplacement et lorsqu’il l’eut trouvé, il cria : « Que la salle polyvalente soit ! Elle ne servira pas à grand-chose, mais c’est pas grave ! ». Il commença à creuser et vit que le trou était vaste et profond. Et cela lui parut bon !
A ce moment-là, l’ange Fabien vint lui glisser un mot à l’oreille : « Et, tu sais, ça va coûter pas mal d’oseille si tu veux vraiment faire ce truc ! ».
Alors Gilbert vit que l’autre avait raison et cria : « Que les subventions arrivent ! Et que la salle soit totalement gratuite ! ».
Puis Gilbert se décida à réfléchir, et il dit : « Finalement, ça coûtera pas mal. Mais c’est pas grave, j’ai des administrés obéissants, on augmentera leurs impôts locaux et on les endettera. Et puis on leur dira qu’ils sont plus riches qu’avant. Comme ils ne sont pas très futés, ils nous croiront sûrement … ».
Alors Fabien se rapprocha de lui et dit : « Fais gaffe, si tu continue, nous ne serons pas réélus en 2014 ». Et Gilbert vit que c’était vrai, et pas qu’un peu. Il eut une grande colère, se leva et hurla : « C’est la faute de ce Bouvier de malheur, il parle en Conseil municipal. S’il la fermait un peu, la salle Leclercq serait déjà construite et l’on viendrait de Paris jouer au basket dedans… ».
Nous en sommes là…

aubrivois a dit…

Rien pour les routes cette année, quand on voit dans l'état qu'elles sont, c'est incompréhensible. Avant de penser à des projets pour le futur, il serait quand meme bon de songer à maintenir dans un état acceptable ce qui existe.

Anonyme a dit…

Leclercq = pas clair = MENTEUR
Leclercq = pas clair = MENTEUR
Leclercq = pas clair = MENTEUR
Leclercq = pas clair = MENTEUR
Leclercq = pas clair = MENTEUR
Leclercq = pas clair = MENTEUR
Leclercq = pas clair = MENTEUR
Leclercq = pas clair = MENTEUR
Leclercq = pas clair = MENTEUR
Leclercq = pas clair = MENTEUR
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l'anticon a dit…

Je suis choqué des propos qui ont été tenu sur les employés communaux. Et quand je pense que le maire est un ancien de la CGT et qu'il ;y a d'uatres membres de la CGT dans le conseil qui laissent dire sans rien faire, ça me dégoute. S'il y en qui trouve que leur boulot est mal fait, ils n'ont qu'à le faire à leur place, ils verront ce que c'est.

Anonyme a dit…

Aubrives est un bien joli village, ses rives de Meuse appellent le souvenir de Rimbaud...
Son conseil municipal ne fait pourtant ni dans la poésie, ni dans la dentelle.
Les semelles sont lourdes et le vent ne peut qu'emporter les ricanements et les rires gras.
Qu'apprend-t-on ???
Les employés communaux sont des incapables, les emplois aidés sont logés à la même enseigne. A croire que le service recrutement d'Aubrives s'acharne à choisir des personnel dont le QI avoisine celui d'une huitre!
les Notions de calcul élémentaire sont égratignées... Le bon sens de nos campagne s'est perdu et avec lui le sens de " un tien vaut mieux que deux tu auras" Ce qui gâche le résultat des milliers d'euros jetés à la tête des uns et d'autres tels des confettis à carnaval.
" c'est celui qui dit qui est" , le maire ment. Comme un gosse pris la main dans le pot de confiture, il insiste, se retranchant derrière des onomatopées et les ricanements de ses dévoués conseillers.
Il est pourtant bon élève Le Maire!!! Si si , il a les félicitations de la préfecture , les cours particuliers du percepteur et a émerveillé les instances prêtes à lui donner un joli magot .
He bien moi je demande à vérifier le carnet de notes et les appréciations des professeur.
Pour les conseillers qui qualifie ces concitoyens de "cons",le petit personnel d'incapable et la France de pays " d'assistés"... 15 jours au trou au pain sec et à l'eau.... avec réflexion sur "qui suis je qui me permette de tels jugements sur autrui"

un habitant a dit…

Il ose dire que 27000 euro pour les fetes c'est rien et en meme temps il trouve que c'est trop cher de reboucher les trous dans les routes. Mais y a quelque chose chose qui tourne pas rond chez lui

Anonyme a dit…

Si j’ai bien compris le sermon de saint-Gilbert-au-budget-troué…
27. 000 euros, c’est vraiment pas grand chose. Dans un ménage où on gagne 1000 euros par moi, 10 euros, c’est pas excessif. Bah tiens, essayez donc de vivre avec ça, monseigneur le prévôt… Finis, les petits gueuletons au champagne !
Les employés communaux ne sont pas bons. Ils sont même très mauvais. C’est faux, évidemment. Mais même si on imagine que c’est vrai, il y a quelqu’un d’encore pire, c’est celui qui les a choisis et qui leur donne les instructions…
On ne peut pas refaire les nids de poule. Peut-être qu’on pourra faire un jour. Il faut faire quelque chose de réfléchi, et pour réfléchir il faut du temps.
Certainement ! Et d’ailleurs, c’est pareil pour tout. Par exemple, rendre notre maire dégourdi de la comprenoire, c’est pas possible cette année, ça coûterait beaucoup trop cher, faudrait faire venir des sommités pour faire le devis. Et l’année prochaine ? Bah, c’est les élections…

l'économe a dit…

je ne comprends pas pourquoi personne n'a rien dit quand on a distribué des subventions à un peut tout le monde. Y en a qui en ont besoin et qui les méritent, mais on ne peut quand meme pas donner à tout le monde. Il faudrait quand meme un peu réfléchir