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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

mardi 4 décembre 2012

Quand Givet ignore superbement la sobriété énergétique !

Depuis le Grenelle de l'environnement qui s'est tenu en 2007, un certain nombre de comportements ont été préconisés afin d'engager notre pays dans la voie d'un développement plus durable. Parmi eux figure en bonne place la sobriété énergétique qui ne consiste pas, comme certaines mauvaises langues se plaisent à le dire, à revenir à la bougie mais qui vise à optimiser la consommation d'énergie en faisant croître les services fondamentaux quand ils ne sont pas assurés (900.000 personnes souffrent de précarité énergétique en France !) tout en diminuant les utilisations superflues. D'après Thierry Salomon, le président de l'association négaWatt dont le sérieux n'est plus à démontrer, cela permettrait de ramener la consommation nationale d'énergie à son niveau de 1990 ! Cette piste vaut donc la peine d'être suivie, d'autant qu'elle ne nécessite pas d'investissement mais seulement un peu de jugeote, voire tout simplement du bon sens

Ainsi, parmi les moyens auxquels de plus en plus de collectivités territoriales ont recours, il y en a un que nos Anciens ne cessent de rabâcher : éteindre la lumière lorsqu'on n'en a plus besoin. Appliqué à une commune, cela revient à supprimer les points d'éclairage public inutiles et à ne pas procéder à un éclairage nocturne des bâtiments publics. Hélas, comme vous pouvez le voir sur les clichés ci-dessous, cette pratique n'a pas encore cours à Givet ! Pourquoi ? J'entends déjà le maire de cette bonne ville, l'apolitique de droite Claude Wallendorff, m'expliquer que d'une part, c'est pour répondre à un souci de sécurité et de mise en valeur des lieux touristiques, et que d'autre part, c'est pour utiliser l'électricité produite par les centrales nucléaires qui comme chacun sait n'arrêtent pas de fonctionner la nuit. Une argumentation apparemment solide, mais à laquelle on peut répondre que l'électricité ainsi consommée a tout de même un coût qui est payé in fine par le contribuable et que les bâtiments remarquables éclairés ne sont vus la majeure partie de la nuit que par un nombre très limité de personnes, dont rien ne dit, surtout en cette saison, qu'il s'agit de touristes...  

Laurent Bouvier  





1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord ! En plus, s'agissant du fort de Charlemont, on illumine ce dont on ne se sert pas...