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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

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samedi 1 décembre 2012

Quand les socialistes mènent les salariés de Florange en pédalo !

En officialisant le 1er octobre dernier l'arrêt des hauts-fourneaux de Florange, Arcelor-Mittal avait fixé un délai de deux mois, qui prend fin aujourd’hui, pour permettre au gouvernement de trouver un investisseur pour la phase à chaud non rentable. Cependant, faute de repreneur pour les seuls hauts-fourneaux, le gouvernement avait fait sensation en émettant l'hypothèse de nationaliser l'intégralité du site, donc également la rentable et stratégique "phase à froid" qu’Arcelor-Mittal entendait conserver. Légalement, le gouvernement pouvait parfaitement le faire en faisant voter une loi spécifique au site de Florange - contre une indemnisation-, ce qui lui aurait permis ensuite de trouver plus facilement un autre groupe sidérurgique intéressé par l’ensemble des installations. A entendre Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement Productif, c’était déjà acquis, d’autant, avait-il affirmé à l’Assemblée nationale, que "nous avons un repreneur qui est un aciériste, un industriel, qui n’est pas un financier, qui, par ailleurs, souhaite investir son argent personnel, et, excusez du peu, est disposé à investir jusqu’à 400 millions". Un repreneur dont le nom n’a jamais été cité, mais qui tombait à point ! 

L’annonce paraissait d’autant plus sérieuse que, d’après le médiatique ministre, le gouvernement pouvait mobiliser des participations dormantes de l’Etat pour financer une éventuelle nationalisation sans coût pour le budget. Hélas, aujourd’hui, le masque est tombé : malgré la fermeté affichée par le ministre du Redressement Productif, voire son agressivité envers la famille Mittal, il n’y aura pas de nationalisation ! Beaucoup de vent a donc été brassé pour rien et les salariés restent à la merci de cet industriel sans scrupule dont on peut être certain qu’il parviendra, d’une façon ou d’une autre, à ses fins, quitte à ce que ce soit un peu plus long que ce qu’il avait initialement envisagé...

Laurent Bouvier


1 commentaire:

café amer a dit…

Non seulement il ya eu tromperie envers les ouvriers de Florange en ne nationalisant pas mais on peut aussi s’étonner de l’annonce du gouvernement français qui va y mettre de sa poche pour des sommes (au delà des 150 millions déjà prévus pour Ulcos) qui sont, semble-t-il, assez importantes.
Et cette fois purement à perte, puisqu’elles seront dépensées au bénéfice de M. Mittal qui reste propriétaire des installations alors que dans le cas de la nationalisation temporaire, c’était des actifs qui restaient du côté public . Quel SCANDALE !Jamais il a été dit que les hauts- fourneaux redemmareraient !Encore une fois, Parisot peut être satisfaite de sa marionette appelée Hollande ! Les socialistes ne font plus partis de la GAUCHE !!! La gauche doit se refonder sans ceux qui suivent ce gouvernement de parjures à la botte du patronat ! Ce n'est pas la sidérurgie Lorraine qui est non rentable mais Mittal qui a force d'avoir racheté trop d'usines ( syndrome Goldman-Sachs) s'est mis en difficultés financières ! Le problème n'est pas l'acier lorrain mais la politique financière spéculative de son propriétaire sauvé des eaux par Hollande