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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

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mercredi 10 avril 2013

Aubrives : où s’arrêtera le scandale du logement insalubre ?


Souvenez-vous, c’était le 11 décembre dernier ! Ce jour-là, L’Ardennais révélait dans un article intitulé « sous curatelle, il vit 11 ans dans un taudis » qu’un habitant de la commune d’aubrives a résidé pendant plus d’une décennie dans un logement insalubre, au risque d’y perdre sa vie puisqu'une intoxication au monoxyde de carbone y était possible à tout moment, sans que personne ne s’en émeuve : ni la municipalité en place, ni ses tuteurs et encore moins la propriétaire ou sa famille. Un véritable scandale, qui avait fait grand bruit auprès des habitants du village, mais aussi bien au-delà à tel point que la toute nouvelle secrétaire générale de la Préfecture des Ardennes, Eléonore Lacroix, avait jugé utile de réunir l’ensemble des parties prenantes dans ce sordide dossier dès le 02 janvier 2013. Une date qui en disait long sur l’urgence à trouver une solution dans cette affaire où chacun n’avait de cesse de fuir ses responsabilités, notamment le maire de la commune, Gilbert Leclercq, qui avait déclaré au journaliste à l’origine de cette révélation que « ce monsieur n’est jamais venu me voir en mairie, il ne m’a jamais écrit, l’UDAF n’a pas jugé bon de me prévenir ».

A l’issue de la rencontre, aucune décision n’avait été actée, mais un modus vivendi avait été trouvé : un logement serait recherché par la mairie, dans le village même ou dans ses alentours proches, et mis dans les plus brefs délais à la disposition de l’occupant après la signature d’une convention tripartite entre l’organisme de tutelle, le nouveau bailleur et l’ancienne propriétaire qui prendrait bien sûr à sa charge le coût de ce relogement. Un accord acceptable étant donné le montant prohibitif des travaux à réaliser dans l’ancien logement pour le mettre aux normes, mais qui n’a hélas jamais été appliqué. Pourquoi ? Parce que la mairie s’est contentée de proposer 3 logements beaucoup plus petits que la maisonnette occupée par le malheureux locataire et tous situés en habitat collectif ! Dans ces conditions, pour avoir un toit, ce dernier a dû trouver une âme charitable acceptant de l’héberger à titre gratuit … à Volmerange-les-mines, en Moselle. Un moindre mal, en attendant que la situation ne se débloque. C’est ce qui s’est produit le 30 mars lorsque le Préfet, Pierre N’Gahane, a pris un arrêté d’insalubrité irrémédiable assorti d’une interdiction définitive d’habiter les lieux.

Concrètement, comme vous pouvez le voir sur le 2ème document ci-dessous, cela signifie que la propriétaire doit condamner tous les accès au logement et proposer dans un délai d’une semaine à compter de la notification de l’arrêté une offre de relogement définitive correspondant aux besoins de son ancien locataire. A défaut, ce sera à l’autorité publique de le faire, sur les deniers, bien sûr, de la propriétaire. Une solution radicale qui a le mérite d’utiliser la force de la loi pour mettre un terme à cette triste affaire ! Hélas, ce ne sera pas le cas, et ce pour 3 raisons. D’abord,  l’arrêté préfectoral qui comporte 4 pages et qui, d’après son article 7, doit être apposé sur le logement, ne l’a été qu’en partie comme en atteste les 3 photos ci-dessous prises par mes soins il y a 4 jours : l’objet de l’arrêté n’est donc pas visible (document 4), pas plus que le nom de la propriétaire et surtout les motifs ayant conduit à son adoption (document 5). Un hasard ? Certainement pas ! Ensuite, à ce jour, aucune proposition de relogement définitif n’a été faite à l’ancien locataire par qui que ce soit, malgré l’obligation figurant à l’article 3 de l’arrêté. De là à dire que les intervenants s’efforcent d’échapper à leur devoir en faisant le pari de la transformation de l’hébergement provisoire à titre gratuit de la victime en hébergement définitif, il n’y a qu’un petit pas.

Enfin et surtout, il y a maintenant une preuve irréfutable que le maire de la commune, Gilbert Leclercq, a menti d’une façon que n’aurait pas renié Cahuzac lorsqu’il a affirmé au journaliste de L'Ardennais en décembre 2012 ne rien savoir de cette affaire. Laquelle ? Le courrier signé de sa main en date du 25 février 2010 qu’il a adressé à l’UDAF des Ardennes (document 6) et que je me fais un devoir de rendre public ! Après Gilbert Leclercq le pusillanime incapable de prendre une décision sans demander aux frais des contribuables l’avis payant d’experts divers et variés, Gilbert Leclercq le mégalomane qui ne pense qu’à faire construire une cathédrale polyvalente, Gilbert Leclercq le frustré qui s’efforce d’écorner la réputation d’habitants du village auxquels il n’arrive pas à la cheville, voilà donc Gilbert Leclercq l’hypocrite qui n’a pas le courage d’assumer ses actions qui vient d’être démasqué. La question qui se pose désormais est de savoir quelle confiance on peut avoir dans un tel personnage ? Pour moi comme pour ceux qui connaissent la formule "menteur un jour, menteur toujours", la réponse est simple : AUCUNE

Laurent Bouvier







(pour une meilleure lecture des documents, vous pouvez les agrandir en faisant un clic gauche dessus)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Leclercq = MENTEUR
Leclercq = MENTEUR
Leclercq = MENTEUR
Leclercq = MENTEUR
Leclercq = MENTEUR
Leclercq = MENTEUR
Leclercq = MENTEUR
Leclercq = MENTEUR
Leclercq = MENTEUR
Leclercq = MENTEUR
Leclercq = MENTEUR

vivement 2014 a dit…

Pusillanime, mégalomane, frustré et hypocrite, c'est le portait parfait!!!!Vivement 2014!!!!

Anonyme a dit…

C'est lamentable !!! Gilbert Leclercq doit faire des excuses publiques au prochain conseil municipal, et platement encore !