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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

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dimanche 7 avril 2013

New Allardin : déjà 3 salariés sur le carreau !

Le 07 février dernier, le spectre de la répétition d’un passé que l’on croyait révolu est ressurgi dans les locaux situés au n°1 de la rue de l’industrie à Givet. En effet, on apprenait ce jour là que la société New Allardin Imprimeur, créée le 08 octobre 2010 pour reprendre les activités de la société Allardin Imprimeur qui avait été liquidée en avril 2008 avec 12 licenciements à la clé après avoir elle-même repris en août 2006 Imprimerie Allardin dont les 20 salariés avaient déjà perdu leur travail suite à une première liquidation judiciaire en décembre 2005, faisait à son tour l’objet d’une procédure judiciaire. De quoi raviver la crainte de la disparition d’une imprimerie dont le nom évoque à lui seul la splendeur industrielle que connaissait il n’y a pas si longtemps la cité de Méhul ! Sauf que cette fois, le tribunal de commerce n’a pas prononcé une liquidation judiciaire, qui aurait été la troisième en 7 ans seulement comme l’ont compris ceux qui ont suivi ce petit rappel historique, mais un redressement judiciaire avec une période d’observation de douze mois.

Un répit bienvenu pour cette entreprise bien mal au point dont les exercices 2011 (d’une durée exceptionnelle de 15 mois) et 2012 se sont soldés par des pertes atteignant respectivement  267.858,32 et 145.369,66 euros ! D’après les dires du gérant, Damien Tanase, ces mauvais résultats seraient dus à des problèmes conjoncturels comme les difficultés économiques rencontrées par de gros clients espérés dont les commandes se sont faites attendre, la méfiance d’une partie de l’ancien carnet d’adresses d’Allardin Imprimeur ou encore les pannes à répétition de la principale machine de l’entreprise qui a finalement été reprise par le crédit bailleur. Rien de rédhibitoire donc pour la survie à terme de la société, à condition bien sûr d’augmenter le chiffre d’affaires et d’adapter la voilure à la situation du moment. C’est pourquoi de nouveaux clients ont été prospectés, ce qui aurait permis d’obtenir deux gros marchés d’un montant de 150.000 euros chacun auprès des sociétés MG DIFFUSION et ZERO 8’S, et que le personnel qui comptait dix salariés dont 2 CDD au jour de l’ouverture de la procédure judiciaire a été réduit par la non reconduction d’un CDD et par 2 licenciements pour motif économique qui ont été notifiés jeudi dernier.   
   
Pour une entreprise de cette taille, la cure d’amaigrissement - qui devrait permettre de réaliser une économie de 90.000 euros en année pleine - est donc particulièrement sévère. Pourtant, personne n’en parle ! Par fatalisme ? Non, tout simplement parce que les licenciés qui vont rejoindre la longue cohorte de ceux qui pointent à Pôle Emploi ne sont qu’au nombre de trois. Une goutte d’eau dans le vaste océan des chômeurs actuels et bien peu comparé à la longue liste des salariés des grosses entreprises menacées de fermeture, comme Electrolux à Revin. Pourtant, ces privés d’emploi vont connaître les mêmes affres que les autres chômeurs, le même sentiment de déclassement, le même isolement social ! Pour le PG/La Pointe, il est donc inacceptable qu’ils se heurtent en plus à l’indifférence du reste de la population. D’autant qu’à bien y regarder, leur licenciement n’est pas un gage de pérennité pour New Allardin Imprimeur, étant donné que le gros marché décroché auprès de la société ZERO 8’S peut laisser dubitatif puisqu'il l’a été auprès d’une entreprise qui n’a été créée que le 23 novembre 2012, à Givet, avec un capital social de seulement 5.000 euros.

De là à dire que le Conseil général, le dispositif Alizé et Ardenne Rives de Meuse risquent de ne pas récupérer les généreuses avances d’un montant respectif de 89.000, 70.000 et 49.500 euros qu’ils ont consenties à cette entreprise, il n’y a malheureusement qu’un petit pas qui pourrait bien, hélas, être bientôt franchi…

Laurent Bouvier      

1 commentaire:

Unknown a dit…

je suis un des salarié licencié de New Allardin, je suis Français et habite Charleroi depuis 30 ans suite à mon mariage avec une carolo. du mois de Juillet 2010 au mois de mars 2011, M. Tanase gérant, un soit disant "amis de 20 ans" m'a téléphoné tous les jpours, dimanche comprit pour que je le rejoigne chez allardin, comme un idiot je l"ai suivit. 4 mois plus tard en me faisant du chantage, soit disant pour la pérénité de l'entreprise fait mettre 20.000€ dans la société, puis de chef d'atelier, m'a bombardé technico commercial, "regardez sur le site de allardin" j'ai donc rempli le rôle de commercial et augmenté le chiffre d'affaire qui a d'ailleur doublé en 2012, mais je remplissait aussi le rôle de , deviseur, comme quand M. Tanase est resté à l'hopital 3 semaines, Conducteur offset, encarteuse, plieuses, et même mecano. de mes frais de déplacement à Paris, Bruxelles et autre plus les cadeaux clientele étaient de ma poche + ou - 38000€, jamais remboursés. A partir de fin novembre M. Tanase à décidé de me mettre sur le coté et ensuite fait prendre mes congées de 2 ans , que je n'avais jamais pris, et là plus de commercial le chiffre d'affaire à plus que diminué de moitié, et oui plus de représentant! mes clients Belges sont reparti avec moi ainsi que certains clients Français qui ne faisit plus confiance au gérant. pour la société ZERO8, le pauvre il s'est fait avoir tout comme moi, il a versé 20.000€ dans la société pour lui aussi etre actionnaire, mais les papiers n'on jammais été fait, de plus il a pat-yé plusieur fois des loyers de machine pour que les sociétés de leasing ne viennent pas les reprendre, en tout il a du perdre quelque chose comme + ou - 45.000 euros. M. Tanase est un brigant! et certaines personne de la pointe sont au courant de ce qui se passe et savent très bien que New Allardin part à sa fin. Pour moi, le gérant a refusé que Maître stackler me verse mes 600 jours à 1H30 minimum d'heures supplémentaire par jour ainsi que les 2 mois pour licenciement injustifié, j'ai 58 ans! et il m'a fait quitter mon boulot à bruxelles et maintenant on me répond partout que je suis trop vieux. quand arrêterons nous des patrons qui ont de tels methodes. attention M. Tanase à un fils bien placé à la FGTB équivalent de la CGT!!!!Génial, le pauvre!