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"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

"Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel" (Jean Jaures/discours à la jeunesse)

vendredi 22 février 2013

Le chiffre du jour !


2 ! C’est le nombre des études qui vont être réalisées afin de mesurer le réel impact de la modification du périmètre de la Communauté de communes Ardenne Rives de Meuse proposée subitement le 28 novembre dernier par le Préfet Pierre N’Gahane et acceptée par la Commission départementale de la coopération intercommunale le 21 décembre. La première, qui sera diligentée par un quintette d’élus dûment estampillés socialistes, à savoir Erik Pilardeau, Alain Roy, Elisabeth Bonillo, Michel Philippe et Michèle Marquet respectivement maire de Bogny-sur-Meuse, Revin, Les Mazures, Anchamps et Chooz, aura pour objectif de montrer tous les bienfaits de la nouvelle carte intercommunale. Quant à la deuxième, commandée par la com’com Ardenne Rives de Meuse, elle aura non seulement pour but de démontrer l’inanité du nouveau redécoupage mais aussi d’étudier le périmètre « Portes de France » tel qu’il avait été défini à la fin 2011 et celui regroupant l’actuelle Communauté de communes Meuse et Semoy, Revin et Anchamps.  

Que faut-il penser de ce chiffre ? Pour le PG/La Pointe, trois choses ! D’abord qu’il est la preuve que dans cette affaire, dont les conséquences sur la population seront loin d’être négligeables, on a mis la charrue avant les bœufs. Sans être sorti de Saint-Cyr, n’importe qui avec un minimum de jugeote peut comprendre que le bon sens aurait voulu que l’on détermine l’impact du redécoupage proposé avant de le faire avaliser. Ensuite qu’il démontre une gestion plus que douteuse des deniers publics puisque ces études, évidemment non gratuites, seront in fine payées par les contribuables. Dans ces conditions, il aurait tout de même été plus sage que les élus concernés s’entendent pour n’en réaliser qu’une seule ! Enfin et surtout qu’il va inévitablement entraîner une guerre des chiffres puisque le cahier des charges de ces études étant différent, leurs conclusions ne pourront pas être identiques. Loin d’apaiser la situation, elles vont donc au contraire l’envenimer et renforcer encore la passion là où la priorité absolue devrait être donnée à la raison...

Laurent Bouvier

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